© Création originale Anne-Pauline Mabire
dorée.
Création d'Élodie Le Bars dansée par Annaëlle Toussaere
En lien avec la journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, en partenariat avec la Mission Egalité de l'université Rennes 2.
C’est un récit au pluriel. C’est un récit à plusieurs voix de femmes. Elles ont été victimes de violences conjugales. Elles ont écrit sur les violences conjugales.
Ici, les textes nés lors d’ateliers d’écriture portés par Juliette Rousseau et le CDAS à la Maison de la Poésie rencontrent ceux de poètes contemporaines. Ce matériau sensible partagé au casque est incorporé et traversé par une danseuse, médium et témoin.
Ici, glisser d’un langage à l’autre, la parole et le geste, initie un débordement de l’intime vers le politique. L’apparition de ces écrits et de cette danse sont la trace d’un empuissancement, individuel et collectif. Dorée. En référence au kintsugi, art japonais de la réparation, laissant apparentes les ébréchures.
On ne sublime pas la violence qu’on a subie. Peut-on la transformer ? Se transformer soi et transformer la société ?
« Pour ne pas mourir
LA PEUR LA FUITE LE COMBAT
Je me suis faite serpentine »
Performance associée à une recherche-création en Master EUR CAPS.
Conception artistique : Elodie Le Bars ; Danseuse interprète : Annaëlle Toussaere ; Textes des ateliers d’écriture : Delphine Bagot, Komokoli, Elodie Le Bars ; Textes des poètes : Aurélie Foglia Comment dépeindre, Regina José Galindo Rabia, Perrine Le Querrec Rouge Pute ; Voix parlées : Delphine Bagot, Komokoli, Elodie Le Bars, Perrine Le Querrec, Zenaida Marin, Annaëlle Toussaere ; Voix chantée : Célie Augé ; Soutiens : Service culturel - Université Rennes 2, Master EUR CAPS ; Remerciements à Juliette Rousseau
À noter. Pour écouter les textes lors de la performance, il est nécessaire de réserver un casque audio (nombre limité). Celui-ci sera remis au début de la représentation. La performance dansée peut également être appréciée librement, sans casque, dans le hall du bâtiment L.