Élodie Le Bars, lauréate du concours Faites court ! #24

À l’occasion des JACES (Journées Arts & Culture dans l’Enseignement Supérieur), le service culturel vous révélait le nom des gagnantes de la 24e édition du concours d’écriture « Faites court ! ». Proposé en partenariat avec le Festival Transversales, il invitait les candidat·es à s'emparer des différents sens de l’errance.

Lauréate aux côtés de Juliette Huerre-Luton et Alys Malville, Élodie Le Bars est l'autrice du texte « Plancton, Serpentine ». Rencontre.

 

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Élodie Le Bars
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Élodie Le Bars

Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre parcours ?

En reprise d’études, je suis étudiante dans la première promotion du Master Approches Créatives de l’Espace Public. J’ai obtenu un premier diplôme à Rennes 2 il y a quinze ans. Aujourd’hui, cette école universitaire de Recherche soutient mon appétence pour les Sciences Humaines et Sociales et les Arts.

Quel est votre rapport à la lecture, la littérature ?

Je suis initialement titulaire d’une licence en Lettres Modernes. Mais je n’ai pas attendu pour apprécier lire, c’est un moment suspendu dont j’ai besoin. Un retrait momentané du monde social pour mieux en faire partie. J’essaie de lire un ouvrage par semaine. De moins en moins de fiction, et davantage d’histoires inspirées du réel ou d’essais sociologiques.

Qu'est-ce qui vous a inspiré pour écrire la nouvelle Plancton, Serpentine ?

Le réel toujours. C’est-à-dire, ce que j’ai vécu. J’étais prête à poser des mots sur un épisode traumatique, malheureusement partagé par nombre de femmes. Il était plus facile d’évoquer l’après, la sortie de la situation, que le cœur du cyclone, où les forces sont mobilisées ailleurs. L’écrire pour le concours a été restauratif.

Avez-vous une pratique d'écriture individuelle? Avez-vous départicipé à d'autres concours littéraires ?

Je participe à des ateliers d’écriture, notamment auprès de la Maison de la Poésie et de la MJC Grand Cordel, et j’en anime depuis peu, en association avec de la danse et du mouvement corporel.

J’ai été lauréate de concours d’écriture poétique à l’adolescence. A seize ans, un de mes textes a été affiché dans le métro à l’occasion du Printemps des Poètes. Puis j’ai fréquenté la scène slam rennaise et nantaise.

Si j’écris de manière irrégulière, ce sont toujours des fragments poétiques et sensibles, plutôt brefs. J’essaie de les mettre en forme, objets éditoriaux.

Quelle est votre première grande découverte littéraire ? Et votre dernier coup de cœur ?

Mon premier roman, quand j’ai su lire : Les malheurs de Sophie, un classique ! Et les contes de Charles Perrault illustrés par Gustave Doré.

J’offre beaucoup Ressac, de Diglee. Infiniment délicat. La justesse de la philosophe Claire Marin a aussi toute mon attention (Ruptures, Être à sa place : habiter sa vie, habiter son corps). Je n’ai pas encore lu son dernier, Les débuts.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui hésiterait à se lancer dans l'édition 2024 de ce même concours ?

Il n’y a rien à perdre ! Pour lever des croyances limitantes et aller dans des endroits inédits, ne pas hésiter à suivre des ateliers d’écriture. Et continuer à lire !

Titre de l'encadré
Lire les textes du concours « Faites court ! » #24
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Retrouvez les textes primés dans le recueil disponible en version numérique.

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