Léandre et Agathe, étudiant·es inscrit·es au Centre de langues, vous présentent le projet « Los objetos hablan »

Dans le prolongement d’une visite à l’exposition temporaire « Les Choses », présentée au musée du Louvre, des étudiant·es du Centre de langues ont été invité·es à imaginer leurs propres natures mortes en combinant les contraintes et en jouant avec les codes du genre. Jusqu'au 29 mars, découvrez sur La Mezzanine du Tambour les travaux photographiques des étudiant·es. Rencontre avec Léandre Leudière et Agathe Madec qui ont participé au projet.

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Panier de fruit
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Fruit © Agathe Madec

Pouvez-vous vous présenter (nom, prénom, filière, année d’étude) ?

Je m'appelle Léandre Leudière et je suis actuellement inscrit en première année de licence d'information et de communication à Rennes 2.

Je m’appelle Agathe Madec et je suis en première année de licence arts plastiques.

 

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Léandre Leudière
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Léandre Leudière

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Agathe Madec
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Agathe Madec

Los objetos hablan - Objects speak louder than words présente vos travaux photographiques dans le cadre de l’UEO Remédiation espagnol et l’UEO Remédiation anglais. Pourquoi avoir choisi ces options ? 

Léandre Leudière. J'ai choisi cette option dans le but d'améliorer mes compétences en anglais. Comme nous sommes un petit groupe, nous progressons plus facilement.

Agathe Madec. Je n’ai pas eu l’occasion de pratiquer l’anglais pendant plusieurs années et mon niveau avait énormément diminué. La proposition de cette remise à niveau était donc une très bonne opportunité pour moi.

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Des jouets requins sont accrochés aux doigts d'une main
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Sharks © Léandre Leudière

Vous proposez d’ailleurs aux visiteur·euses d’écouter des fichiers-sons que vous avez enregistré en espagnol, en anglais et en français. Pourquoi ce choix ?

L. L. Nous avons fait ce choix dans le but de nous adresser à un public plus large susceptible de visiter l'exposition, et notamment les étudiant·es étranger·es inscrit·es à la fac.

A. M. Ce choix permet au spectateur de voir et d’écouter le travail que nous avons effectué durant notre premier semestre. L’alliance de ces différentes langues permet également de connecter le travail des deux classes de mise à niveau.

Votre exposition s’inscrit dans le prolongement d’une visite de l’exposition temporaire Les Choses au musée du Louvre qui se tenait entre octobre 2022 et janvier 2023. En quoi cette exposition vous a-t-elle inspirée ?

L. L. Cette exposition m'a inspiré car elle m'a permis de découvrir une multitude de natures mortes d'artistes plus ou moins connus. Il y avait différents supports : des peintures, des fresques, des sculptures, des vidéos, des objets… Les multiples techniques utilisées par les artistes tout comme leur liberté créative m'ont fortement aiguillé dans la création de notre projet.

A. M. Cette exposition était très complète et variée. En effet, elle évoquait différents sujets de notre quotidien. Les œuvres de cette exposition étaient à la fois très poétiques et déroutantes. Certaines pouvaient même être très compliquées à observer de par ce qu'elles représentaient. En effet, plusieurs œuvres représentaient des animaux morts sous différentes formes. L’environnement et la surconsommation ont également été abordés à travers certaines œuvres. Cette exposition m’a donc fait prendre davantage conscience qu’il était possible de dénoncer des choses à travers l’art. Cela permet d’informer le spectateur sur certaines actualités.

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Objets du quotidien
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Things © Agathe Madec

Votre exposition collective nous dévoile « vos choses » : des éléments du monde animal, végétal, ou tout simplement, des objets. Comment avez-vous choisi le sujet de vos photographies ?

L. L. Nous avons tout d'abord veillé à repérer les formes, les couleurs et les symboles récurrents dans quelques natures mortes. Ensuite, nous avons choisi soigneusement « nos choses » à assembler, en réfléchissant aux messages que l’on pouvait éventuellement faire passer à travers nos créations.

A. M. Nous devions chacun réaliser 3 photos sur différents thèmes articulés autour de 3 contraintes : la suspension, la sobriété et l’accumulation. J’ai directement pensé à la surconsommation et au gaspillage alimentaire pour le thème des animaux et du végétal. Je travaille dans une supérette et je suis donc confrontée au gaspillage alimentaire au quotidien. C’est donc pour cela que je souhaitais évoquer ces thèmes dans mes photographies.

Quelles ont été les différentes étapes pour mener à bien ce projet ? Qu’est ce que cette expérience vous a apporté ?

L. L. Nous avons tout d'abord été à Paris visiter l'exposition Les Choses au Louvre dont nous nous sommes inspirés pour nos œuvres. Ensuite nous avons créé nos propres natures mortes qui devaient comporter des objets, des végétaux ou bien des animaux. Une fois les œuvres réalisées, nous avons rédigé de petits textes pour présenter le lieu et le moment que nous avions choisi pour les composer. A la fin du semestre, on a enregistré les textes en plusieurs langues. Cette expérience m'a enrichie culturellement, mais elle m’a surtout aidé à développer ma créativité.

A. M. La première étape était la réflexion sur le thème que nous voulions aborder pour chacune de nos photographies. Il a ensuite fallu choisir les différents éléments que nous voulions intégrer dans nos natures mortes ainsi que l’éclairage qui permet de donner une autre atmosphère. La dernière étape était le cadrage et la photographie de nos compositions. L’exposition Les choses et les différentes activités proposées durant ce premier semestre m’ont donné une nouvelle approche de l’art. J’ai également pu me découvrir une nouvelle passion pour la photographie et la mise en valeur d’éléments. Je garde un très bon souvenir de cette expérience.