égalité

[Annulé] Retransmission | Mardi de l'égalité | Classer nos manières de parler, classer le gens

Contenu sous forme de paragraphes

CONFÉRENCE

CLASSER NOS MANIÈRES DE PARLER, CLASSER LES GENS

Non seulement nous faisons quotidiennement usage de catégories floues et mal définies pour désigner nos manières de parler, mais de plus, cet usage engendre des conséquences sociales de mise à l’écart de certaines populations ne s’exprimant pas selon les normes édictées par l’école.

Dans son ouvrage Classer nos manières de parler, classer les gens, paru en 2022 aux Editions du commun, Malo Morvan analyse les présupposés théoriques et les effets sociaux des qualificatifs que nous utilisons pour désigner les pratiques langagières. En s’appuyant sur des exemples concrets, il montre que des appellations comme « langue », « dialecte », « argot », ou des notions savantes issues de la linguistique, influencent nos tendances à catégoriser les groupes de locuteurs et locutrices.

Après des études de philosophie, sciences du langage, breton et sociologie, Malo Morvan obtient une agrégation de philosophie. Sa thèse de doctorat en sociolinguistique, soutenue en 2017, porte sur les conflits de définition de la norme dans la langue bretonne. Ses recherches, se situant entre l’épistémologie des sciences humaines et la sociolinguistique, portent sur les enjeux sociopolitiques liés à la définition des normes linguistiques, et des polémiques sur les formes jugées correctes et incorrectes.

En collaboration avec Les Éditions du Commun  et l'INA - Institut National de l'Audiovisuel.

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

Image
Logo des Mardis de l'Égalité

Concert dessiné | Je serai le feu - Diglee

Contenu sous forme de paragraphes
Image
Couverture du livre « Je serai le feu » de Diglee
Légende

Couverture du livre « Je serai le feu » de Diglee

JE SERAI LE FEU

UN CONCERT DESSINÉ DE DIGLEE, SOPHIE DAULL, HÉLOÏSE LUZZATI, LAURIANNE CORNEILLE ET FIONA MCGOWN

La poésie est loin de n’être qu’une affaire d’hommes ! Avec son anthologie très personnelle Je serai le feu, Diglee nous emmène dans ce qui a été pour elle un voyage, une épiphanie : la découverte d’un matrimoine littéraire oublié et méconnu d’oeuvres de poétesses, principalement du XIXe et XXe siècles. Cinquante femmes, devenues sa famille, dont elle exhume les écrits pour leur redonner une seconde vie.

À l’image de l’autrice, la violoncelliste Héloïse Luzzati est une « passeuse ». Avec l’association Elles women composers, regroupant un collectif d’artistes, elle travaille à la réhabilitation du matrimoine musical et à la diffusion des répertoires de compositrices invisibilisées, effacées de l’histoire…

Il n’y avait donc qu’un pas pour réunir ces deux univers artistiques en une création qui prend la forme d’une lecture musicale dessinée, hautement poétique.

Mis en scène, incarnés et incantés par la comédienne Sophie Daull pour lesquels elle prêtera sa voix, les vers des poétesses Rosemonde Gérard, Anna de Noailles, Marceline Desbordes‑Valmore, Louise de Vilmorin ou encore Marina Tsvetaeva (re) trouveront leur correspondance musicale.

Alternant entre duo ou trio, la violoncelliste Héloïse Luzzati, la pianiste Laurianne Corneille, et la chanteuse mezzo soprano Fiona McGown joueront ces compositions inconnues de tou·tes, sous la plume de Diglee qui, quant à elle, dessinera en direct et redonnera un visage à toutes ces poétesses injustement oubliées.

À l'issue de cet événement, une vente de livres sera proposée par la librairie l'Établi des mots.

Un spectacle qui s'inscrit dans le cadre du Printemps des poètes.


En lien avec cet événement, Sophie Daull animera un atelier d’écriture réservé à la communauté universitaire le mardi 28 mars à 12h30.

Exposition | Tarot Trans

Contenu sous forme de paragraphes
Image
Photographie de Zaida González Ríos
Légende

El sol, série Tarot Trans © Zaida González Ríos, Courtesy Galerie NegPos

PHOTOGRAPHIES DE ZAIDA GONZÁLEZ RÍOS

Tarot Trans » est un projet photographique de l’artiste chilienne Zaida González Ríos qui s'approprie les 22 arcanes majeurs du Tarot en remplaçant les figures des cartes par des modèles non standardisés, tels que des personnes transgenres, des migrants, des personnes handicapées, des personnes âgées et d'autres personnes qui correspondent au sens de la carte attribuée.

Au Chili, les groupes minorisés sont nombreux à s’organiser et à manifester pour que leurs droits soient respectés, pour l’inclusion sociale et pour la fin de la discrimination. Les groupes LGBTQIA+ et les migrants en particulier, ont été victimes d'abus répétés, d'homicides et de féminicides volontaires.

La relation qui se crée entre le tarot et ces groupes de personnes, grâce au support même, doit implicitement servir à faire tomber les masques. Ce jeu de cartes est consulté par de nombreuses personnes appartenant à toutes les couches socioculturelles. Bénéficiant d'une diffusion massive et populaire, il s’agit donc d’un média très visible et auquel on peut facilement s'identifier. Il est construit sur l'union du langage et de la vision. Le tarot est également l’une des traditions magiques principales de l'occident, il véhicule une riche iconographie et de nombreux symboles intéressants à contextualiser dans une représentation non normative.

Chaque carte a permis d'extraire un ensemble de valeurs identificatrices pour une réflexion qui se manifeste à travers des concepts tels que : la liberté, l'indépendance, le pouvoir, la création, l'autorité, la sagesse, la revendication, l'amour, la lutte, la transcendance, la victoire et la guérison, entre autres.

Vernissage le mercredi 18 janvier à partir de 13h en présence de l'artiste.

Une exposition présentée dans le cadre de la 34e édition du festival Travelling qui poursuit cette année ses explorations en terres cinématographiques chiliennes.

Contenu du texte déplié

Les photographies de l’exposition « Tarot Trans » de Zaida González Ríos sont disponibles à la vente.

  • L'image 12x18 dans un 21x30, signée et numérotée sur 15 exemplaires : 250€
  • L'image 20x30 dans un 30x40, signée et numérotée sur 10 exemplaires : 450€
  • L'image 40x60, signée et numérotée sur 5 exemplaires : 750€
  • Les tirages exposés et imprimés sur papier photo en format 33.3x50 : 600€.

Renseignements et commandes avant le vendredi 17 février auprès du service culturels-culturel [at] univ-rennes2.fr (s-culturel[at]univ-rennes2[dot]fr) / 02 99 14 11 47

Paiement auprès de la galerie NegPos qui adressera par voie postale les clichés commandés.

Retransmission | ¡Ni una menos! Combattre les violences machistes : de la loi à sa mise en œuvre. Le cas espagnol.

Image
Fresque représentant une femme pleurant entre deux hommes
Légende

© Dimitar Belchev, Unsplash

Contenu sous forme de paragraphes

Retransmission en direct de la conférence de Glòria Casas Vila, sociologue à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Depuis presque vingt ans, l’État espagnol dispose d’une des législations contre les violences machistes les plus avancées en Europe. Après des décennies de luttes féministes, une loi-cadre de mesures de protection intégrale a été promulguée. Cette loi, ainsi que d’autres lois régionales, ont signifié un changement politique majeur, passant d’un paradigme juridique androcentrique à un paradigme d’inspiration féministe.

Les avancées en termes d’obtention de nouveaux droits pour les femmes sont indéniables. Cependant, loin d’une vision acritique de ce qui se passe dans ce pays voisin, il est important de signaler les obstacles dans la mise en œuvre de la loi : coupes budgétaires au temps de l’austérité, manque de formation des professionnel·les, maintien des stéréotypes sexistes, violences institutionnelles, résistances explicites de la part des partis d’extrême droite. Plus spécifiquement, quand les victimes ont des enfants avec leurs agresseurs, elles doivent faire face à l’injonction à la « coparentalité » qui les empêche d’obtenir une réelle séparation. Femmes et enfants continuent à vivre des violences post-séparation face aux intouchables « droits des pères ».

 

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

Image
Logo des Mardis de l'égalité

Portraits de femmes : archéologues et militantes

Image
Une femme de dos avec un chapeau sur la tête, fait face à un chantier de fouilles archéologies
Légende

Crédit : Alter Ego Rennes

Contenu sous forme de paragraphes

Il existe une croyance forte dans le monde des sciences selon laquelle les affaires politiques n’ont rien à voir avec le monde de la raison. Pourtant, cette prétention à la neutralité se heurte à des réalités bien tangibles : le racisme, le mépris de classe, le validisme, l’homophobie, le sexisme sont présents tout autour de nous, dans nos enseignements, nos campus, nos manuels scolaires.

L’archéologie en tant que champ disciplinaire où sciences humaines côtoient sciences de la terre ne déroge pas à la règle. Patriarcat et sexisme y ont infusé toute l’histoire de la recherche et, de fait, influencé considérablement notre compréhension des sociétés passées. Toutefois, le cours de l’histoire tend à nous prouver que cette situation n’est pas immuable et qu’il est possible de faire bouger ces rapports de force et de faire évoluer la science et ses enseignements. Cette exposition rend hommage à quinze femmes chercheuses qui, dans leurs travaux académiques comme dans leurs vies, se sont battues pour ces idéaux d’égalité et de solidarité.

 

Cette exposition s’inscrit au sein d’un cycle d'événements autour du sexisme en archéologie organisé du 26 septembre au 28 octobre 2022 par l’association étudiante Alter Ego Rennes.

texte

Has feminism changed archaeology ? Absolutely.

Auteur de la citation

Margaret Conkey (2003)