Arts plastiques

Exposition | Allegoria

Contenu sous forme de paragraphes
Image
Autoportrait du photographe Omar Victor Diop
Légende

Allegoria 1, 2021 © Omar Victor Diop
Courtesy MAGNIN-A Gallery, Paris

PHOTOGRAPHIES D'OMAR VICTOR DIOP

Avec Allegoria, le photographe se saisit de la question fondamentale de l’environnement et de sa portée sur le continent africain et au-delà. Cette fable contemporaine figure l’allégorie d’une humanité soucieuse d’une nature qui pourrait n’être plus qu’un souvenir des manuels d’histoire naturelle ou des contes pour enfant.

Tout comme pour ses séries Liberty et Diaspora, dans Allegoria Omar Victor Diop se met en scène dans ses photographies.

À 41 ans, Omar Victor Diop est l’un des photographes les plus prometteurs de sa génération. Artiste autodidacte, son oeuvre s’inscrit directement dans l’héritage de la photographie de studio africaine de Seydou Keïta, Mama Casset ou Malick Sidibé, un genre dont il a su s’approprier les codes tout s’en affranchissant. Lauréat des Rencontres de Bamako en 2011, Omar Victor Diop s’est depuis illustré avec plusieurs séries marquantes plébiscitées dans le monde entier.

« L’autoportrait est une façon pour moi de m’investir dans une cause, de soutenir et défendre une idée. Et puis l’autoportrait me permet une plus grande flexibilité. Il me permet le dédoublement en très grand nombre de ma personne, je me sens bien dans cet exercice très ludique ». Omar Victor Diop

Dans le cadre de Rennes au pluriel, le rendez-vous de la diversité culturelle et en partenariat avec le webzine culturel Unidivers.

 

Image
Logo du webzine Unidivers

Mardi de l'égalité | Art contemporain et culture queer

Contenu sous forme de paragraphes
Image
Des paillettes aux couleurs LGBTQI+
Légende

© Sharon Mccutcheon, Unsplash

CONFÉRENCE

ART CONTEMPORAIN ET CULTURE QUEER : UNE HISTOIRE DE REPRÉSENTATIONS

Quentin Petit Dit Duhal est docteur en histoire de l’art, attaché temporaire d’enseignement et de recherche, et cofondateur de l’ARQ (Arts et Représentations Queer), collectif de recherche sur l’histoire des arts féministes et queer.

Les artistes queer représentent une minorité en soi : iels sont peu visibles dans les expositions, et si iels le sont, les questions de sexualité et de genre sont souvent évacuées. Pourtant, l’émergence d’une politique visuelle queer dans la seconde moitié du XXe siècle occupe une place à part entière dans l’histoire des représentations artistiques. Comment cette histoire s’est constituée ? Peut-on parler d’« art queer » ?

Cette conférence propose une étude d’images et de trajectoires d’artistes queer en remettant en contexte leur engagement et la manière dont iels déplacent les catégories de genre, de sexe et de sexualité. Elle montre ainsi que ces artistes, par leurs représentations, ont un impact très direct dans la transformation de la société. On verra également les enjeux que le queer représente pour l’histoire de l’art et comment il nourrit de nouveaux discours sur l’hors-norme, l’exclusion et la hiérarchie, notamment grâce aux recherches des jeunes chercheur·ses.

À l'issu de cet événement, une vente de livres sera proposé par la librairie Le Failler.


FOCUS SUR LA CULTURE QUEER

En janvier, la saison culturelle de l'Université Rennes 2 met à l'honneur la culture LGBTQIA+.
Dans ce cadre, plusieurs événements vous sont proposés sur le campus Villejean en partenariat avec la Mission Égalité de l'université : 

> Exposition | Tarot Trans, par Zaida Gonzalez Rios 

> Mardi de l'égalité | « Art contemporain et culture queer : une histoire de représentations », avec Quentin Petit Dit Duhal

> Spectacle | Cabaret La D.R.A.G.

> Exposition | Portraits drags, en partenariat avec l’association MultiRegards


 

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

Image
Logo des Mardis de l'Égalité
Mots clés

Exposition | Tarot Trans

Contenu sous forme de paragraphes
Image
Photographie de Zaida González Ríos
Légende

El sol, série Tarot Trans © Zaida González Ríos, Courtesy Galerie NegPos

PHOTOGRAPHIES DE ZAIDA GONZÁLEZ RÍOS

Tarot Trans » est un projet photographique de l’artiste chilienne Zaida González Ríos qui s'approprie les 22 arcanes majeurs du Tarot en remplaçant les figures des cartes par des modèles non standardisés, tels que des personnes transgenres, des migrants, des personnes handicapées, des personnes âgées et d'autres personnes qui correspondent au sens de la carte attribuée.

Au Chili, les groupes minorisés sont nombreux à s’organiser et à manifester pour que leurs droits soient respectés, pour l’inclusion sociale et pour la fin de la discrimination. Les groupes LGBTQIA+ et les migrants en particulier, ont été victimes d'abus répétés, d'homicides et de féminicides volontaires.

La relation qui se crée entre le tarot et ces groupes de personnes, grâce au support même, doit implicitement servir à faire tomber les masques. Ce jeu de cartes est consulté par de nombreuses personnes appartenant à toutes les couches socioculturelles. Bénéficiant d'une diffusion massive et populaire, il s’agit donc d’un média très visible et auquel on peut facilement s'identifier. Il est construit sur l'union du langage et de la vision. Le tarot est également l’une des traditions magiques principales de l'occident, il véhicule une riche iconographie et de nombreux symboles intéressants à contextualiser dans une représentation non normative.

Chaque carte a permis d'extraire un ensemble de valeurs identificatrices pour une réflexion qui se manifeste à travers des concepts tels que : la liberté, l'indépendance, le pouvoir, la création, l'autorité, la sagesse, la revendication, l'amour, la lutte, la transcendance, la victoire et la guérison, entre autres.

Vernissage le mercredi 18 janvier à partir de 13h en présence de l'artiste.

Une exposition présentée dans le cadre de la 34e édition du festival Travelling qui poursuit cette année ses explorations en terres cinématographiques chiliennes.

Contenu du texte déplié

Les photographies de l’exposition « Tarot Trans » de Zaida González Ríos sont disponibles à la vente.

  • L'image 12x18 dans un 21x30, signée et numérotée sur 15 exemplaires : 250€
  • L'image 20x30 dans un 30x40, signée et numérotée sur 10 exemplaires : 450€
  • L'image 40x60, signée et numérotée sur 5 exemplaires : 750€
  • Les tirages exposés et imprimés sur papier photo en format 33.3x50 : 600€.

Renseignements et commandes avant le vendredi 17 février auprès du service culturels-culturel [at] univ-rennes2.fr (s-culturel[at]univ-rennes2[dot]fr) / 02 99 14 11 47
Paiement auprès de la galerie NegPos qui adressera par voie postale les clichés commandés.

Exposition | Tumultes d'eaux, formes de pierres

Contenu sous forme de paragraphes
Image
Photographie du Glacier de la Charpoua
Légende

Glacier de la Charpoua, photographie issue de la série Glaciers, 2012-2018 © Aurore Bagarry, Courtesy Galerie Sit Down

PHOTOGRAPHIES D'AURORE BAGARRY

COMMISSARIAT : PHILIPPE BOULVAIS

Les paysages sont les formes de la Terre, sculptées par l’érosion. Le maître d’ouvrage est l’eau, qui dessine de larges peintures, où les couleurs sont apportées par les végétaux, herbes et algues. Pour le reste, la roche est grise, la glace est blanche.

Aurore Bagarry rend compte de ces arts naturels par le sien, la photographie.

L’homme n’est pas absent de l’atelier. En ouvrant des carrières, il met au jour les structures géologiques profondes ; en ouvrant des regards dans le sol de Paris, il dévoile les circuits d’eaux, les artères de la ville. Les photographies qu’Aurore Bagarry a prises dans les carrières du Bassin de Paris illustrent la succession des couches sédimentaires, les falaises de la Manche mettent à jour des roches exondées de leur océan jurassique, aussi bien que des granites et des gneiss résultant des tectoniques d’âges dévoniens et carbonifères.

Dans les Alpes, les roches sont mises à jour par l’effondrement de larges blocs, érosion de formes par les glaciers. Aurore Bagarry en détaille la mécanique. Elle se fait voyeuse aussi, lorsqu’elle nous révèle l’eau pénétrant au coeur des pierres, le corps des roches ; ses photographies rendent compte de la force et du tumulte, de la passion unissant les eaux et les pierres.

Vernissage le jeudi 12 janvier, à partir de 18h.

Exposition | Les oiseaux ne se retournent pas

Contenu sous forme de paragraphes
Image
Dessin d'une petite fille de dos regardant la mer
Légende

Illustration de Nadia Nakhlé

EXPOSITION DU ROMAN GRAPHIQUE DE NADIA NAKHLÉ.

Un jour, la décision a été prise : Amel, orpheline de 12 ans, partira. Il n'est pas ici question de choix : son pays est en guerre. Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu.

À la frontière, Amel perd la famille chargée de l'accompagner et se retrouve seule. Sur sa route, elle rencontre Bacem, un déserteur et joueur de oud.

Ensemble, l'enfant et le soldat apprennent à se reconstruire. Au moins un quart des personnes exilées en Europe sont des mineurs isolés. Ils fuient la même barbarie que les adultes. Que se passe-t-il dans la tête d’un enfant qui échappe à la guerre ? C’est la question qui traverse ce récit.

·

Exposition de dessins de Nadia Nakhlé tirée du roman graphique Les Oiseaux ne se retournent pas publié aux Éditions Delcourt.


Événement présenté en lien avec le spectacle éponyme de Nadia Nakhlé porté par la Cie Traces & Signes, programmé en décembre 2022 au Tambour, dans le cadre du festival Transversales « Itinérance »

BD concert - Les Oiseaux ne se retournent pas

Image
Illustration d'une petite fille de dos face à la mer
Légende

© Illustration de Nadia Nakhlé

Contenu sous forme de paragraphes

Spectacle musical et dessiné de Nadia Nakhlé, porté par la Cie Traces & Signes. D'après le romain graphique du même nom de Nadia Nakhlé publié aux éditions Delcourt.

 

Un jour, la décision a été prise : Amel (« espoir » en arabe), orpheline de 12 ans élevée par ses grands-parents, partira. Elle échappera à la barbarie et elle sera heureuse. Il n‘est pas ici question de choix : son pays est en guerre. Pour Amel, partir signifie oublier la guerre et reprendre le chemin de l’école. Tout a été prévu : elle changera d'identité et deviendra Nina, la deuxième fille de la famille chargée de prendre soin d'elle. Nous suivons Amel dans ce long voyage vers l’inconnu et revenons sur son passé et ses souvenirs. Malheureusement, rien ne se déroulera comme prévu. A la frontière, Amel perd la famille qui l’accompagne. L‘enfant se retrouve seule et rencontre Bacem, un ancien soldat et musicien joueur de oud. L'enfant se lie d’amitié avec le soldat. Ensemble, ils traversent la douleur de l’exil et apprennent à se reconstruire.

Le spectalce associe projections animées, musique et création sonore immersive. Sur scène, sont présents le compositeur et interprète Mohamed Abozekry, au oud et Ludovic Yapoudjian au piano, ainsi que les comédiennes et chanteuses, Mayya Sanbar et Negar Hashemi qui portent le texte.

Spectacle proposé dans le cadre du Festival Transversales, édition "Itinérance" et en lien avec la journée mondiale des droits humains. À l’issue du spectacle, une vente de livres sera proposée par la librairie Critic.

Une exposition de planches de la bande-dessinée sera présentée sur la Mezzanine en lien avec le concert, du 7 décembre au 20 janvier.


Nadia Nakhlé Auteure, texte, dessin, mise en scène / Mohamed Abozekry Musique, oud interprète / Mayya Sanbar Comédienne, chanteuse
Negar Hashemi Comédienne / Chanteuse / Ludovic Yapaudjian Pianiste interprète / Stéphanie Verissimo Sound design & régie son
Gaëlle Fouquet Création Lumière, & régie générale  / Lorenzo Marcolini Assistant Lumière & régie / Ahlame Saoud Scénographie & costumes

SOUTIEN ET PARTENAIRES

Le Cube - Centre de création numérique - Production de l'exposition, Stereolux - Résidence de création et diffusion, Fonds Nouveaux médias du CNC, Soutien de l'auteure à l’écriture, Fonds de soutien Mission Cinéma de la Mairie de Paris, Soutien à l’écriture et au développement, L'Institut français de Meknès (Maroc), Dans le cadre de l’exposition «EXIL» de Nadia Nakhlé, Amnesty international - Commission des droits de l’enfant, La Cimade - Partenaire à la diffusion du projet

Festival Transversales - Itinérance

Image
Une boussoule dorée sur fond noir
Légende

© Service culturel

Contenu sous forme de paragraphes

Pour sa 12e édition, le festival Transversales s’empare de la notion d’itinérance : il s’agira d’interroger les formes artistiques et littéraires plaçant au premier plan le mouvement, le déplacement d’un lieu à un autre, d’un espace concret ou métaphorique à un autre.

Le point de départ de cette programmation est le thème du voyage, abordé de façon résolument engagée : il s’agira moins de mettre en lumière le voyage dans sa forme anodine et occidentalisée qu’est le tourisme, que des mobilités chargées d’une valeur forte, de l’exil à l’errance, en passant par l’itinérance ontologique ou métaphysique et les formes de quête de soi par le déplacement.

À petite ou grande échelle, de la déambulation urbaine et poétique aux migrations anciennes et contemporaines, de la flânerie dix-neuvièmiste à la psychogéographie situationniste, des divagations picaresques et aventureuses aux explorations fictives et réelles qui jalonnent notre histoire, le festival mettra au premier plan l’idée de mouvement : d’où part-on ? où arrive-t-on ? l’itinérance a-t-elle un point final ? par quoi est‑elle suscitée, et que produit-elle ?

Mots clés

Les femmes, l'art et la mer : des engagements divers

Image
Un petit poisson nage dans une mer pleine de déchets
Légende

© Naja Bertolt Jensen, Unsplash

Contenu sous forme de paragraphes

Anthropologue, co-directrice du département d’ethnologie de l’université de Bretagne Occidentale et commissaire d’exposition, Géraldine Le Roux est spécialiste des arts aborigènes et océaniens. Depuis plusieurs années, elle documente la perception culturelle des océans et le recyclage artistique des déchets marins. À ce titre, elle s’est engagée en 2020 dans un périple à la voile dans le Pacifique dont elle a tiré l’ouvrage Sea-Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution (2021, Indigène éditions), qui a obtenu le prix du Livre engagé pour la planète.

Sa conférence présentera le projet eXXpedition, tour du monde en voilier avec un équipage entièrement féminin dédié à l’étude et à la lutte contre la pollution plastique. Les pratiques et enjeux de cette forme de science participative seront discutés anthropologiquement afin de contextualiser les données relatives aux microdéchets plastiques et à l’éco-féminisme.

La conférence sera illustrée d’œuvres, notamment d’art des ghostnets, mouvement artistique novateur qui a émergé dans le nord de l’Australie il y a près de dix ans et qui s’est déployé dans le monde. Les artistes utilisent des filets de pêche perdus ou délestés en mer et les transforment en étonnantes œuvres d’art. Dans cette dynamique de protection des océans et de souveraineté culturelle, les femmes occupent un rôle essentiel.

 

En partenariat avec les mardis éco'solidaires de l’ESS cargo.

Image
Logo de l'ESSCargo

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

Image
Logo des Mardis de l'égalité

"Quelques-uns riaient, d'autres pleuraient, la plupart restaient silencieux"

Image
Photographie noir et blanc de 1946, montrant un photographe à bord d'un avion.
Légende

Photographe aérien audacieux, essai de la bombe atomique sur l'atoll de Bikini. 1946.
© Library of Congress Prints and Photographs Division Washington (LOT 15153, no. 67)

Contenu sous forme de paragraphes

Commissariat de Bruno Elisabeth.

Cette exposition explore la condition nucléaire de l’humanité au spectre de quelques représentations plastiques contemporaines. Les œuvres qui la composent évoquent les multiples facettes des capacités révélatoires, destructives et énergétiques de la radioactivité. Elles apportent  quelques éléments de réflexions afin d'appuyer l'idée que « nul besoin d'être un savant en physique atomique pour avoir le droit moral et politique de penser
le nucléaire ».

L'intérêt de ces œuvres et documents (photographies, films et affiches) sera de replacer la question nucléaire au sein du monde humain et de la réflexion plastique contemporaine. Les radionucléides qui sont maintenant partout tout en n'étant visibles nulle part, ou presque, prendront ici corps, sur les cimaises et les écrans. Leurs représentations nous aideront à dépasser le renoncement, afin d’étoffer une construction dialectique face aux pouvoirs technopolitiques et ainsi à éclairer certains des enjeux qui attendent l’humanité, notamment face à la gestion des millions de tonnes de déchets hautement radioactifs qui attend l’humanité pour les millénaires à venir.

Cette exposition présentera les œuvres de :

Renaud Auguste Dormeuil, Denis Briand, Jacques Castan, Bruce Conner, Dorian Degoutte, Julie Giraud, Isao Hashimoto, Nicolas Lelievre, Jurgen Nefzger, Jean-Gabriel Périot, Arzhel Prioul, Anaïs Tondeur.

 

Vernissage le 6 octobre à partir de 18h. Exposition présentée dans le cadre de la Fête de la Science.

Ambivalences #3 - Mutations politiques

Image
Le terme "ambivalences" écrit sur fond jaune
Légende

© Festival Maintenant

Contenu sous forme de paragraphes

Partant du postulat que la technologie n’est pas neutre, que son déploiement exponentiel impacte l’ensemble de notre écosystème, et que la place de l’art et de la culture est essentielle pour explorer ces questionnements et ces enjeux, Electroni[k], Stereolux et Oblique/s s’associent pour présenter un cycle de rencontres intitulé Ambivalences. Après deux premières saisons consacrées aux mutations environnementales puis aux mutations du vivant, ces rencontres auront cette année pour thème les mutations politiques.

La digitalisation progressive de nos sociétés engendre des transformations profondes dans de nombreux aspects de nos vies : accès à l’information, au savoir, à la culture, évolutions des rapports sociaux et économiques... Dès  lors, comment ces mutations modifient‑elles les rapports de force dans le champ social ? Quelles en sont les implications politiques ? Quels regards portent les artistes d’aujourd’hui sur ces mutations et de quelles manières utilisent‑ils ces technologies dans leur travail pour porter un discours politique et en révéler la dimension émancipatrice, aliénatrice ou subversive ?

Pauline Briand (journaliste, rédactrice et consultante) et Jean‑Paul Fourmentraux (Socio‑anthropologue et critique d’art, professeur à l’Université d'Aix-Marseille) seront les invité·es de ces rencontres. Une table ronde avec des artistes conclura l’après-midi.

Dans le cadre du festival Maintenant, festival arts, musique et nouvelles technologies, du 6 au 9 octobre 2022 à Rennes.