Service culturel

Photographie

Exposition - Transbordeuses

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Transbordeuses
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© Marjorie Gosset

Nouvelle date de vernissage : Mercredi 23 avril à 18h en présence de Marjorie Gosset.
Exposition prolongée jusqu'au vendredi 26 septembre 2025.

Transbordeuses

Exposition photographique de Marjorie Gosset

En lien avec la Mission Égalité de l'Université Rennes 2 et dans le cadre du programme de Rennes Métropole autour du #8mars. Soutenue par Unidivers, webzine culturel à Rennes et en Bretagne.

En 1906, à Cerbère, une petite ville à la frontière franco-espagnole, un groupe de travailleuses, appelées les transbordeuses, s’allonge sur les rails en signe de protestation. Elles transportent des marchandises entre l’Espagne et la France et réclament une augmentation de 25 centimes. Prêtes à risquer leur vie, elles tentent d'obtenir gain de cause. C’est la première grève de femmes en France. 

En 2020, Marjorie Gosset rencontre des femmes qui lui parlent pour la première fois de cette mémoire oubliée. Plus d’un siècle plus tard, elle décide de revisiter cette page d’Histoire pour révéler la force palpable que ces héritières dégagent. 

Jacqueline, 72 ans, fille de transbordeuse, évoque sa vie, ses peines et ses joies, puis présente ses amies. Marjorie photographie Jeannette, 89 ans, ancienne institutrice du village, qui raconte : « Bien sûr que ma grand-mère a fait grève, nous sommes d’un tempérament révolutionnaire. Quand le cheminot a vu toutes ces femmes allongées, il paraît qu’il a freiné, ça a fait un boucan terrible, et la machine s’est arrêtée… Et elles n’ont pas bougé ! ». Raymonde, 89 ans, se souvient de l’exploitation : « Écoute, il fallait remuer une tonne d’oranges pour avoir 1,20 franc. Et personne ne me fera taire ! Parce que moi, je l’ai vécu ! »

À travers ce projet de réappropriation photographique, Marjorie Gosset souhaite faire acte de transmission, en mêlant son univers photographique à leurs récits. C’est sa manière de faire renaître l’esprit émancipateur de ces mères et grands- mères, si inspirantes pour l’époque d’aujourd’hui.

Remerciements pour leur contribution aux partenaires du projet : le Passage Sainte-Croix à Nantes et Les Productions de la Main Verte.

 

Nouvelle date de vernissage : Mercredi 23 avril à 18h en présence de Marjorie Gosset.
Exposition prolongée jusqu'au vendredi 26 septembre 2025.

Mots clés

Rencontre | Erik Johansson

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visuel Above and beyond expo
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© Erik Johansson

Bonjour à toutes et tous,

En raison de la fermeture de l'Université suite à une mobilisation pour protester contre le manque de moyens alloués à l’enseignement supérieur et à la recherche, les conditions d’accueil du public sur le campus Villejean ne sont pas réunies. Nous sommes contraints d’annuler la visite de l'exposition Above and beyond par Erik Johansson prévue ce jeudi à 13h sur le campus, mais nous vous invitons tout de même à rencontrer l'artiste le temps de sa présence en France.

> Rdv jeudi 6 février à 14h30 à l'Arvor pour une rencontre avec le photographe Erik Johansson.

Cette rencontre est organisée conjointement par le service culturel et le département Arts plastiques, en écho à l’exposition photographique de Erik Johansson, « Above and Beyond » visible sur le campus du 13 janvier au 4 juillet 2025.
Rencontre en partenariat avec le festival Travelling 2025 et rendue possible par le précieux concours de l'Arvor.

Nous espérons vous retrouvez nombreuses et nombreux demain à l'Arvor,
L'équipe du service culturel
 

Rencontre avec Erik Johansson

En partenariat avec Travelling, festival de cinéma de Rennes Métropole et soutenue par Unidivers, webzine culturel à Rennes et en Bretagne

Cette rencontre est organisée conjointement par le service culturel et le département Arts plastiques, en écho à l’exposition photographique de Erik Johansson, « Above and Beyond » visible sur le campus jusqu'au 4 juillet 2025. 

Le photographe et artiste visuel suédois Erik Johansson est mondialement reconnu pour ses créations surréalistes où il combine des photographies pour donner naissance à des mondes uniques et captivants. Inspiré par des maîtres comme Magritte, Dalí, Rob Gonsalves, ou encore influencé par les photographes de Man Ray, il joue habilement avec les perspectives et la lumière pour créer un univers onirique et poétique, souvent traversé par des touches d'humour ou des éléments angoissants.


AUTOUR DE L'EXPOSITION

  • Visite commentée [Complète]

    en partenariat avec le département d’anglais, nous vous invitons à découvrir cette exposition lors d’une visite commentée par le photographe, le jeudi 6 février à 13h. Gratuit, sur réservation. [Annulé]

  • Pour sa 36e édition, Travelling fait rayonner le cinéma suédois à travers les images de sa capitale, Stockholm. Dans ce cadre, découvrez le film Pour l’éternité de Roy Andersson, présenté par Erik Johansson, le jeudi 6 février à 20h30 au Tambour. [Annulé]

 

Exposition | Étoile Rétine

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Photographie avec des couleurs intenses de Marguerite Bornhauser
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©Marguerite Bornhauser

Étoile rétine

Exposition photographique de Marguerite Bornhauser

Les séries de Marguerite Bornhauser, telles que « Plastic Colors », « Moisson rouge » et « When Black is Burned », montrent son obsession pour la couleur. Pour elle, la couleur n'est pas seulement un sujet, mais une manière de percevoir et de représenter le monde. 

Ses oeuvres capturent des fragments de vie quotidienne avec une esthétique unique, la parmi les photographes françaises contemporaines les plus importantes. Influencée par William Eggleston et Wolfgang Tillmans, Marguerite Bornhauser utilise la couleur pour transformer la réalité en images poétiques. Son premier projet majeur, « Plastic Colors », explore des tons artificiels intensifiés, tandis que « Moisson Rouge » et « When Black is Burned » présentent des couleurs plus subtiles, en raison de son intérêt pour les corps et les plantes. 

Elle joue avec la juxtaposition d'images pour révéler une complexité chromatique et crée des diptyques qui enrichissent son langage visuel. La photographe s'inspire également de Dashiell Hammett, Henri Matisse et Gaston Bachelard, partageant leur sensibilité à la couleur. Elle transforme la couleur en un processus créatif, explorant de nouveaux supports comme le Cibachrome et l'impression sur tissu, redéfinissant notre perception du monde.

Marguerite Bornhauser est représentée par la Galerie Carlos Carvalho (Portugal) et l’Agence FMA le bureau.

Exposition | MADJINI - les corps habités

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visuel Madjini - les corps habités
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© Bénédicte Kurzen

MADJINI - les corps habités

Exposition photographique de Bénédicte Kurzen

L'exposition MADJINI - les corps habités explore le monde invisible de Mayotte, peuplé de djinns, moinaissas et ancêtres malgaches. Cette île, au carrefour de l’océan Indien et du canal du Mozambique, incarne une France multiculturelle et hétérogène, que la métropole théorise tout en redoutant. Alors que les médias réduisent souvent Mayotte à la violence et à l’immigration, Bénédicte Kurzen révèle son univers caché, empreint de croyances animistes et musulmanes.

Devenu 101e département français en 2011, Mayotte subit de profonds bouleversements sociétaux, mais ses traditions spirituelles, piliers identitaires, subsistent dans la sphère privée. Bénédicte Kurzen, à travers des photographies vibrantes, retranscrit la magie de ce monde tout en poursuivant sa réflexion sur mythologies, animisme et croyances. Son récit ouvre une représentation poétique et alternative de Mayotte, questionnant nos visions de la réalité et du vivant.

Dans ce contexte contrasté, où le lagon idyllique côtoie des bidonvilles, les mythes et croyances de Mayotte interrogent les thèmes de l’appartenance, du patrimoine culturel mixte et les défis profonds du changement social et irréversible.


AUTOUR DE L'EXPOSITION

Exposition | Above and beyond

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visuel Above and beyond expo
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© Erik Johansson

L'exposition photographique Above and Beyond d'Erik Johansson est prolongée jusqu'au 28 septembre à l'Université Rennes 2.

Above and beyond

Exposition photographique d'Erik Johansson

En partenariat avec Travelling, festival de cinéma de Rennes Métropole et soutenue par Unidivers, webzine culturel à Rennes et en Bretagne

Le photographe et artiste visuel suédois Erik Johansson est mondialement reconnu pour ses créations surréalistes où il combine des photographies pour donner naissance à des mondes uniques et captivants. Inspiré par des maîtres comme Magritte, Dalí, Rob Gonsalves, ou encore influencé par les photogrammes de Man Ray, il joue habilement avec les perspectives et la lumière pour créer un univers onirique et poétique, souvent traversé par des touches d’humour ou des éléments angoissants.

Autodidacte, Erik Johansson découvre la photographie à 15 ans, lorsqu’il reçoit son premier appareil numérique, et se forme seul à la retouche d’images. Déjà passionné de dessin, il réalise qu’il peut transformer ses croquis imaginaires en compositions visuelles saisissantes grâce à l’alliance de la photographie et des techniques de montage numérique :
« Contrairement à la photographie traditionnelle, je ne capture pas des moments mais des idées. »

Ce processus minutieux, qui peut prendre des mois pour créer une seule image, permet de générer des lieux et des scènes à la fois réalistes et impossibles, un surréalisme fascinant et déroutant. Ses œuvres, aux détails impressionnants, sont à la fois un défi pour l’imaginaire et un émerveillement visuel, faisant de lui un véritable prestidigitateur de l’image.


AUTOUR DE L'EXPOSITION

  • Rencontre

    en partenariat avec le département d’Arts plastiques, nous vous invitons à une rencontre avec le photographe, le jeudi 6 février à 14h 30 à l'Arvor.

  • Pour sa 36e édition, Travelling fait rayonner le cinéma suédois à travers les images de sa capitale, Stockholm. Dans ce cadre, découvrez le film Pour l’éternité de Roy Andersson, présenté par Erik Johansson, le jeudi 6 février à 20h30 au Tambour. [Annulé]

 

Exposition | LÀ

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visuel expo Là Noé voisin
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© Noé Voisin

Exposition photographique de Noé voisin

Pour cette première exposition, Noé Voisin vous emmène au cœur de ses voyages.
Chacune de ces photographies représente un fragment de souvenir : au détour d’une rue au Viêt Nam, au milieu des montagnes au Népal, dans l’intimité des fjords de l’Islande.

Noé commence des études mais ne s’y trouve pas. Il souhaite ne plus simplement rêver, mais voyager, agir, ressentir. Il prend ses billets sur un coup de tête et, une fois arrivé, appelle ses parents :
« Je ne suis pas à Brest, je suis à Katmandou. »

En guise de titre à ses œuvres, Noé fait le choix de donner le moment exact et le lieu précis où les photographies ont été prises.

Quelques mois avant son voyage, le 29 novembre 2023, Noé écrit :
« Tous les jours mes projets changent. Sorte de quête constante de soi, de recherche infinie. Chaque jour je me persuade que je vais faire ce truc de ma vie, que je vais suivre cette destination, atteindre ce but, mais il n'en est jamais rien.

Alors aujourd’hui, j’ai envie de tester un truc, pour voir. Je vais suivre ce que je veux faire pour une fois (facile à dire dans l’instant, demain je voudrais faire autre chose).

Ce qui nous lie de Klapisch m’a donné envie de voyager alors pourquoi pas suivre ce truc-là.

Aujourd’hui, je décide que ce que j’écris là je vais le tenir : début 2024, je pars. J’ai tendance à trop en dire, à survendre des choses que je ne fais jamais alors cette fois-ci je n’en parle à personne. »

— Noé Voisin
Avec la collaboration de Sophie Le Luyer
 

Vernissage mardi 14 janvier à 18h dans le hall du Tambour. 
Cet événement sera l'occasion pour l'équipe du service culturel de vous présenter les événements à venir lors du second semestre.

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Distributions : Voisin Noé ; Université Rennes 2
Coproductions / Soutiens : Sophie Le Luyer ; Jeanne Hernandez

Exposition collective | « Quels problèmes les artistes éditeurices peuvent-iels résoudre ? »

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Visuel Atelier téméraire_a-f-1
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Atelier téméraire a-f-1 

Exposition collective | « Quels problèmes les artistes éditeurices peuvent-iels résoudre ? »

Avec les collectifs Atelier téméraire, Burn~Août, How to Become
Commissariat : Émeline Jaret & Yann Sérandour, galerie art & essai

La galerie art & essai invite trois collectifs d’artistes et auteur·rices-éditeur·rices français à s’installer au Cabinet du livre d’artiste de l'université Rennes 2 : Atelier Téméraire, Burn~Août, How to Become. Cette exposition s’intéresse aux formes de productions collectives dans les publications d’artistes récentes comme espaces d’un faire ensemble renouvelé. Elle propose une sélection d’éditions et d’ephemera comme autant d’exemples où la publication possède un rôle central dans la construction et la vie d’un collectif artistique. Empruntant son titre à la publication de l’un des collectifs invités : « Quels problèmes les artistes éditeurices peuvent-iels résoudre ? », elle met en relation les formes produites et les modalités d’organisation de ces collectifs qui témoignent de l’actualité de l’art à travers ses enjeux plastiques, économiques et politiques. 

 

Vernissage le mardi 5 novembre à 18h au Cabinet du livre d’artiste.

Contenu du texte déplié

 

Fondé en 2018, Atelier Téméraire est un collectif de graphistes-artistes qui déploie des pratiques éditoriales tournées vers la critique sociale, l’anarchisme et le design graphique comme outil politique. L’Atelier Téméraire publie des éditions souvent en risographie ou à l’aide d’imprimantes laser, parfois avec de la sérigraphie. Différentes collections y sont développées : des textes d’autrices féministes, des textes traitant de graphisme contemporain, des textes antifascistes ainsi que objets éditoriaux mêlant fiction et prise de position politique. Depuis 2023, une revue est initiée autour des pratiques du graphisme engagé.

 

Burn~Août est une maison d’édition associative fondée en 2020 et composée de cinq artistes et éditeurices regroupé·es en un collectif depuis 2019. Dans une de leurs publications, L’histoire de Semiotext(e), Sylvère Lotringer raconte ses rêves à Chris Kraus et dit que « les textes sont moins importants que les maillages qu’ils produisent ensemble ». Ce sont ces maillages qui intéressent Burn~Août dans un travail qui est avant tout un prétexte pour créer une force collective, imaginer des alternatives possibles à une société centrée sur l’exploitation, la croissance et le profit. Chaque projet que nous menons avec une artiste, une auteurice, une chercheureuse est pensé comme une collaboration, comme un acte de cocréation. Depuis 2020, Burn~Août a publié une vingtaine de publications, dont Vandalisme queer (Sara Ahmed, 2024) ; La morale de la Xerox (Clara Lobregat Balaguer et Florian Cramer, 2024) Politiser l’enfance (dir. Vincent Romagny, 2023).

 

How To Become (HTB) est une maison d’édition basée à Paris et en banlieue, créée en 2016 et devenue association en 2021. Elle est composée d’artistes et d’écrivain·es en majorité gouines. Reposant sur l’autogestion, elle publie de la littérature expérimentale ainsi qu’un choix de traductions d’auteur·ices non traduit·es en langue française. La « ligne éditoriale » d’HTB a pour objectif la diffusion de textes ancrés dans des pratiques queer-féministes et peu diffusé·es en France. HTB est aussi liée à un projet pédagogique : des ateliers d’écriture et de recherche à l’intérieur desquels les membres du collectif partagent leurs propres textes, traduisent collectivement des auteur·ices, arpentent des livres et discutent des subjectivités queers dans la littérature et dans l’art en s’intéressant aux formes spécifiques qu’elles produisent. Ces ateliers, gratuits et en mixité choisie (sans mecs cis hétéro), donnent lieu à la publication d’une revue dont le dernier numéro est le #5 : How To Become The Daughters of Darkness (2023).

Logo de La galerie art & essai
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Logo de La galerie art & essai © Camille Depalle

Mots clés

Exposition | The Levitation Project by Forgetmat 

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Personne qui vole
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AMERICAINE # 1 (Vélodrome National, SQY, France, 2022) © Forgetmat

THE LEVITATION PROJECT BY FORGETMAT
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE DE MATHIEU FORGET

 

Mathieu Forget alias Forgetmat est un artiste en mouvement.

Originaire de Paris, danseur, photographe et directeur artistique, il incarne une nouvelle vision de la danse autant digitale que réelle. Ancien joueur de tennis, Forgetmat aspire à promouvoir la liberté d’expression, le dépassement de soi-même et challenge notre perception du monde. Son art est de capturer en photo un moment éphémère de son mouvement en lévitation. Grâce à ses photos et ses vidéos, cet artiste pluridisciplinaire également connu sous le nom de « Flying Man » défie les lois de la physique et contribue à mélanger les styles. Il partage ses créations sur les réseaux sociaux et démocratise l’art avec sa galerie accessible dans le monde entier.

À travers ses mouvements il rend grâce à la musique, la photographie et le monde audiovisuel. Passionné par l’architecture, les lignes et les couleurs, Forgetmat met en valeur le monde qui l’entoure en créant des concepts vertigineux et poétiques. Après de nombreuses collaborations avec des artistes, athlètes et marques internationales, Forgetmat continue à aller à la rencontre de nouveaux univers créatifs et présente aujourd’hui son premier projet en nom propre, « The Levitation Project by Forgetmat ».

Cette exposition est produite par le service culturel de l’Université Rennes 2.


Exposition | Étoile Rétine

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Photographie avec des couleurs intenses de Marguerite Bornhauser
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©Marguerite Bornhauser

Étoile rétine

Exposition photographique de Marguerite Bornhauser

Les séries de Marguerite Bornhauser, telles que « Plastic Colors », « Moisson rouge » et « When Black is Burned », montrent son obsession pour la couleur. Pour elle, la couleur n'est pas seulement un sujet, mais une manière de percevoir et de représenter le monde. 

Ses oeuvres capturent des fragments de vie quotidienne avec une esthétique unique, la parmi les photographes françaises contemporaines les plus importantes. Influencée par William Eggleston et Wolfgang Tillmans, Marguerite Bornhauser utilise la couleur pour transformer la réalité en images poétiques. Son premier projet majeur, « Plastic Colors », explore des tons artificiels intensifiés, tandis que « Moisson Rouge » et « When Black is Burned » présentent des couleurs plus subtiles, en raison de son intérêt pour les corps et les plantes. 

Elle joue avec la juxtaposition d'images pour révéler une complexité chromatique et crée des diptyques qui enrichissent son langage visuel. La photographe s'inspire également de Dashiell Hammett, Henri Matisse et Gaston Bachelard, partageant leur sensibilité à la couleur. Elle transforme la couleur en un processus créatif, explorant de nouveaux supports comme le Cibachrome et l'impression sur tissu, redéfinissant notre perception du monde.

Marguerite Bornhauser est représentée par la Galerie Carlos Carvalho (Portugal) et l’Agence FMA le bureau.

Exposition | Traverser la nuit

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Paysage naturel de nuit et pointillés colorés
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© Sabatina Leccia

TRAVERSER LA NUIT, EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES BRODÉES PAR SABATINA LECCIA
En partenariat avec Sirennes, festival des cultures de l'imaginaire

Vernissage : le mardi 19 mars à 18h en présence de l’artiste

Les compositions de Sabatina Leccia donnent à voir des paysages étranges qui invitent à la déambulation onirique. Originaire du cap Corse, elle a passé enfant des heures entières à contempler ces montagnes qui se jettent dans la mer, à regarder les couleurs du ciel et les formes évanescentes des nuages.

Dans ses œuvres brodées comme dans ses photos et plus généralement dans son travail artistique, elle tente de s’affranchir de la technique pure pour mieux s’essayer à l’expérimentation : « J’aime les accidents, les images altérées, j’aime éprouver la matière de manière sensible et poétique. » Suite à l’obtention de la bourse Transverse 2022 (avec le soutien de l’Adagp et l’association Freelens) en binôme avec la photographe Clara Chichin, elle commence à intégrer la photographie dans son travail. « À la suite de notre collaboration, j’ai tout de suite voulu expérimenter la matière photo avec les techniques que j’utilisais auparavant dans mes dessins contemporains, à savoir la broderie ou le perçage du papier à l’aiguille. Je trouve qu’elles viennent sublimer et poétiser certainement les détails. »

Depuis 2022, Sabatina Leccia développe également ses propres paysages photographiques en associant plusieurs images entre elles, en modifiant les couleurs puis en les brodant et en les perforant pour créer des paysages troublants et chimériques. Pour la Chambre claire, elle a conçu spécialement 23 tirages issues de sa série TRAVERSER LA NUIT. Elle propose ainsi au regard une constellation d’images hybrides qui peuvent faire penser à des images « rêvées » que nous fabriquons la nuit. Ce moment d’abandon où les repères se perdent et permettent la rencontre et la fusion de territoires et d’énergies inattendus.


ATELIER
Étudiant·es et personnels de Rennes 2, initiez-vous à la broderie sur photo avec Sabatina Leccia. Infos et inscriptions.


La saison culturelle de l'Université Rennes 2 est soutenue par le webzine culturel Unidivers.

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