Service culturel

Photographie

Exposition - Transbordeuses

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Transbordeuses
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© Marjorie Gosset

Transbordeuses

Exposition photographique de Marjorie Gosset

En lien avec la Mission Égalité de l'Université Rennes 2 et dans le cadre du programme de Rennes Métropole autour du #8mars. Soutenue par Unidivers, webzine culturel à Rennes et en Bretagne. Événement inscrit à l'agenda de « Cet été à Rennes ». 

En 1906, à Cerbère, une petite ville à la frontière franco-espagnole, un groupe de travailleuses, appelées les transbordeuses, s’allonge sur les rails en signe de protestation. Elles transportent des marchandises entre l’Espagne et la France et réclament une augmentation de 25 centimes. Prêtes à risquer leur vie, elles tentent d'obtenir gain de cause. C’est la première grève de femmes en France. 

En 2020, Marjorie Gosset rencontre des femmes qui lui parlent pour la première fois de cette mémoire oubliée. Plus d’un siècle plus tard, elle décide de revisiter cette page d’Histoire pour révéler la force palpable que ces héritières dégagent. 

Jacqueline, 72 ans, fille de transbordeuse, évoque sa vie, ses peines et ses joies, puis présente ses amies. Marjorie photographie Jeannette, 89 ans, ancienne institutrice du village, qui raconte : « Bien sûr que ma grand-mère a fait grève, nous sommes d’un tempérament révolutionnaire. Quand le cheminot a vu toutes ces femmes allongées, il paraît qu’il a freiné, ça a fait un boucan terrible, et la machine s’est arrêtée… Et elles n’ont pas bougé ! ». Raymonde, 89 ans, se souvient de l’exploitation : « Écoute, il fallait remuer une tonne d’oranges pour avoir 1,20 franc. Et personne ne me fera taire ! Parce que moi, je l’ai vécu ! »

À travers ce projet de réappropriation photographique, Marjorie Gosset souhaite faire acte de transmission, en mêlant son univers photographique à leurs récits. C’est sa manière de faire renaître l’esprit émancipateur de ces mères et grands- mères, si inspirantes pour l’époque d’aujourd’hui.

Remerciements pour leur contribution aux partenaires du projet : le Passage Sainte-Croix à Nantes et Les Productions de la Main Verte.

Mots clés

Atelier - À l'origine du cœur

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Photographie d'un cœur en argentique
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© Collectif Trigone

À l'origine du cœur

Réservé aux étudiants et étudiantes Rennes 2

Atelier / performance photographique du collectif Trigone - Marianne Thazet, Anthony Jean et Paul Baudon

Étudiantes et étudiants de Rennes 2, une caravane-laboratoire s’installe au cœur du campus pour vous inviter à une expérience singulière : déclencher une photographie grâce à votre battement de cœur !

À l’origine, un battement cardiaque est dû à une impulsion électrique. À l’origine, une photographie est un déplacement de photons sur une surface sensible. 

Depuis 2019, le projet À l’Origine du Cœur explore un phénomène biologique fondamental : le battement cardiaque, pour en faire le moteur d’une création photographique inédite. 

En reliant la pulsation cardiaque à la production d’une image photographique, nous cherchons à matérialiser l’invisible : le rythme de la vie sous sa forme la plus organique. La recherche d’un procédé expérimental nous a permis de permettre à tout un chacun de réaliser une image d’un battement de cœur à un instant T de sa vie.

Au-delà de la magie et de la poésie que chacun perçoit, il est proposé au public de vivre cette expérience, afin de composer une œuvre participative et collective.

Exposition - Symptomicon

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visuel com Symptomicon
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© Béatrice Biron

Symptomicon

Exposition photographique de Béatrice Biron

En partenariat avec l’association étudiante Multiregard et dans le cadre du Festival Off Glaz

Inspirée du style Harcourt, célèbre pour ses portraits en noir et blanc sculptés par la lumière, Symptomicon détourne cette esthétique pour sonder les profondeurs de l’identité humaine. Ce projet, porté par Béatrice Biron, étudiante en psychologie, interroge la complexité de la personnalité : ce que nous montrons, ce que nous taisons, et ce que les autres perçoivent.

Chaque modèle est photographié en trois temps, incarnant les instances freudiennes du ça, du moi et du surmoi. Le premier portrait, uniforme et frontal, révèle le « soi social », ce que l’on accepte d’offrir au regard d’autrui. Le second, plus intime, s’attache à dévoiler une part cachée, entre fragilité, rêve et désir. Enfin, le dernier cliché propose une interprétation libre du modèle, telle que l’artiste le perçoit.

À l’heure où l’image façonne nos rapports, Symptomicon explore les tensions entre apparence et intériorité, visibilité et oubli. C’est une invitation à regarder autrement celles et ceux qui nous entourent et à s’interroger : Que connaissons-nous vraiment des autres, au-delà de ce qu’iels veulent bien laisser paraître ?

À noter : Cette exposition s’inscrit dans le Festival Off Glaz, événement photographique alternatif et engagé, porté par l'association étudiante Multiregard, en parallèle du festival Glaz, autour du thème commun : Des actes d’amour et de rébellion. Plus d’informations.

Appel à projet : Vous êtes étudiantes ou étudiants et vous souhaitez exposer sur la Mezzanine ? Contactez : laura.donnet [at] univ-rennes2.fr (laura[dot]donnet[at]univ-rennes2[dot]fr) !

Exposition - Julian & Jonathan

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Jonathan, sur un fauteuil dans la neige
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Jonathan, février 2010 © Sarah Mei Herman

Julian & Jonathan

Exposition photographique de Sarah Mei Herman

Dans le cadre de GLAZFESTIVAL #2

« Commencé en 2005, Julian & Jonathan est mon travail le plus vaste, retraçant la relation entre mon père, Julian, et mon demi-frère, Jonathan. Jonathan a 20 ans de moins que moi, et mes souvenirs d’enfance avec mon père ont trouvé - dans une certaine mesure - un écho dans l’expérience de Jonathan. Je m’intéresse à la relation triangulaire entre nous trois, à la proximité changeante et à la distance que nous partageons, ainsi qu’à cette sensation particulière d’observer un monde auquel je n’appartiens pas tout à fait. 

Au fil des années, la dynamique entre eux - et nous - a fluctué. Parfois, ils étaient proches et, d’autres fois, plus distants. Ils ont tous deux affronté les difficultés liées à la perte d’un être cher et à ses nombreuses conséquences douloureuses. Mes images de Jonathan tout au long de sa jeunesse, qu’il soit seul ou avec notre père, racontent ces changements et ces évolutions.

À chaque séance photo, j’essaie de me rapprocher de lui, d’établir un lien, de comprendre son monde intérieur. Parfois, la résistance qu’il oppose ne fait qu’alimenter ma curiosité et mon désir d’en savoir plus. Ce projet parle autant de moi et de ma famille que de nos univers distincts. » 

- Sarah Mei Herman


À VOIR AUSSI.

  • GLAZFESTIVAL #2 Rencontres Internationales de la Photographie Rennes Bretagne. Cette deuxième édition, sur le thème Des actes d’amour et de rébellion, se déroule du 17 novembre 2025 au 4 janvier 2026 à Rennes et en Ille-et-Vilaine

    Plus d’infos.

  • Découvrez le spectacle LEPERE : combat(s) choisi(s) de la compagnie Mordre ta joue.

     

Exposition - The Garden

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Visuel The Garden, un enfant sur un fautueil vert, fixe la caméra et est entouré de verdure, haute herbes et fleurs
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Lila © Siân Davey

The Garden

Exposition photographique de Siân Davey

Dans le cadre du cycle Verdoyons ! #5 et de Glazfestival #2 

« Et si nous remplissions notre jardin de fleurs sauvages et d’abeilles, et que nous invitions les gens que nous rencontrons
par‑dessus le mur du jardin à entrer pour que tu les photographies ? » 

C’est ce que déclara Luke, le fils de Siân Davey, durant l’hiver 2020, dans la cuisine, alors que le jardin arrière de la maison était abandonné depuis au moins dix ans. Ce qui suivit fut un pèlerinage : un acte continu visant à cultiver un espace fondé sur l’amour, une offrande révérencieuse à l’humanité. C’est ainsi qu’est né The Garden

Ensemble, ils ont transformé leur jardin en un havre de fleurs sauvages issues de graines et de bulbes d’origine locale, favorisant la biodiversité.

Lorsque le jardin a fleuri, Siân et Luke ont invité celles et ceux qui se trouvaient de l’autre côté du mur. Ils ont capturé des moments de réflexion et d’intimité partagés entre familles, amis et couples. The Garden était né : un espace pour le chagrin, la guérison, la joie et la connexion.


AUTOUR DE L'EXPOSITION

  • GLAZFESTIVAL #2 Rencontres Internationales de la Photographie Rennes Bretagne. Cette deuxième édition, sur le thème Des actes d’amour et de rébellion, se déroule du 17 novembre 2025 au 4 janvier 2026 à Rennes et en Ille-et-Vilaine. Plus d’infos sur glaz-festival.com

     

 

Exposition - Invisibles. La beauté dans l'ombre

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photo d'une femme dont on voit le visga derrière un plastique transparent, avec des fleurs et des pétales devant. La photo illustre la claustrophobie, qui est le nom de la photo
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© Morgane Reboul 

Invisibles. La beauté dans l'ombre

Exposition photographique de Morgane Reboul

À travers une série de sept portraits, Invisibles explore les peurs universelles que chacun porte en soi. Chaque image incarne une phobie, transformée en une vision esthétique et poétique. Nous pourrions d’abord être captivés par la beauté des visages, des couleurs et des textures, avant de découvrir que ces portraits révèlent des émotions plus sombres. Ce contraste entre l’apparence séduisante et la signification profonde invite à une réflexion sur nos propres angoisses, souvent cachées mais partagées. 

En déballant symboliquement ces sentiments refoulés, Invisibles cherche à transformer l’effroi en une forme d’art contemplatif. Une invitation à regarder autrement ce qui nous effraie, et à trouver, dans l’ombre, une part de lumière. Car même dans l’ombre de vos peurs, une lumière attend d’émerger.

Appel à projet : Vous êtes étudiantes ou étudiants et vous souhaitez exposer sur la Mezzanine ? Contactez le service culturel !

Rencontre - Erik Johansson

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visuel Above and beyond expo
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© Erik Johansson

Bonjour à toutes et tous,

En raison de la fermeture de l'Université suite à une mobilisation pour protester contre le manque de moyens alloués à l’enseignement supérieur et à la recherche, les conditions d’accueil du public sur le campus Villejean ne sont pas réunies. Nous sommes contraints d’annuler la visite de l'exposition Above and beyond par Erik Johansson prévue ce jeudi à 13h sur le campus, mais nous vous invitons tout de même à rencontrer l'artiste le temps de sa présence en France.

> Rdv jeudi 6 février à 14h30 à l'Arvor pour une rencontre avec le photographe Erik Johansson.

Cette rencontre est organisée conjointement par le service culturel et le département Arts plastiques, en écho à l’exposition photographique de Erik Johansson, « Above and Beyond » visible sur le campus du 13 janvier au 4 juillet 2025.
Rencontre en partenariat avec le festival Travelling 2025 et rendue possible par le précieux concours de l'Arvor.

Nous espérons vous retrouvez nombreuses et nombreux demain à l'Arvor,
L'équipe du service culturel
 

Rencontre avec Erik Johansson

En partenariat avec Travelling, festival de cinéma de Rennes Métropole et soutenue par Unidivers, webzine culturel à Rennes et en Bretagne

Cette rencontre est organisée conjointement par le service culturel et le département Arts plastiques, en écho à l’exposition photographique de Erik Johansson, « Above and Beyond » visible sur le campus jusqu'au 4 juillet 2025. 

Le photographe et artiste visuel suédois Erik Johansson est mondialement reconnu pour ses créations surréalistes où il combine des photographies pour donner naissance à des mondes uniques et captivants. Inspiré par des maîtres comme Magritte, Dalí, Rob Gonsalves, ou encore influencé par les photographes de Man Ray, il joue habilement avec les perspectives et la lumière pour créer un univers onirique et poétique, souvent traversé par des touches d'humour ou des éléments angoissants.


AUTOUR DE L'EXPOSITION

  • Visite commentée [Complète]

    en partenariat avec le département d’anglais, nous vous invitons à découvrir cette exposition lors d’une visite commentée par le photographe, le jeudi 6 février à 13h. Gratuit, sur réservation. [Annulé]

  • Pour sa 36e édition, Travelling fait rayonner le cinéma suédois à travers les images de sa capitale, Stockholm. Dans ce cadre, découvrez le film Pour l’éternité de Roy Andersson, présenté par Erik Johansson, le jeudi 6 février à 20h30 au Tambour. [Annulé]

 

Exposition - Étoile Rétine

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Photographie avec des couleurs intenses de Marguerite Bornhauser
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©Marguerite Bornhauser

Étoile rétine

Exposition photographique de Marguerite Bornhauser

Les séries de Marguerite Bornhauser, telles que « Plastic Colors », « Moisson rouge » et « When Black is Burned », montrent son obsession pour la couleur. Pour elle, la couleur n'est pas seulement un sujet, mais une manière de percevoir et de représenter le monde. 

Ses oeuvres capturent des fragments de vie quotidienne avec une esthétique unique, la parmi les photographes françaises contemporaines les plus importantes. Influencée par William Eggleston et Wolfgang Tillmans, Marguerite Bornhauser utilise la couleur pour transformer la réalité en images poétiques. Son premier projet majeur, « Plastic Colors », explore des tons artificiels intensifiés, tandis que « Moisson Rouge » et « When Black is Burned » présentent des couleurs plus subtiles, en raison de son intérêt pour les corps et les plantes. 

Elle joue avec la juxtaposition d'images pour révéler une complexité chromatique et crée des diptyques qui enrichissent son langage visuel. La photographe s'inspire également de Dashiell Hammett, Henri Matisse et Gaston Bachelard, partageant leur sensibilité à la couleur. Elle transforme la couleur en un processus créatif, explorant de nouveaux supports comme le Cibachrome et l'impression sur tissu, redéfinissant notre perception du monde.

Marguerite Bornhauser est représentée par la Galerie Carlos Carvalho (Portugal) et l’Agence FMA le bureau.

Exposition - MADJINI - les corps habités

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visuel Madjini - les corps habités
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© Bénédicte Kurzen

MADJINI - les corps habités

Exposition photographique de Bénédicte Kurzen

L'exposition MADJINI - les corps habités explore le monde invisible de Mayotte, peuplé de djinns, moinaissas et ancêtres malgaches. Cette île, au carrefour de l’océan Indien et du canal du Mozambique, incarne une France multiculturelle et hétérogène, que la métropole théorise tout en redoutant. Alors que les médias réduisent souvent Mayotte à la violence et à l’immigration, Bénédicte Kurzen révèle son univers caché, empreint de croyances animistes et musulmanes.

Devenu 101e département français en 2011, Mayotte subit de profonds bouleversements sociétaux, mais ses traditions spirituelles, piliers identitaires, subsistent dans la sphère privée. Bénédicte Kurzen, à travers des photographies vibrantes, retranscrit la magie de ce monde tout en poursuivant sa réflexion sur mythologies, animisme et croyances. Son récit ouvre une représentation poétique et alternative de Mayotte, questionnant nos visions de la réalité et du vivant.

Dans ce contexte contrasté, où le lagon idyllique côtoie des bidonvilles, les mythes et croyances de Mayotte interrogent les thèmes de l’appartenance, du patrimoine culturel mixte et les défis profonds du changement social et irréversible.


AUTOUR DE L'EXPOSITION

Exposition - Above and beyond

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visuel Above and beyond expo
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© Erik Johansson

L'exposition photographique Above and Beyond d'Erik Johansson est prolongée jusqu'au 28 septembre à l'Université Rennes 2.

Above and beyond

Exposition photographique d'Erik Johansson

Soutenue par Unidivers, webzine culturel à Rennes et en Bretagne. Événement inscrit à l'agenda de « Cet été à Rennes ». 

Le photographe et artiste visuel suédois Erik Johansson est mondialement reconnu pour ses créations surréalistes où il combine des photographies pour donner naissance à des mondes uniques et captivants. Inspiré par des maîtres comme Magritte, Dalí, Rob Gonsalves, ou encore influencé par les photogrammes de Man Ray, il joue habilement avec les perspectives et la lumière pour créer un univers onirique et poétique, souvent traversé par des touches d’humour ou des éléments angoissants.

Autodidacte, Erik Johansson découvre la photographie à 15 ans, lorsqu’il reçoit son premier appareil numérique, et se forme seul à la retouche d’images. Déjà passionné de dessin, il réalise qu’il peut transformer ses croquis imaginaires en compositions visuelles saisissantes grâce à l’alliance de la photographie et des techniques de montage numérique :
« Contrairement à la photographie traditionnelle, je ne capture pas des moments mais des idées. »

Ce processus minutieux, qui peut prendre des mois pour créer une seule image, permet de générer des lieux et des scènes à la fois réalistes et impossibles, un surréalisme fascinant et déroutant. Ses œuvres, aux détails impressionnants, sont à la fois un défi pour l’imaginaire et un émerveillement visuel, faisant de lui un véritable prestidigitateur de l’image.

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