Sciences humaines et sociales

Projection en ligne | Mon lapin bleu

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Affiche du film Mon lapin bleu de Gérard Alle 
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Affiche du film Mon lapin bleu de Gérard Alle 

DOCUMENTAIRE DE GÉRARD ALLE

On est au bout du monde. Yvonne, la patronne du café, sert des petits rouges aux joueurs de cartes, vend du pain, moud du poivre, trouve le mot juste, la phrase qui sauve la journée. Elle est née dans la maison, il y a quatre-vingts ans. Elle a voyagé, mais a décidé, un jour, d’attendre ici que le monde vienne à elle. Miracle quotidien. Une Mexicaine traverse le bar d’une démarche chaloupée. Un client triste retrouve le sourire. Parfois, c’est tout le bar qui jubile. Il n’y a pas de hasard : « Tous ceux qui entrent chez moi, c’est qu’ils le méritent ! » Pourtant, sur la route, les voitures passent à toute vitesse, indifférentes. Coquillages et mots d’esprit à déguster. La mer n’est pas loin. La poésie non plus. On est au début du monde.

Réalisateur : Gérard Alle / Auteur : Gérard Alle / Durée : 52 minutes / Pays : France
Productrice : Laurence Ansquer / Producteur délégué : Tita Productions / Coproducteur : TVR, Tébéo, Tébésud
Diffusion : TVR, Tébéo, Tébésud / Tournage : Pouldreuzic / Année : 2013


Sur une proposition de la compagnie C’hoari.

Projection en lien avec le spectacle de danse Barrez programmé dans le cadre du festival Waterproof, plongez dans la danse !

Projection en ligne, en accès libre du lundi 23 janvier au dimanche 5 février sur L'Aire d'U, la web-tv de l'Université Rennes 2 (www.lairedu.fr).
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Festival Transversales - Itinérance

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Une boussoule dorée sur fond noir
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© Service culturel

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Pour sa 12e édition, le festival Transversales s’empare de la notion d’itinérance : il s’agira d’interroger les formes artistiques et littéraires plaçant au premier plan le mouvement, le déplacement d’un lieu à un autre, d’un espace concret ou métaphorique à un autre.

Le point de départ de cette programmation est le thème du voyage, abordé de façon résolument engagée : il s’agira moins de mettre en lumière le voyage dans sa forme anodine et occidentalisée qu’est le tourisme, que des mobilités chargées d’une valeur forte, de l’exil à l’errance, en passant par l’itinérance ontologique ou métaphysique et les formes de quête de soi par le déplacement.

À petite ou grande échelle, de la déambulation urbaine et poétique aux migrations anciennes et contemporaines, de la flânerie dix-neuvièmiste à la psychogéographie situationniste, des divagations picaresques et aventureuses aux explorations fictives et réelles qui jalonnent notre histoire, le festival mettra au premier plan l’idée de mouvement : d’où part-on ? où arrive-t-on ? l’itinérance a-t-elle un point final ? par quoi est‑elle suscitée, et que produit-elle ?

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Les femmes, l'art et la mer : des engagements divers

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Un petit poisson nage dans une mer pleine de déchets
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© Naja Bertolt Jensen, Unsplash

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Anthropologue, co-directrice du département d’ethnologie de l’université de Bretagne Occidentale et commissaire d’exposition, Géraldine Le Roux est spécialiste des arts aborigènes et océaniens. Depuis plusieurs années, elle documente la perception culturelle des océans et le recyclage artistique des déchets marins. À ce titre, elle s’est engagée en 2020 dans un périple à la voile dans le Pacifique dont elle a tiré l’ouvrage Sea-Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution (2021, Indigène éditions), qui a obtenu le prix du Livre engagé pour la planète.

Sa conférence présentera le projet eXXpedition, tour du monde en voilier avec un équipage entièrement féminin dédié à l’étude et à la lutte contre la pollution plastique. Les pratiques et enjeux de cette forme de science participative seront discutés anthropologiquement afin de contextualiser les données relatives aux microdéchets plastiques et à l’éco-féminisme.

La conférence sera illustrée d’œuvres, notamment d’art des ghostnets, mouvement artistique novateur qui a émergé dans le nord de l’Australie il y a près de dix ans et qui s’est déployé dans le monde. Les artistes utilisent des filets de pêche perdus ou délestés en mer et les transforment en étonnantes œuvres d’art. Dans cette dynamique de protection des océans et de souveraineté culturelle, les femmes occupent un rôle essentiel.

 

En partenariat avec les mardis éco'solidaires de l’ESS cargo.

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Logo de l'ESSCargo

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

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Logo des Mardis de l'égalité

¡Ni una menos! Combattre les violences machistes : de la loi à sa mise en œuvre. Le cas espagnol.

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Une fresque street art montrant trois visages de femmes en noir et blanc
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© Dimitar Belchev, Unsplash

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Conférence de Glòria Casas Vila, sociologue à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Depuis presque vingt ans, l’État espagnol dispose d’une des législations contre les violences machistes les plus avancées en Europe. Après des décennies de luttes féministes, une loi-cadre de mesures de protection intégrale a été promulguée. Cette loi, ainsi que d’autres lois régionales, ont signifié un changement politique majeur, passant d’un paradigme juridique androcentrique à un paradigme d’inspiration féministe.

Les avancées en termes d’obtention de nouveaux droits pour les femmes sont indéniables. Cependant, loin d’une vision acritique de ce qui se passe dans ce pays voisin, il est important de signaler les obstacles dans la mise en œuvre de la loi : coupes budgétaires au temps de l’austérité, manque de formation des professionnel·les, maintien des stéréotypes sexistes, violences institutionnelles, résistances explicites de la part des partis d’extrême droite. Plus spécifiquement, quand les victimes ont des enfants avec leurs agresseurs, elles doivent faire face à l’injonction à la « coparentalité » qui les empêche d’obtenir une réelle séparation. Femmes et enfants continuent à vivre des violences post-séparation face aux intouchables « droits des pères ».


Cette conférence sera suivie, à 20h, du spectacle gratuit de danse flamenco Laboratoria : Y perdi mi centro.

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

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Logo des Mardis de l'égalité

Rosemary Standley - Coal Miners Songs. COMPLET

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Rosemary Standley utilise une chaussure rouge comme combiné téléphonique.
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Rosemary Standley © C.Beryl Caizz

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Date complète. Des billets au Tarif Sortir ! seront en vente sur place le soir de l'événement.  

Avant d’arriver sur les hautes cimes de Moriarty, Rosemary Standley a gravi en parallèle le versant ô combien luxuriant du folk américain, en suivant notamment les traces de son père musicien Wayne Standley, et celui, escarpé mais pas moins fertile, du chant lyrique. Loin de se conformer à l’impératif monomaniaque de sa seule carrière au sein de Moriarty avec qui elle a tourné dans le monde entier, elle ne cesse de s’ouvrir des pistes de recherche et de varier les plaisirs, que ce soit avec Birds on a wire, ou en se promenant aux points de jonction avec le théâtre et le cinéma, ou encore en se ménageant des échappées belles qui lui creusent d’autres perspectives musicales (classique, folk, baroque, musique réunionnaise, ...).

Dans le projet Coal Miners Songs qu’elle présente au Tambour à l’occasion de Treuzkas, Rosemary Standley et son père redonnent vie à des chants nés dans les mines de charbon aux États-Unis. S’il n’existe pas à proprement parler de répertoire de chants de mineurs, ces chansons donnent toutefois à entendre et ressentir leurs conditions de travail, le système mis en place dans les mines et la vie qui s’y déploie, ainsi que le début des mouvements de grève.


Distribution :

Rosemary Standley (Chant)
Wayne Standley (chant, guitare, banjo, harmonica)
Jennifer Hutt (Violon, mandoline)
Anne Laurin (ingénieure son)

 

Concert proposé en collaboration avec TREUZKAS, journée de recherche réunissant des acteurs spécialisés dans les musiques traditionnelles. Journée pilotée par le Pont supérieur et le département de musicologie de l’Université Rennes 2.

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Bannière Treuzkas

Rencontre avec Marie-Hélène Lafon

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Marie-Hélène Lafon
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© Marie-Hélène Lafon, 2020, Olivier Roller

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Labourer le texte, ruminer les mots, écrire le monde rural. Rencontre avec Marie-Hélène Lafon.

En suivant les chemins d’écriture tracés par Marie-Hélène Lafon, son lecteur est entraîné au bord de la Santoire, au plus profond du Cantal dont elle est originaire. Il saisit à travers ses phrases quelque chose de l’intimité des gens du pays, de ces derniers Indiens dont il faut traduire les silences, figures vacillantes d’un monde qui s’éteint, vrais humains aussi, pétris de la terre dont ils sont issus. Cette rencontre sera l’occasion d’interroger la place de la ruralité dans l’œuvre de Marie-Hélène Lafon. Quel rôle a joué l’origine rurale dans la venue à l’écriture ?  Pourquoi et comment écrire le monde des campagnes aujourd’hui ? Jusqu’à quel point la langue inventée par Marie-Hélène Lafon est-elle travaillée par les rythmes, les sons, les gestes et les émotions de la ruralité ?

Avant d’obtenir en 2020 le prix Renaudot pour Histoire du fils, Marie-Hélène Lafon a publié plusieurs nouvelles et romans parmi lesquels Le Soir du chien (2001 ; prix Renaudot des lycéens), Les Derniers Indiens (2008), L’Annonce (2009 ; adapté pour la télévision en 2015), Les Pays (2012), Joseph (2014), Nos Vies (2017).

La rencontre sera animée par Cécile Rochelois, maître de conférences à l'Université de Pau et Dominique Vaugeois, professeure à l’Université Rennes 2.

Dans le cadre du colloque Littérature et ruralité II : voix et perspectives, en collaboration avec les laboratoires CELLAM et ALTER.

Imaginer le futur : regards de la SF sur les inégalités climatiques

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Eruption de lave et banquise
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Ces dernières années ont été marquées par une crise sanitaire mondiale, et notre quotidien reste troublé par les conséquences de cette pandémie. Dans le même temps, les experts et expertes du climat continuent d’alerter sur le réchauffement de notre planète et ses retombées dramatiques.

L’anticipation de nos futurs possibles fait partie du quotidien des auteur·ices de littératures de l’imaginaire. Quels regards portent-ils et elles sur ces contextes et leurs conséquences ? Comment vivre ensemble, refaire lien entre humains mais aussi avec la nature, et comment lutter contre les inégalités causées par ces crises ?

Biologiste de formation, Étienne Cunge est un expert dans le domaine du développement durable. Dans son travail comme dans ses écrits, il questionne les innovations scientifiques émergentes, bio et nanotechnologies, ainsi que leurs conséquences sociétales possibles. Il a publié en 2021 le roman Symphonie Atomique aux Éditions Critic.

Romancière et novelliste, Émilie Querbalec explore dans ses textes les thèmes de la mémoire, de la transmission, de la culture et de l’identité, le rapport à l’autre et à la nature. Son roman Quitter les monts d’Automne (2020, Albin Michel), a reçu le prix Rosny Aîné et a été nominé au Grand Prix de l’Imaginaire et au prix Utopiales.

 

Table-ronde proposée dans le cadre du Mois de l'Imaginaire et de la Fête de la Science, en partenariat avec la librairie Critic.

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

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"Quelques-uns riaient, d'autres pleuraient, la plupart restaient silencieux"

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Photographie noir et blanc de 1946, montrant un photographe à bord d'un avion.
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Photographe aérien audacieux, essai de la bombe atomique sur l'atoll de Bikini. 1946.
© Library of Congress Prints and Photographs Division Washington (LOT 15153, no. 67)

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Commissariat de Bruno Elisabeth.

Cette exposition explore la condition nucléaire de l’humanité au spectre de quelques représentations plastiques contemporaines. Les œuvres qui la composent évoquent les multiples facettes des capacités révélatoires, destructives et énergétiques de la radioactivité. Elles apportent  quelques éléments de réflexions afin d'appuyer l'idée que « nul besoin d'être un savant en physique atomique pour avoir le droit moral et politique de penser
le nucléaire ».

L'intérêt de ces œuvres et documents (photographies, films et affiches) sera de replacer la question nucléaire au sein du monde humain et de la réflexion plastique contemporaine. Les radionucléides qui sont maintenant partout tout en n'étant visibles nulle part, ou presque, prendront ici corps, sur les cimaises et les écrans. Leurs représentations nous aideront à dépasser le renoncement, afin d’étoffer une construction dialectique face aux pouvoirs technopolitiques et ainsi à éclairer certains des enjeux qui attendent l’humanité, notamment face à la gestion des millions de tonnes de déchets hautement radioactifs qui attend l’humanité pour les millénaires à venir.

Cette exposition présentera les œuvres de :

Renaud Auguste Dormeuil, Denis Briand, Jacques Castan, Bruce Conner, Dorian Degoutte, Julie Giraud, Isao Hashimoto, Nicolas Lelievre, Jurgen Nefzger, Jean-Gabriel Périot, Arzhel Prioul, Anaïs Tondeur.

 

Vernissage le 6 octobre à partir de 18h. Exposition présentée dans le cadre de la Fête de la Science.

Ambivalences #3 - Mutations politiques

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Le terme "ambivalences" écrit sur fond jaune
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© Festival Maintenant

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Partant du postulat que la technologie n’est pas neutre, que son déploiement exponentiel impacte l’ensemble de notre écosystème, et que la place de l’art et de la culture est essentielle pour explorer ces questionnements et ces enjeux, Electroni[k], Stereolux et Oblique/s s’associent pour présenter un cycle de rencontres intitulé Ambivalences. Après deux premières saisons consacrées aux mutations environnementales puis aux mutations du vivant, ces rencontres auront cette année pour thème les mutations politiques.

La digitalisation progressive de nos sociétés engendre des transformations profondes dans de nombreux aspects de nos vies : accès à l’information, au savoir, à la culture, évolutions des rapports sociaux et économiques... Dès  lors, comment ces mutations modifient‑elles les rapports de force dans le champ social ? Quelles en sont les implications politiques ? Quels regards portent les artistes d’aujourd’hui sur ces mutations et de quelles manières utilisent‑ils ces technologies dans leur travail pour porter un discours politique et en révéler la dimension émancipatrice, aliénatrice ou subversive ?

Pauline Briand (journaliste, rédactrice et consultante) et Jean‑Paul Fourmentraux (Socio‑anthropologue et critique d’art, professeur à l’Université d'Aix-Marseille) seront les invité·es de ces rencontres. Une table ronde avec des artistes conclura l’après-midi.

Dans le cadre du festival Maintenant, festival arts, musique et nouvelles technologies, du 6 au 9 octobre 2022 à Rennes.

Portraits de femmes : archéologues et militantes

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Une femme de dos avec un chapeau sur la tête, fait face à un chantier de fouilles archéologies
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Crédit : Alter Ego Rennes

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Il existe une croyance forte dans le monde des sciences selon laquelle les affaires politiques n’ont rien à voir avec le monde de la raison. Pourtant, cette prétention à la neutralité se heurte à des réalités bien tangibles : le racisme, le mépris de classe, le validisme, l’homophobie, le sexisme sont présents tout autour de nous, dans nos enseignements, nos campus, nos manuels scolaires.

L’archéologie en tant que champ disciplinaire où sciences humaines côtoient sciences de la terre ne déroge pas à la règle. Patriarcat et sexisme y ont infusé toute l’histoire de la recherche et, de fait, influencé considérablement notre compréhension des sociétés passées. Toutefois, le cours de l’histoire tend à nous prouver que cette situation n’est pas immuable et qu’il est possible de faire bouger ces rapports de force et de faire évoluer la science et ses enseignements. Cette exposition rend hommage à quinze femmes chercheuses qui, dans leurs travaux académiques comme dans leurs vies, se sont battues pour ces idéaux d’égalité et de solidarité.

 

Cette exposition s’inscrit au sein d’un cycle d'événements autour du sexisme en archéologie organisé du 26 septembre au 28 octobre 2022 par l’association étudiante Alter Ego Rennes.

texte

Has feminism changed archaeology ? Absolutely.

Auteur de la citation
Margaret Conkey (2003)