Langues

Restitution | Projet Metisseo

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Pierre-Louis Gallo
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Pierre-Louis Gallo

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À l'occasion du festival Sirennes, Pierre-Louis Gallo propose une restitution de son travail d'arpentage autour des langues sur le campus de Rennes 2. 

L'artiste Pierre-Louis Gallo, accompagné de la sociolinguiste Gudrun Ledegen, propose une restitution des arpentages et des ateliers qu'il a menés depuis quatre mois, en se plongeant dans l'univers plurilingue des inventions langagières et des jeux de contact de langue à l'oeuvre aujourd'hui sur le micro-territoire de Villejean..

Accueilli en résidence sur le territoire de Rennes 2 par le laboratoire PREFICS, il a arpenté les étudiant·es du campus et les habitant·es du quartier alentour, en quête des niches d'oralité et des parlers singuliers de chacun·e : argots, langages codés, emprunts à d'autres langues (code-switching), déformations, expressions idiomatiques, héritage familial, jargons personnels... Il a ainsi créé le MEKUS MEKUS (= élongation syllabique du mot « mix mix », popularisée par un vlogger jouant de son propre accent indien), un lexic'argot qui donne un aperçu de la variété et de la créativité des différents parlers rennes-deuxiens. 

Un projet porté par Pierre-Louis Gallo, la Cie les Ribines, le laboratoire PREFICS et le service culturel de l'Université Rennes 2.

Mots clés

Exposition | Los objetos hablan - Objects speak louder than words

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Photographie de fruits et légumes tombant d'une cagette en bois sur fond noir
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© Vegetables, Agathe Madec

EXPOSITION DU CENTRE DE LANGUES

LOS OBJETOS HABLAN – OBJECTS SPEAK LOUDER THAN WORDS

L’exposition présente les travaux photographiques d’étudiant·es inscrit·es en Licence 1 Arts, Lettres et Communication ayant choisi l’UEO Remédiation espagnol et l’UEO Remédiation anglais. Ce travail intervient dans le prolongement d’une visite à l’exposition temporaire, Les Choses, présentée au musée du Louvre, d’octobre 2022 à janvier 2023. Cette exposition, conçue par l’historienne de l’art, Laurence Bertrand-Dorléac, permet de porter un regard neuf sur le genre de la nature morte.

Le cours de langue s’est construit autour d’une réflexion sur les choses qui nous habitent, nous accompagnent, nous envahissent. Après le voyage à Paris, les étudiant.es ont été invité·es à imaginer leurs propres natures mortes en combinant les contraintes et en jouant avec les codes du genre. Ces photographies nous dévoilent « leurs choses » : des éléments du monde animal, végétal, ou tout simplement, des objets. Ces photos nous parlent de leur personnalité et de leurs préoccupations, au-delà des mots.

Ce projet transversal, porté par Lidia Aguilar et Tiphaine Bourgeois, expérimente l’apprentissage par le faire. Il s’agit d’apprendre par le détour, hors-les-murs de l'université, de se rencontrer, de s'inspirer du voyage pour créer et s'affirmer, puis de partager l'expérience dans un lieu dédié à la créativité des étudiant.es.

L’exposition s’adresse à tout le monde, et tout particulièrement, aux personnes impliquées dans un cursus de mobilité internationale. En effet, les photos sont adossées à des fichiers-sons créés par les étudiant.es et disponibles en 3 langues : espagnol, anglais et français.