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photographie

Exposition - MADJINI - les corps habités

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visuel Madjini - les corps habités
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© Bénédicte Kurzen

MADJINI - les corps habités

Exposition photographique de Bénédicte Kurzen

L'exposition MADJINI - les corps habités explore le monde invisible de Mayotte, peuplé de djinns, moinaissas et ancêtres malgaches. Cette île, au carrefour de l’océan Indien et du canal du Mozambique, incarne une France multiculturelle et hétérogène, que la métropole théorise tout en redoutant. Alors que les médias réduisent souvent Mayotte à la violence et à l’immigration, Bénédicte Kurzen révèle son univers caché, empreint de croyances animistes et musulmanes.

Devenu 101e département français en 2011, Mayotte subit de profonds bouleversements sociétaux, mais ses traditions spirituelles, piliers identitaires, subsistent dans la sphère privée. Bénédicte Kurzen, à travers des photographies vibrantes, retranscrit la magie de ce monde tout en poursuivant sa réflexion sur mythologies, animisme et croyances. Son récit ouvre une représentation poétique et alternative de Mayotte, questionnant nos visions de la réalité et du vivant.

Dans ce contexte contrasté, où le lagon idyllique côtoie des bidonvilles, les mythes et croyances de Mayotte interrogent les thèmes de l’appartenance, du patrimoine culturel mixte et les défis profonds du changement social et irréversible.


AUTOUR DE L'EXPOSITION

Exposition - Above and beyond

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visuel Above and beyond expo
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© Erik Johansson

L'exposition photographique Above and Beyond d'Erik Johansson est prolongée jusqu'au 28 septembre à l'Université Rennes 2.

Above and beyond

Exposition photographique d'Erik Johansson

Soutenue par Unidivers, webzine culturel à Rennes et en Bretagne. Événement inscrit à l'agenda de « Cet été à Rennes ». 

Le photographe et artiste visuel suédois Erik Johansson est mondialement reconnu pour ses créations surréalistes où il combine des photographies pour donner naissance à des mondes uniques et captivants. Inspiré par des maîtres comme Magritte, Dalí, Rob Gonsalves, ou encore influencé par les photogrammes de Man Ray, il joue habilement avec les perspectives et la lumière pour créer un univers onirique et poétique, souvent traversé par des touches d’humour ou des éléments angoissants.

Autodidacte, Erik Johansson découvre la photographie à 15 ans, lorsqu’il reçoit son premier appareil numérique, et se forme seul à la retouche d’images. Déjà passionné de dessin, il réalise qu’il peut transformer ses croquis imaginaires en compositions visuelles saisissantes grâce à l’alliance de la photographie et des techniques de montage numérique :
« Contrairement à la photographie traditionnelle, je ne capture pas des moments mais des idées. »

Ce processus minutieux, qui peut prendre des mois pour créer une seule image, permet de générer des lieux et des scènes à la fois réalistes et impossibles, un surréalisme fascinant et déroutant. Ses œuvres, aux détails impressionnants, sont à la fois un défi pour l’imaginaire et un émerveillement visuel, faisant de lui un véritable prestidigitateur de l’image.

Exposition - LÀ

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visuel expo Là Noé voisin
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© Noé Voisin

Exposition photographique de Noé voisin

Pour cette première exposition, Noé Voisin vous emmène au cœur de ses voyages.
Chacune de ces photographies représente un fragment de souvenir : au détour d’une rue au Viêt Nam, au milieu des montagnes au Népal, dans l’intimité des fjords de l’Islande.

Noé commence des études mais ne s’y trouve pas. Il souhaite ne plus simplement rêver, mais voyager, agir, ressentir. Il prend ses billets sur un coup de tête et, une fois arrivé, appelle ses parents :
« Je ne suis pas à Brest, je suis à Katmandou. »

En guise de titre à ses œuvres, Noé fait le choix de donner le moment exact et le lieu précis où les photographies ont été prises.

Quelques mois avant son voyage, le 29 novembre 2023, Noé écrit :
« Tous les jours mes projets changent. Sorte de quête constante de soi, de recherche infinie. Chaque jour je me persuade que je vais faire ce truc de ma vie, que je vais suivre cette destination, atteindre ce but, mais il n'en est jamais rien.

Alors aujourd’hui, j’ai envie de tester un truc, pour voir. Je vais suivre ce que je veux faire pour une fois (facile à dire dans l’instant, demain je voudrais faire autre chose).

Ce qui nous lie de Klapisch m’a donné envie de voyager alors pourquoi pas suivre ce truc-là.

Aujourd’hui, je décide que ce que j’écris là je vais le tenir : début 2024, je pars. J’ai tendance à trop en dire, à survendre des choses que je ne fais jamais alors cette fois-ci je n’en parle à personne. »

— Noé Voisin
Avec la collaboration de Sophie Le Luyer
 

Vernissage mardi 14 janvier à 18h dans le hall du Tambour. 
Cet événement sera l'occasion pour l'équipe du service culturel de vous présenter les événements à venir lors du second semestre.

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Distributions : Voisin Noé ; Université Rennes 2
Coproductions / Soutiens : Sophie Le Luyer ; Jeanne Hernandez

Exposition - The Levitation Project by Forgetmat 

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Personne qui vole
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AMERICAINE # 1 (Vélodrome National, SQY, France, 2022) © Forgetmat

THE LEVITATION PROJECT BY FORGETMAT
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE DE MATHIEU FORGET

 

Mathieu Forget alias Forgetmat est un artiste en mouvement.

Originaire de Paris, danseur, photographe et directeur artistique, il incarne une nouvelle vision de la danse autant digitale que réelle. Ancien joueur de tennis, Forgetmat aspire à promouvoir la liberté d’expression, le dépassement de soi-même et challenge notre perception du monde. Son art est de capturer en photo un moment éphémère de son mouvement en lévitation. Grâce à ses photos et ses vidéos, cet artiste pluridisciplinaire également connu sous le nom de « Flying Man » défie les lois de la physique et contribue à mélanger les styles. Il partage ses créations sur les réseaux sociaux et démocratise l’art avec sa galerie accessible dans le monde entier.

À travers ses mouvements il rend grâce à la musique, la photographie et le monde audiovisuel. Passionné par l’architecture, les lignes et les couleurs, Forgetmat met en valeur le monde qui l’entoure en créant des concepts vertigineux et poétiques. Après de nombreuses collaborations avec des artistes, athlètes et marques internationales, Forgetmat continue à aller à la rencontre de nouveaux univers créatifs et présente aujourd’hui son premier projet en nom propre, « The Levitation Project by Forgetmat ».

Cette exposition est produite par le service culturel de l’Université Rennes 2.


Exposition - Étoile Rétine

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Photographie avec des couleurs intenses de Marguerite Bornhauser
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©Marguerite Bornhauser

Étoile rétine

Exposition photographique de Marguerite Bornhauser

Les séries de Marguerite Bornhauser, telles que « Plastic Colors », « Moisson rouge » et « When Black is Burned », montrent son obsession pour la couleur. Pour elle, la couleur n'est pas seulement un sujet, mais une manière de percevoir et de représenter le monde. 

Ses oeuvres capturent des fragments de vie quotidienne avec une esthétique unique, la parmi les photographes françaises contemporaines les plus importantes. Influencée par William Eggleston et Wolfgang Tillmans, Marguerite Bornhauser utilise la couleur pour transformer la réalité en images poétiques. Son premier projet majeur, « Plastic Colors », explore des tons artificiels intensifiés, tandis que « Moisson Rouge » et « When Black is Burned » présentent des couleurs plus subtiles, en raison de son intérêt pour les corps et les plantes. 

Elle joue avec la juxtaposition d'images pour révéler une complexité chromatique et crée des diptyques qui enrichissent son langage visuel. La photographe s'inspire également de Dashiell Hammett, Henri Matisse et Gaston Bachelard, partageant leur sensibilité à la couleur. Elle transforme la couleur en un processus créatif, explorant de nouveaux supports comme le Cibachrome et l'impression sur tissu, redéfinissant notre perception du monde.

Marguerite Bornhauser est représentée par la Galerie Carlos Carvalho (Portugal) et l’Agence FMA le bureau.

Exposition - Rien ne bouge

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Claude Cattelain une brique à la bouche
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Claude Cattelain, BRICK, impression numérique n°1 sur 5, 20 cm x 15 cm, 2014.

RIEN NE BOUGE, EXPOSITION DE CLAUDE CATTELAIN
COMMISSARIAT : MASTER 2 MÉTIERS ET ARTS DE L’EXPOSITION

Performance : jeudi 11 avril, 18h, hall du bâtiment L

Depuis sa création, les étudiant·es du Master 2 Métiers et Arts de l’Exposition organisent une exposition dédiée à un·e artiste contemporain·e. Cette année, c’est l’artiste belge Claude Cattelain qui est mis à l’honneur.

Entre vidéos, performances et sculptures monumentales, Claude Cattelain joue avec les lois de la physique et s’engage dans un corps à corps avec des matériaux bruts. L’environnement dans lequel il expose influence sa production : les œuvres sont ainsi pensées à partir d’éléments trouvés aux alentours, afin de s’inscrire au mieux dans les lieux d’exposition.

L’artiste proposera une série d’interventions artistiques dont deux performances et deux installations in situ. Les sculptures seront visibles sur la façade du bâtiment N depuis l’avenue Gaston Berger et dans le jardin intérieur du bâtiment S (1er étage).

Plus d'informations sur : maerennes2.wordpress.com/master-mae

Exposition - Traverser la nuit

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Paysage naturel de nuit et pointillés colorés
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© Sabatina Leccia

TRAVERSER LA NUIT, EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES BRODÉES PAR SABATINA LECCIA
En partenariat avec Sirennes, festival des cultures de l'imaginaire

Vernissage : le mardi 19 mars à 18h en présence de l’artiste

Les compositions de Sabatina Leccia donnent à voir des paysages étranges qui invitent à la déambulation onirique. Originaire du cap Corse, elle a passé enfant des heures entières à contempler ces montagnes qui se jettent dans la mer, à regarder les couleurs du ciel et les formes évanescentes des nuages.

Dans ses œuvres brodées comme dans ses photos et plus généralement dans son travail artistique, elle tente de s’affranchir de la technique pure pour mieux s’essayer à l’expérimentation : « J’aime les accidents, les images altérées, j’aime éprouver la matière de manière sensible et poétique. » Suite à l’obtention de la bourse Transverse 2022 (avec le soutien de l’Adagp et l’association Freelens) en binôme avec la photographe Clara Chichin, elle commence à intégrer la photographie dans son travail. « À la suite de notre collaboration, j’ai tout de suite voulu expérimenter la matière photo avec les techniques que j’utilisais auparavant dans mes dessins contemporains, à savoir la broderie ou le perçage du papier à l’aiguille. Je trouve qu’elles viennent sublimer et poétiser certainement les détails. »

Depuis 2022, Sabatina Leccia développe également ses propres paysages photographiques en associant plusieurs images entre elles, en modifiant les couleurs puis en les brodant et en les perforant pour créer des paysages troublants et chimériques. Pour la Chambre claire, elle a conçu spécialement 23 tirages issues de sa série TRAVERSER LA NUIT. Elle propose ainsi au regard une constellation d’images hybrides qui peuvent faire penser à des images « rêvées » que nous fabriquons la nuit. Ce moment d’abandon où les repères se perdent et permettent la rencontre et la fusion de territoires et d’énergies inattendus.


ATELIER
Étudiant·es et personnels de Rennes 2, initiez-vous à la broderie sur photo avec Sabatina Leccia. Infos et inscriptions.


La saison culturelle de l'Université Rennes 2 est soutenue par le webzine culturel Unidivers.

Logo Unidivers

Exposition - LES TRANSPORT·é·es

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Affiche illustration montagne
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Affiche Transmusicales 2023

LES TRANSPORT·É·ES, UNE EXPOSITION DES ÉTUDIANT·ES DU DIU ORA

À l’occasion des #JACES2024, Journées Arts & Culture dans l’Enseignement Supérieur

Vernissage : lundi 18 mars à 18h dans le hall du Tambour

Les étudiant·es du DIU ORA se sont transporté·es aux 45e Rencontres Transmusicales !

Sélectionné·es pour un Parcours Trans, les étudiants et les étudiantes du DIU ORA lancent TRANSPORT·é·es, leur média dédié aux Transmusicales. Ensemble, ils et elles réalisent un podcast, un fanzine et une exposition photographique à découvrir au Tambour, sur le thème des frontières en festival.

La rédaction a tout d’une grande : journalistes, secrétaires de rédaction, photographes, rédactrice en chef, iconographes, ingénieur du son, scénographe d’exposition, (…) : l’idée est de toucher du doigt la chaîne de fabrication éditoriale et de s’initier aux techniques journalistiques tout en se prêtant au jeu des métiers de l’image & du son.

Éclectique, TRANSPORT·é·es s’empare du thème des frontières, qu’elles soient musicales, culturelles ou intergénérationnelles. Le média, porté exclusivement par les étudiant·es, ambitionne de raconter l’iconique festival rennais sous un œil neuf. L’idée est de mettre en mots, en images et en ondes celles et ceux qui se transportent de l’ombre à la lumière des Trans.

Un projet qui s’inscrit dans le cadre du cours « Expressions et Langages » du DIU ORA - Diplôme Inter Universitaire s’Orienter Réfléchir Agir - co-porté par l’Université Rennes 2 et l’Université de Rennes.

Le Parcours Trans, qu’est-ce que c’est ? C’est un parcours pédagogique et culturel proposé par l’association Les Trans. Son but : accompagner différents publics à la découverte des Transmusicales et plus largement de la scène rennaise.

Exposition - Autoportraits dénudés

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Quelqu'un nu sur le dos
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© Un corps

AUTOPORTRAITS DÉNUDÉS

EXPOSITION COLLECTIVE ET PARTICIPATIVE

Dans le cadre du focus sur le désir

Les membres du laboratoire ERIMIT - Mémoires, Identités, Territoires (UFR Langues - Université Rennes 2) se sont donné·es comme objectif de réfléchir aux notions d’intimité et d’extimité. Dans ce cadre, ils et elles se sont penché·es sur le concept de « nude », ces autoportraits intimes que l’on envoie à l’élu·e de son cœur ou de son corps (ou les deux).

La recherche menée se matérialise sous la forme d’une exposition d’autoportraits intimes collaborative. Des citoyens et des citoyennes issu·es de la société civile ont répondu à un appel à contribution en envoyant leurs autoportraits dénudés, tandis que les cartels d’exposition ont été rédigés par des spécialistes de la question du corps, du genre, de la représentation, de l’intimité, de l’extimité (chercheur·ses, photographes, commissaires d’exposition, artistes, sociologues, psychologues…).

Ce projet de recherche où convergent société scientifique et civile souhaite faire émerger de nombreux questionnements : que nous disent ces autoportraits de notre rapport au corps, à la séduction, à l’érotisme au XXIe siècle ? Ces portraits peuvent-ils contribuer à déconstruire certains codes culturels ? Le corps peut-il être l'expression de l’individualité ou d’un discours personnel ? Dans tous les cas, il s’agira de porter un regard bienveillant sur ces corps révélés dans le consentement.

Vernissage jeudi 28 mars à 17h dans le hall du bâtiment L, précédé d'une table ronde autour des enjeux du corps dénudés.

Une exposition organisée en partenariat avec le service culturel de l’Université Rennes 2 et la galerie d’art L’Artère, située à Quimperlé, où l’exposition sera ensuite présentée en mai et juin 2024.

À NOTER : La scénographie de cette exposition a été pensée pour préserver la pudeur des personnes exposées et des spectateur·rices.


Table ronde autour des enjeux du corps dénudés

Jeudi 28 mars, 14h, salle L201 (bât. L)

Sophie Barel, Chercheuse en Sciences de l’Information et de la communication. Elle prépare une thèse intitulée « Des murmurations. Mise en scène de soi et expression politique féministe : dire et montrer le corps sur les réseaux sociaux numériques ».

Sylvain Villaret, Maître de conférences en histoire contemporaine et STAPS à Le Mans Université. Il est Historien du corps, du sport et de l’éducation physique et s’intéresse aux pratiques corporelles et éducatives liées au naturisme et à la nudité militante au XXe siècle.

Informations et inscriptions à la table ronde : anne.puech [at] univ-rennes2.fr (anne[dot]puech[at]univ-rennes2[dot]fr)

Exposition - Nuit blanche

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Couloir abandonné
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Nuit blanche © Anne-Laure Deylaud

NUIT BLANCHE, PHOTOGRAPHIES D’ANNE-LAURE DEYLAUD

Nuit blanche est une série photographique intime qui évoque l’état de dissociation que l’on peut ressentir suite à des événements traumatiques. Un univers sombre surgit alors de ces images imprégnées par l’influence du romantisme noir. Entre ruines et paysages hallucinés, ces ambiances brumeuses et incertaines semblent vouloir saisir les espaces et les corps.

Ces derniers se devinent plus qu’ils ne s’observent : ils relèvent davantage de la projection mentale que d’une réelle figuration. Dans une pratique instinctive et viscérale, les clichés sont saisis de façon frontale pour effacer toute distance avec l’appareil. Les membres ainsi malmenés interrogent sur un rapport au corps ambigu tandis que les silhouettes évanescentes évoquent ce que les émotions violentes produisent en nous.

Projet soutenu par le CROUS Rennes Bretagne.

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