Photographie

Exposition | Los objetos hablan - Objects speak louder than words

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Photographie de fruits et légumes tombant d'une cagette en bois sur fond noir
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© Vegetables, Agathe Madec

EXPOSITION DU CENTRE DE LANGUES

LOS OBJETOS HABLAN – OBJECTS SPEAK LOUDER THAN WORDS

L’exposition présente les travaux photographiques d’étudiant·es inscrit·es en Licence 1 Arts, Lettres et Communication ayant choisi l’UEO Remédiation espagnol et l’UEO Remédiation anglais. Ce travail intervient dans le prolongement d’une visite à l’exposition temporaire, Les Choses, présentée au musée du Louvre, d’octobre 2022 à janvier 2023. Cette exposition, conçue par l’historienne de l’art, Laurence Bertrand-Dorléac, permet de porter un regard neuf sur le genre de la nature morte.

Le cours de langue s’est construit autour d’une réflexion sur les choses qui nous habitent, nous accompagnent, nous envahissent. Après le voyage à Paris, les étudiant.es ont été invité·es à imaginer leurs propres natures mortes en combinant les contraintes et en jouant avec les codes du genre. Ces photographies nous dévoilent « leurs choses » : des éléments du monde animal, végétal, ou tout simplement, des objets. Ces photos nous parlent de leur personnalité et de leurs préoccupations, au-delà des mots.

Ce projet transversal, porté par Lidia Aguilar et Tiphaine Bourgeois, expérimente l’apprentissage par le faire. Il s’agit d’apprendre par le détour, hors-les-murs de l'université, de se rencontrer, de s'inspirer du voyage pour créer et s'affirmer, puis de partager l'expérience dans un lieu dédié à la créativité des étudiant.es.

L’exposition s’adresse à tout le monde, et tout particulièrement, aux personnes impliquées dans un cursus de mobilité internationale. En effet, les photos sont adossées à des fichiers-sons créés par les étudiant.es et disponibles en 3 langues : espagnol, anglais et français.

Exposition | Allegoria

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Autoportrait du photographe Omar Victor Diop
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Allegoria 1, 2021 © Omar Victor Diop
Courtesy MAGNIN-A Gallery, Paris

PHOTOGRAPHIES D'OMAR VICTOR DIOP

Avec Allegoria, le photographe se saisit de la question fondamentale de l’environnement et de sa portée sur le continent africain et au-delà. Cette fable contemporaine figure l’allégorie d’une humanité soucieuse d’une nature qui pourrait n’être plus qu’un souvenir des manuels d’histoire naturelle ou des contes pour enfant.

Tout comme pour ses séries Liberty et Diaspora, dans Allegoria Omar Victor Diop se met en scène dans ses photographies.

À 41 ans, Omar Victor Diop est l’un des photographes les plus prometteurs de sa génération. Artiste autodidacte, son oeuvre s’inscrit directement dans l’héritage de la photographie de studio africaine de Seydou Keïta, Mama Casset ou Malick Sidibé, un genre dont il a su s’approprier les codes tout s’en affranchissant. Lauréat des Rencontres de Bamako en 2011, Omar Victor Diop s’est depuis illustré avec plusieurs séries marquantes plébiscitées dans le monde entier.

« L’autoportrait est une façon pour moi de m’investir dans une cause, de soutenir et défendre une idée. Et puis l’autoportrait me permet une plus grande flexibilité. Il me permet le dédoublement en très grand nombre de ma personne, je me sens bien dans cet exercice très ludique ». Omar Victor Diop

Dans le cadre de Rennes au pluriel, le rendez-vous de la diversité culturelle et en partenariat avec le webzine culturel Unidivers.

 

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Logo du webzine Unidivers

Exposition | Portraits drag

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Photographie d'un spectacle de drags queens et drags kings
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© Coralie

EXPOSITION DE L’ASSOCIATION MULTIREGARD

« Le drag est un art, une façon de vivre. Les drag queens et les drag kings sont des artistes, s’étant battu·es, et se battant encore aujourd’hui afin d’être reconnu·es. Alliant le chant, la comédie musicale, l’humour, et surtout, accompagné·es de beaucoup de bienveillance, de joie et... de paillettes, les Drag Show sont riches en couleurs et en bonne humeur.

Cette exposition retrace environ un an et demi de spectacles de l’association Broadway French, accompagné de quelques photos du collectif d’artistes La D.R.A.G. – Direction Rigoureuse des Approximations Glamours. Ce sont de nombreux et nombreuses artistes nous ayant permis de découvrir le monde du drag, la photographie de spectacle, et surtout d’extraordinaires personnes. »

Coralie, présidente de l’association MultiRegard.


FOCUS SUR LA CULTURE QUEER

En janvier, la saison culturelle de l'Université Rennes 2 met à l'honneur la culture LGBTQIA+.
Dans ce cadre, plusieurs événements vous sont proposés sur le campus Villejean en partenariat avec la Mission Égalité de l'université : 

> Exposition | Tarot Trans, par Zaida Gonzalez Rios 

> Mardi de l'égalité | « Art contemporain et culture queer : une histoire de représentations », avec Quentin Petit Dit Duhal

> Spectacle | Cabaret La D.R.A.G.

> Exposition | Portraits drags, en partenariat avec l’association MultiRegards

Exposition | Tarot Trans

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Photographie de Zaida González Ríos
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El sol, série Tarot Trans © Zaida González Ríos, Courtesy Galerie NegPos

PHOTOGRAPHIES DE ZAIDA GONZÁLEZ RÍOS

Tarot Trans » est un projet photographique de l’artiste chilienne Zaida González Ríos qui s'approprie les 22 arcanes majeurs du Tarot en remplaçant les figures des cartes par des modèles non standardisés, tels que des personnes transgenres, des migrants, des personnes handicapées, des personnes âgées et d'autres personnes qui correspondent au sens de la carte attribuée.

Au Chili, les groupes minorisés sont nombreux à s’organiser et à manifester pour que leurs droits soient respectés, pour l’inclusion sociale et pour la fin de la discrimination. Les groupes LGBTQIA+ et les migrants en particulier, ont été victimes d'abus répétés, d'homicides et de féminicides volontaires.

La relation qui se crée entre le tarot et ces groupes de personnes, grâce au support même, doit implicitement servir à faire tomber les masques. Ce jeu de cartes est consulté par de nombreuses personnes appartenant à toutes les couches socioculturelles. Bénéficiant d'une diffusion massive et populaire, il s’agit donc d’un média très visible et auquel on peut facilement s'identifier. Il est construit sur l'union du langage et de la vision. Le tarot est également l’une des traditions magiques principales de l'occident, il véhicule une riche iconographie et de nombreux symboles intéressants à contextualiser dans une représentation non normative.

Chaque carte a permis d'extraire un ensemble de valeurs identificatrices pour une réflexion qui se manifeste à travers des concepts tels que : la liberté, l'indépendance, le pouvoir, la création, l'autorité, la sagesse, la revendication, l'amour, la lutte, la transcendance, la victoire et la guérison, entre autres.

Vernissage le mercredi 18 janvier à partir de 13h en présence de l'artiste.

Une exposition présentée dans le cadre de la 34e édition du festival Travelling qui poursuit cette année ses explorations en terres cinématographiques chiliennes.

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Les photographies de l’exposition « Tarot Trans » de Zaida González Ríos sont disponibles à la vente.

  • L'image 12x18 dans un 21x30, signée et numérotée sur 15 exemplaires : 250€
  • L'image 20x30 dans un 30x40, signée et numérotée sur 10 exemplaires : 450€
  • L'image 40x60, signée et numérotée sur 5 exemplaires : 750€
  • Les tirages exposés et imprimés sur papier photo en format 33.3x50 : 600€.

Renseignements et commandes avant le vendredi 17 février auprès du service culturels-culturel [at] univ-rennes2.fr (s-culturel[at]univ-rennes2[dot]fr) / 02 99 14 11 47
Paiement auprès de la galerie NegPos qui adressera par voie postale les clichés commandés.

Exposition | Tumultes d'eaux, formes de pierres

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Photographie du Glacier de la Charpoua
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Glacier de la Charpoua, photographie issue de la série Glaciers, 2012-2018 © Aurore Bagarry, Courtesy Galerie Sit Down

PHOTOGRAPHIES D'AURORE BAGARRY

COMMISSARIAT : PHILIPPE BOULVAIS

Les paysages sont les formes de la Terre, sculptées par l’érosion. Le maître d’ouvrage est l’eau, qui dessine de larges peintures, où les couleurs sont apportées par les végétaux, herbes et algues. Pour le reste, la roche est grise, la glace est blanche.

Aurore Bagarry rend compte de ces arts naturels par le sien, la photographie.

L’homme n’est pas absent de l’atelier. En ouvrant des carrières, il met au jour les structures géologiques profondes ; en ouvrant des regards dans le sol de Paris, il dévoile les circuits d’eaux, les artères de la ville. Les photographies qu’Aurore Bagarry a prises dans les carrières du Bassin de Paris illustrent la succession des couches sédimentaires, les falaises de la Manche mettent à jour des roches exondées de leur océan jurassique, aussi bien que des granites et des gneiss résultant des tectoniques d’âges dévoniens et carbonifères.

Dans les Alpes, les roches sont mises à jour par l’effondrement de larges blocs, érosion de formes par les glaciers. Aurore Bagarry en détaille la mécanique. Elle se fait voyeuse aussi, lorsqu’elle nous révèle l’eau pénétrant au coeur des pierres, le corps des roches ; ses photographies rendent compte de la force et du tumulte, de la passion unissant les eaux et les pierres.

Vernissage le jeudi 12 janvier, à partir de 18h.

Humaines

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Anne Puech, par Olivia Gay
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Anne Puech posant devant une œuvre de l’artiste de rue Hyuro (décédée en 2020). © Olivia Gay, 2022.

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Photographies d'Olivia Gay.

Olivia Gay est une photographe engagée sur des questions documentaires et sociales. Diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, elle est actuellement doctorante dans le cadre du programme de recherche et création Radian, ESAM Caen-Cherbourg. Depuis ses débuts, son travail explore la notion de regard dans des contextes qui tendent à altérer la visibilité des personnes tels que l’usine, le supermarché, les camps de réfugiés, le foyer d’hébergement ou la prison. À l’automne 2021, Olivia Gay a présenté à la Chambre claire une partie de ses séries consacrées aux ouvrières, caissières, dentellières et fermières au travail dans une exposition intitulée Envisagées. La photographe a ensuite été accueillie en résidence à l’Université Rennes 2 au cours de l’année 2022, pour aller à la rencontre d’enseignantes-chercheuses. Au sein de cette exposition, elle restitue une partie de cette enquête artistique, qui lie photographies et témoignages, et livre un récit sensible du quotidien de ces femmes scientifiques.

Exposition présentée dans le cadre de la Fête de la Science.

Eyes as Big as Plates

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Eyes as big as plates
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Edda (Iceland, 2013) © Riitta Ikonen & Karoline Hjorth

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Ce projet photographique des artistes finlandaise et norvégienne Riitta Ikonen et Karoline Hjorth a commencé comme un jeu autour du folklore nordique, puis a évolué vers une recherche continuelle du sentiment d’appartenance de l’être humain moderne à la nature.
La série est produite en collaboration avec des personnes à la retraite (fermier·es, pêcheur·ses, zoologistes, plombier·es, chanteur·ses d’opéra, femmes au foyer, artistes, universitaires…). Chaque image de la série présente une figure solitaire au milieu d’un paysage, habillée d’éléments environnants mais qui n’indiquent ni temps ni lieu. La nature agit ici à la fois comme contenu et comme contexte : les personnages habitent littéralement le paysage en portant des sculptures créées en collaboration avec les artistes.

En tant que participantes actives de notre société contemporaine, ces personnes âgées encouragent la redécouverte d’un groupe démographique trop souvent décrit comme marginalisé ou comme stéréotype. C’est ainsi que ce projet vise à produire de nouvelles perspectives sur qui nous sommes et quelle est notre place dans ce monde.

Exposition présentée dans le cadre de la Fête de la science.

Les couleurs de l'âme

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Conscious choices - Fares Micue
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Conscious choices - Fares Micue

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Fares Micue est une photographe espagnole autodidacte née en 1987 à Lanzarote (Îles Canaries).
Si la photographie, qu’elle débute en 2009, était au départ un simple hobby, la pratique artistique de Fares Micue s’est ensuite transformée pour devenir le moyen parfait pour l’artiste de partager ses pensées, ses idées et sa perception de la réalité. La photographe accorde une grande attention à chaque élément qu’elle intègre dans ses compositions – le lieu, les couleurs, les accessoires, l’ambiance – afin de créer des images pleines de sens et d’une grande richesse esthétique.

« En tant que photographe d’autoportraits, j’utilise mes expériences personnelles, l’observation de ce qui m’entoure et ma propre transformation pour créer de belles images conceptuelles. Mon travail est très symbolique et chaque élément de mes compositions a un sens. En combinant tous ces éléments, je peux transformer mes idées en images. Je suis de nature très positive et cet optimisme se reflète souvent dans mon travail et au travers de mes images qui viennent délivrer un message fort de développement personnel, d’amour propre et d’empuissancement. Je veux que mes photos donnent de l’espoir et apprennent aux gens à être bienveillants envers eux-mêmes, à s’aimer, à rêver et à croire que tout est possible.»