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Égalité

[ANNULÉ] Mardi de l'égalité - La fabrique du sexisme dans la télé-réalité

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Couverture du livre de Valérie Rey-Robert
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Couverture du livre de Valérie Rey-Robert

INFORMATION ANNULATION

Suite à l'annonce du mouvement de grève nationale le mardi 7 mars 2023, cette conférence est annulée. Nous étudions actuellement la possibilité d'une date de report. Nous vous tiendrons informé·es le cas échéant. 


MARDI DE L’ÉGALITÉ

LA FABRIQUE DU SEXISME DANS LA TÉLÉ-RÉALITÉ

 

Valérie Rey-Robert est militante féministe et essayiste. Elle est experte sur les violences sexuelles, la culture du viol et le sexisme dans la télé-réalité. Ses derniers livres sont Dix questions sur le féminisme (2021, Libertalia) et La fabrique du sexisme dans la téléréalité (2022, Les Insolentes).

La télé-réalité nourrit beaucoup de fantasmes. On en a souvent une définition parcellaire et incomplète qui tend souvent à exclure les programmes qu’on regarde puisque la télé-réalité est souvent regardée de façon honteuse. Elle est également considérée a priori comme néfaste sans qu’on en connaisse exactement les rouages. Lui est souvent davantage reprochée sa « bêtise », terme qui mérite d’être questionné, plutôt que ses séquences racistes, sexistes ou encore homophobes.

Valérie Rey-Robert se propose d’en donner une définition, d’analyser les mécanismes sexistes à l’oeuvre dans ces programmes et surtout de montrer qu’ils servent un but : la promotion de la famille hétérosexuelle la plus traditionnelle. De plus, la grande majorité de ces programmes sont destinés à un public féminin, de classe populaire ; nous essaierons de montrer combien ils entretiennent une haine de soi chez ces femmes.

À l'issue de cet événement, une vente de livres sera proposée par la librairie Le Failler.

Événement présenté à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, en partenariat avec le webzine culturel Unidivers.

 

Logo du webzine Unidivers

 

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

Logo des Mardis de l'égalité

Spectacle - Cabaret La D.R.A.G.

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Les artistes de LA D.R.A.G sur scène
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Cabaret drag © Association MultiRegard

DIRECTION RENNAISE DES APPROXIMATIONS GLAMOURS

« Mieux vaut en rire que de s'en foutre ».

La D.R.A.G – *Direction Rennaise des Approximations Glamours* – présente son spectacle cabaret dans lequel quatre solistes s'enchaînent et se déchaînent, chacun allant de ses propres disciplines artistiques pour proposer une forme où l'humour doucement irrévérencieux vient à la rencontre des tableaux contemplatifs, et où la scène devient le terrain de l'absurdité du monde.

Sketch, drag-queen, marionnettes, masque, effeuillage, danse contemporaine, butō, et transformisme, le spectacle jongle avec les genres. Les quatre artistes viennent questionner notre rapport à la représentation en brisant les espaces et les adresses, en interrogeant avec joyeuseté les codes de la théâtralité.

Avec David Perrot, Shirley Van Mac Beal, Phoebus Fragonard, Melvin Coppalle.


FOCUS SUR LA CULTURE QUEER

En janvier, la saison culturelle de l'Université Rennes 2 met à l'honneur la culture LGBTQIA+.
Dans ce cadre, plusieurs événements vous sont proposés sur le campus Villejean en partenariat avec la Mission Égalité de l'université : 

> Exposition | Tarot Trans, par Zaida Gonzalez Rios 

> Mardi de l'égalité | « Art contemporain et culture queer : une histoire de représentations », avec Quentin Petit Dit Duhal

> Spectacle | Cabaret La D.R.A.G.

> Exposition | Portraits drags, en partenariat avec l’association MultiRegard

Mots clés

Exposition - Portraits drag

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Photographie d'un spectacle de drags queens et drags kings
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© Coralie

EXPOSITION DE L’ASSOCIATION MULTIREGARD

« Le drag est un art, une façon de vivre. Les drag queens et les drag kings sont des artistes, s’étant battu·es, et se battant encore aujourd’hui afin d’être reconnu·es. Alliant le chant, la comédie musicale, l’humour, et surtout, accompagné·es de beaucoup de bienveillance, de joie et... de paillettes, les Drag Show sont riches en couleurs et en bonne humeur.

Cette exposition retrace environ un an et demi de spectacles de l’association Broadway French, accompagné de quelques photos du collectif d’artistes La D.R.A.G. – Direction Rigoureuse des Approximations Glamours. Ce sont de nombreux et nombreuses artistes nous ayant permis de découvrir le monde du drag, la photographie de spectacle, et surtout d’extraordinaires personnes. »

Coralie, présidente de l’association MultiRegard.


FOCUS SUR LA CULTURE QUEER

En janvier, la saison culturelle de l'Université Rennes 2 met à l'honneur la culture LGBTQIA+.
Dans ce cadre, plusieurs événements vous sont proposés sur le campus Villejean en partenariat avec la Mission Égalité de l'université : 

> Exposition | Tarot Trans, par Zaida Gonzalez Rios 

> Mardi de l'égalité | « Art contemporain et culture queer : une histoire de représentations », avec Quentin Petit Dit Duhal

> Spectacle | Cabaret La D.R.A.G.

> Exposition | Portraits drags, en partenariat avec l’association MultiRegards

Mardi de l'égalité - Art contemporain et culture queer

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Des paillettes aux couleurs LGBTQI+
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© Sharon Mccutcheon, Unsplash

CONFÉRENCE

ART CONTEMPORAIN ET CULTURE QUEER : UNE HISTOIRE DE REPRÉSENTATIONS

Quentin Petit Dit Duhal est docteur en histoire de l’art, attaché temporaire d’enseignement et de recherche, et cofondateur de l’ARQ (Arts et Représentations Queer), collectif de recherche sur l’histoire des arts féministes et queer.

Les artistes queer représentent une minorité en soi : iels sont peu visibles dans les expositions, et si iels le sont, les questions de sexualité et de genre sont souvent évacuées. Pourtant, l’émergence d’une politique visuelle queer dans la seconde moitié du XXe siècle occupe une place à part entière dans l’histoire des représentations artistiques. Comment cette histoire s’est constituée ? Peut-on parler d’« art queer » ?

Cette conférence propose une étude d’images et de trajectoires d’artistes queer en remettant en contexte leur engagement et la manière dont iels déplacent les catégories de genre, de sexe et de sexualité. Elle montre ainsi que ces artistes, par leurs représentations, ont un impact très direct dans la transformation de la société. On verra également les enjeux que le queer représente pour l’histoire de l’art et comment il nourrit de nouveaux discours sur l’hors-norme, l’exclusion et la hiérarchie, notamment grâce aux recherches des jeunes chercheur·ses.

À l'issu de cet événement, une vente de livres sera proposé par la librairie Le Failler.


FOCUS SUR LA CULTURE QUEER

En janvier, la saison culturelle de l'Université Rennes 2 met à l'honneur la culture LGBTQIA+.
Dans ce cadre, plusieurs événements vous sont proposés sur le campus Villejean en partenariat avec la Mission Égalité de l'université : 

> Exposition | Tarot Trans, par Zaida Gonzalez Rios 

> Mardi de l'égalité | « Art contemporain et culture queer : une histoire de représentations », avec Quentin Petit Dit Duhal

> Spectacle | Cabaret La D.R.A.G.

> Exposition | Portraits drags, en partenariat avec l’association MultiRegards


 

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

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Exposition - Tarot Trans

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Photographie de Zaida González Ríos
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El sol, série Tarot Trans © Zaida González Ríos, Courtesy Galerie NegPos

PHOTOGRAPHIES DE ZAIDA GONZÁLEZ RÍOS

Tarot Trans » est un projet photographique de l’artiste chilienne Zaida González Ríos qui s'approprie les 22 arcanes majeurs du Tarot en remplaçant les figures des cartes par des modèles non standardisés, tels que des personnes transgenres, des migrants, des personnes handicapées, des personnes âgées et d'autres personnes qui correspondent au sens de la carte attribuée.

Au Chili, les groupes minorisés sont nombreux à s’organiser et à manifester pour que leurs droits soient respectés, pour l’inclusion sociale et pour la fin de la discrimination. Les groupes LGBTQIA+ et les migrants en particulier, ont été victimes d'abus répétés, d'homicides et de féminicides volontaires.

La relation qui se crée entre le tarot et ces groupes de personnes, grâce au support même, doit implicitement servir à faire tomber les masques. Ce jeu de cartes est consulté par de nombreuses personnes appartenant à toutes les couches socioculturelles. Bénéficiant d'une diffusion massive et populaire, il s’agit donc d’un média très visible et auquel on peut facilement s'identifier. Il est construit sur l'union du langage et de la vision. Le tarot est également l’une des traditions magiques principales de l'occident, il véhicule une riche iconographie et de nombreux symboles intéressants à contextualiser dans une représentation non normative.

Chaque carte a permis d'extraire un ensemble de valeurs identificatrices pour une réflexion qui se manifeste à travers des concepts tels que : la liberté, l'indépendance, le pouvoir, la création, l'autorité, la sagesse, la revendication, l'amour, la lutte, la transcendance, la victoire et la guérison, entre autres.

Vernissage le mercredi 18 janvier à partir de 13h en présence de l'artiste.

Une exposition présentée dans le cadre de la 34e édition du festival Travelling qui poursuit cette année ses explorations en terres cinématographiques chiliennes.

Contenu du texte déplié

Les photographies de l’exposition « Tarot Trans » de Zaida González Ríos sont disponibles à la vente.

  • L'image 12x18 dans un 21x30, signée et numérotée sur 15 exemplaires : 250€
  • L'image 20x30 dans un 30x40, signée et numérotée sur 10 exemplaires : 450€
  • L'image 40x60, signée et numérotée sur 5 exemplaires : 750€
  • Les tirages exposés et imprimés sur papier photo en format 33.3x50 : 600€.

Renseignements et commandes avant le vendredi 17 février auprès du service culturels-culturel [at] univ-rennes2.fr (s-culturel[at]univ-rennes2[dot]fr) / 02 99 14 11 47
Paiement auprès de la galerie NegPos qui adressera par voie postale les clichés commandés.

Exposition - Les oiseaux ne se retournent pas

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Dessin d'une petite fille de dos regardant la mer
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Illustration de Nadia Nakhlé

EXPOSITION DU ROMAN GRAPHIQUE DE NADIA NAKHLÉ.

Un jour, la décision a été prise : Amel, orpheline de 12 ans, partira. Il n'est pas ici question de choix : son pays est en guerre. Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu.

À la frontière, Amel perd la famille chargée de l'accompagner et se retrouve seule. Sur sa route, elle rencontre Bacem, un déserteur et joueur de oud.

Ensemble, l'enfant et le soldat apprennent à se reconstruire. Au moins un quart des personnes exilées en Europe sont des mineurs isolés. Ils fuient la même barbarie que les adultes. Que se passe-t-il dans la tête d’un enfant qui échappe à la guerre ? C’est la question qui traverse ce récit.

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Exposition de dessins de Nadia Nakhlé tirée du roman graphique Les Oiseaux ne se retournent pas publié aux Éditions Delcourt.


Événement présenté en lien avec le spectacle éponyme de Nadia Nakhlé porté par la Cie Traces & Signes, programmé en décembre 2022 au Tambour, dans le cadre du festival Transversales « Itinérance »

Retransmission - ¡Ni una menos! Combattre les violences machistes : de la loi à sa mise en œuvre. Le cas espagnol.

Fresque représentant une femme pleurant entre deux hommes
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© Dimitar Belchev, Unsplash

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Retransmission en direct de la conférence de Glòria Casas Vila, sociologue à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Depuis presque vingt ans, l’État espagnol dispose d’une des législations contre les violences machistes les plus avancées en Europe. Après des décennies de luttes féministes, une loi-cadre de mesures de protection intégrale a été promulguée. Cette loi, ainsi que d’autres lois régionales, ont signifié un changement politique majeur, passant d’un paradigme juridique androcentrique à un paradigme d’inspiration féministe.

Les avancées en termes d’obtention de nouveaux droits pour les femmes sont indéniables. Cependant, loin d’une vision acritique de ce qui se passe dans ce pays voisin, il est important de signaler les obstacles dans la mise en œuvre de la loi : coupes budgétaires au temps de l’austérité, manque de formation des professionnel·les, maintien des stéréotypes sexistes, violences institutionnelles, résistances explicites de la part des partis d’extrême droite. Plus spécifiquement, quand les victimes ont des enfants avec leurs agresseurs, elles doivent faire face à l’injonction à la « coparentalité » qui les empêche d’obtenir une réelle séparation. Femmes et enfants continuent à vivre des violences post-séparation face aux intouchables « droits des pères ».

 

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

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Laboratoria : Y perdi mi centro

Une danseuse et une guitariste sur scène
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© Laboratoria

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Flamenco expérimental, multidisciplinaire et féministe  

LaboratoriA est né en 2017 comme un projet expérimental, multidisciplinaire et féministe, un canal de recherche pour quatre femmes qui partagent le flamenco comme langage en commun. C’est aussi un lieu de réflexion sur leur propre féminité, se situant dans un féminisme qui cherche à créer des espaces de transformation dans notre société.

Y perdí mi centro, spectacle créé en 2020, propose un voyage spatial où l’on se penche sur les rôles de genre, et où l’on réfléchit sur le fait de « créer » comme forme de vie. Quatre êtres sur une scène s’interrogent, à travers le corps, la musique et le flamenco, sur la condition féminine, comme si pour un instant elles avançaient dans le cours de l’histoire et observaient la réalité vue à travers d’un prisme différent, futur ou… extraterrestre.

 

Distribution LaboratoriA : création, production / Ana Pérez, Iban Beltran : mise en scène, dramaturgie / Aina Núñez : chorégraphie, danse / Isabelle Laudenbach : composition, guitare / Cristina López : composition, cante, électronique, production musicale / Ana Brenes : cante / Marina Paje: danse / Judit Colomer : création lumières / Jonbi Belategi : ingénieur du son / Sergio Roca : technicien lumière / Aleix Triadó: technicien son / Magdalena Radoslavova : costumes
Management: Alba Mondéjar (La Monde Flamenca Management) 

 


Spectacle présenté en lien avec le Mardi de l'égalité ¡Ni una menos! Combattre les violences machistes : de la loi à sa mise en œuvre. Le cas espagnol.

Proposé avec le soutien de L'Institut Ramon Lull

Bannière de L'Institut Ramon Lull
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Les femmes, l'art et la mer : des engagements divers

Un petit poisson nage dans une mer pleine de déchets
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© Naja Bertolt Jensen, Unsplash

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Anthropologue, co-directrice du département d’ethnologie de l’université de Bretagne Occidentale et commissaire d’exposition, Géraldine Le Roux est spécialiste des arts aborigènes et océaniens. Depuis plusieurs années, elle documente la perception culturelle des océans et le recyclage artistique des déchets marins. À ce titre, elle s’est engagée en 2020 dans un périple à la voile dans le Pacifique dont elle a tiré l’ouvrage Sea-Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution (2021, Indigène éditions), qui a obtenu le prix du Livre engagé pour la planète.

Sa conférence présentera le projet eXXpedition, tour du monde en voilier avec un équipage entièrement féminin dédié à l’étude et à la lutte contre la pollution plastique. Les pratiques et enjeux de cette forme de science participative seront discutés anthropologiquement afin de contextualiser les données relatives aux microdéchets plastiques et à l’éco-féminisme.

La conférence sera illustrée d’œuvres, notamment d’art des ghostnets, mouvement artistique novateur qui a émergé dans le nord de l’Australie il y a près de dix ans et qui s’est déployé dans le monde. Les artistes utilisent des filets de pêche perdus ou délestés en mer et les transforment en étonnantes œuvres d’art. Dans cette dynamique de protection des océans et de souveraineté culturelle, les femmes occupent un rôle essentiel.

 

En partenariat avec les mardis éco'solidaires de l’ESS cargo.

Logo de l'ESSCargo

À propos des Mardis de l'égalité

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¡Ni una menos! Combattre les violences machistes : de la loi à sa mise en œuvre. Le cas espagnol.

Une fresque street art montrant trois visages de femmes en noir et blanc
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© Dimitar Belchev, Unsplash

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Conférence de Glòria Casas Vila, sociologue à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Depuis presque vingt ans, l’État espagnol dispose d’une des législations contre les violences machistes les plus avancées en Europe. Après des décennies de luttes féministes, une loi-cadre de mesures de protection intégrale a été promulguée. Cette loi, ainsi que d’autres lois régionales, ont signifié un changement politique majeur, passant d’un paradigme juridique androcentrique à un paradigme d’inspiration féministe.

Les avancées en termes d’obtention de nouveaux droits pour les femmes sont indéniables. Cependant, loin d’une vision acritique de ce qui se passe dans ce pays voisin, il est important de signaler les obstacles dans la mise en œuvre de la loi : coupes budgétaires au temps de l’austérité, manque de formation des professionnel·les, maintien des stéréotypes sexistes, violences institutionnelles, résistances explicites de la part des partis d’extrême droite. Plus spécifiquement, quand les victimes ont des enfants avec leurs agresseurs, elles doivent faire face à l’injonction à la « coparentalité » qui les empêche d’obtenir une réelle séparation. Femmes et enfants continuent à vivre des violences post-séparation face aux intouchables « droits des pères ».


Cette conférence sera suivie, à 20h, du spectacle gratuit de danse flamenco Laboratoria : Y perdi mi centro.

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