Service Culturel

féminisme

Lectures | Debout

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Debout © Claude Szmulewiczx
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© Claude Szmulewicz

DEBOUT

Lectures par Julie Flippe, Frédérique Mingant et Nikita Faulon 

Dans le cadre des Nuits de la lectures 2025, en partenariat avec les Bibliothèques Universitaires de Rennes 2 et La Mission Egalité de l'Université Rennes 2.

Dans le cadre des Nuits de la lecture placées cette année sous le thème « Les patrimoines », nous avons le plaisir de vous inviter à découvrir des textes du projet théâtral DEBOUT. Cette création en cours (2025-2026) plonge au coeur des luttes féministes des années 1970, mettant en lumière l’héritage oublié ou sous-estimé des femmes dans la construction de notre matrimoine culturel.

Porté par deux metteuses en scène - Frédérique Mingant et Delphine Battour - DEBOUT aborde les luttes pour les droits des femmes durant cette époque de grande effervescence qui a permis d’importantes avancées légales et sociétales, dont la légalisation de la contraception et de l’avortement. De nombreuses autres questions liées aux femmes ont également été mises en lumière, à la faveur de cette poussée pour l’avortement : l’égalité femmes/ hommes dans le monde du travail ou dans la vie privée, le choix de sa sexualité, la criminalisation du viol, les spécificités de la situation des femmes racisées. C’est sur cette période profuse que, pour le projet DEBOUT, huit autrices* ont écrit des pièces courtes.

En écho aux 50 ans de la loi Veil, les textes mis en voix aborderont la question de la légalisation de la contraception et de l’avortement, à travers la lecture de trois pièces courtes :

  • La Vie de nos ventres, de Clara-Luce Pueyo
  • Dans la farine, de Lucie Vérot Solaure
  • Do It Yourself, de Mariette Navarro

*Les autres textes composant le projet DEBOUT ont été écrits par Catherine Benhamou, Gerty Dambury, Jessica Roumeur, MarDi (Marie Dilasser), Marine Bachelot Nguyen.


Résidence artistique

Ce projet fait l'objet d'une étape de travail à l'université en janvier 2025.

 

Mardi de l'égalité | Les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes ?

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Portrait de Hanane Karimi
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Hanane Karimi © Dalal.tmr

Les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes ?

Conférence d'Hanane Karimi

En lien avec la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Dans son livre issu de sa thèse de sociologie Les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes ? (mars 2023, éd. Hors d'atteinte), Hanane Karimi analyse les effets de l'islamophobie dont elle retrace les origines : la marginalisation d’une certaine catégorie d’immigré·es et d’enfants d’immigré·es, la citoyenneté au rabais qui est accordée à ces « Français de papier » et la focalisation des discours islamophobes sur les femmes musulmanes.

Elle montre également comment elles sont exclues de la cause des femmes, mais aussi comment la résistance s’organise, à différents niveaux et de différentes façons, notamment à travers des mobilisations collectives ou le recours à des espaces sécurisés et réparateurs. Elle revient sur sa propre expérience de chercheuse musulmane « visible » et les tentatives de décrédibilisation et d’intimidation auxquelles elle a fait face.

Hanane Karimi est maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Strasbourg. Elle est co-titulaire de la chaire France-Québec sur la liberté d'expression. Ses recherches portent sur les politiques de la « nouvelle laïcité » et les stratégies de résistance.

En s'appuyant sur son ouvrage, dont le titre est un clin d’œil à l'autrice et activiste féministe afro-américaine bell hooks (Ne suis-je pas une femme ?), elle proposera lors de cette conférence une analyse de l’islamophobie et du sexisme racial qui sous-tendent la façon dont sont traitées les femmes musulmanes en France, qu’elles soient immigrées ou descendantes d’immigré·es.

Vente de livres. Notre librairie partenaire Comment dire sera présente lors de cet événement.

RÉSERVER SA PLACE


À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

Tous les Mardis de l'égalité sont visibles en rediffusion en version sous-titrée sur L'aire d'u et sur la page Youtube de l'Université Rennes 2.

Logo des mardis de l'égalité
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[PROLONGÉ] Projection en ligne | Donna Haraway: Story Telling for Earthly Survival

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Donna Haraway
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Donna Haraway: Story Telling for Earthly Survival

PROJECTION EN LIGNE

DONNA HARAWAY: STORY TELLING FOR EARTHLY SURVIVAL
UN DOCUMENTAIRE DE FABRIZIO TERRANOVA

Belgique, France, 2016, - Production : Spectre Productions, Atelier Graphoui

Donna Haraway, éminente philosophe, primatologue et féministe, a bousculé les sciences sociales et la philosophie contemporaine en tissant des liens sinueux entre la théorie et la fiction. Elle s’est fait connaître à partir des années 1980 par un travail sur l’identité qui, rompant avec les tendances dominantes, œuvre à subvertir l’hégémonie de la vision masculine sur la nature et la science. L’auteure du Manifeste Cyborg est aussi une incroyable conteuse qui dépeint dans ses livres des univers fabuleux peuplés d’espèces transfuturistes.

Le réalisateur Fabrizio Terranova a rencontré Donna Haraway chez elle en Californie. À partir de discussions complices sur ses recherches et sa pensée foisonnante, il a construit un portrait cinématographique singulier qui immerge le spectateur dans un monde où la frontière entre la science-fiction et la réalité se trouble. Le film tente de déceler une pensée en mouvement, mêlant récits, images d’archives et fabulation dans la forêt californienne.

Regarder le film en ligne jusqu'au 29 septembre (sur inscription via Billetweb).

Cette projection en ligne vous est proposée du 30 mars au 29 septembre en parallèle de l'exposition présentée à la Chambre claire Ceci n'est pas un atlas co-produite par le service culturel de l'Université Rennes 2 et les Éditions du commun.


BANDE-ANNONCE

Contenu du texte déplié

Et encore une fois, la seule façon de l'attraper,, disons les mystiques importants qui ont formé ma petite tête de 13 ans, … la seule façon d'arriver dans sa présence, c'est de continuer à faire des choses positives. Vous devez continuer à faire une expérience. Vous devez continuer à écrire cette histoire, pas une histoire en général, mais cette histoire. Vous devez faire ça. Vous devez être ici, pas partout. Vous devez être attachés à certaines choses, pas à tout. La seule possible façon, c'est encore et encore et encore, d'engager l'un avec l'autre, et de faire quelque chose. OK ? Vous n'avez même pas votre point. D'accord, ceux qui ont de l'endurance, continuerons. Ceux qui n'ont pas d'endurance, repartiront.

Laboratoria : Y perdi mi centro

Une danseuse et une guitariste sur scène
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© Laboratoria

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Flamenco expérimental, multidisciplinaire et féministe  

LaboratoriA est né en 2017 comme un projet expérimental, multidisciplinaire et féministe, un canal de recherche pour quatre femmes qui partagent le flamenco comme langage en commun. C’est aussi un lieu de réflexion sur leur propre féminité, se situant dans un féminisme qui cherche à créer des espaces de transformation dans notre société.

Y perdí mi centro, spectacle créé en 2020, propose un voyage spatial où l’on se penche sur les rôles de genre, et où l’on réfléchit sur le fait de « créer » comme forme de vie. Quatre êtres sur une scène s’interrogent, à travers le corps, la musique et le flamenco, sur la condition féminine, comme si pour un instant elles avançaient dans le cours de l’histoire et observaient la réalité vue à travers d’un prisme différent, futur ou… extraterrestre.

 

Distribution LaboratoriA : création, production / Ana Pérez, Iban Beltran : mise en scène, dramaturgie / Aina Núñez : chorégraphie, danse / Isabelle Laudenbach : composition, guitare / Cristina López : composition, cante, électronique, production musicale / Ana Brenes : cante / Marina Paje: danse / Judit Colomer : création lumières / Jonbi Belategi : ingénieur du son / Sergio Roca : technicien lumière / Aleix Triadó: technicien son / Magdalena Radoslavova : costumes
Management: Alba Mondéjar (La Monde Flamenca Management) 

 


Spectacle présenté en lien avec le Mardi de l'égalité ¡Ni una menos! Combattre les violences machistes : de la loi à sa mise en œuvre. Le cas espagnol.

Proposé avec le soutien de L'Institut Ramon Lull

Bannière de L'Institut Ramon Lull
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¡Ni una menos! Combattre les violences machistes : de la loi à sa mise en œuvre. Le cas espagnol.

Une fresque street art montrant trois visages de femmes en noir et blanc
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© Dimitar Belchev, Unsplash

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Conférence de Glòria Casas Vila, sociologue à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Depuis presque vingt ans, l’État espagnol dispose d’une des législations contre les violences machistes les plus avancées en Europe. Après des décennies de luttes féministes, une loi-cadre de mesures de protection intégrale a été promulguée. Cette loi, ainsi que d’autres lois régionales, ont signifié un changement politique majeur, passant d’un paradigme juridique androcentrique à un paradigme d’inspiration féministe.

Les avancées en termes d’obtention de nouveaux droits pour les femmes sont indéniables. Cependant, loin d’une vision acritique de ce qui se passe dans ce pays voisin, il est important de signaler les obstacles dans la mise en œuvre de la loi : coupes budgétaires au temps de l’austérité, manque de formation des professionnel·les, maintien des stéréotypes sexistes, violences institutionnelles, résistances explicites de la part des partis d’extrême droite. Plus spécifiquement, quand les victimes ont des enfants avec leurs agresseurs, elles doivent faire face à l’injonction à la « coparentalité » qui les empêche d’obtenir une réelle séparation. Femmes et enfants continuent à vivre des violences post-séparation face aux intouchables « droits des pères ».


Cette conférence sera suivie, à 20h, du spectacle gratuit de danse flamenco Laboratoria : Y perdi mi centro.

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

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Elles, l'autre mémoire

Les deux comédiennes, dos à dos, regardent vers l'objectif. Derrière elles, sur un fond noir, des portraits de femmes illustres.
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Lety Pardalis et Caroline Alaoui @ Karedwen

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Un spectacle de Caroline Alaoui et Lety Pardalis, compagnie Les combats ordinaires.

 

Elles, l’autre mémoire est une lecture théâtralisée dont les textes originaux racontent les histoires captivantes de femmes et de filles extraordinaires, de différentes origines et de différentes époques, qui ont marqué le monde en tant qu’artistes, scientifiques, inventrices, militantes ... sans laisser d’empreinte à leur mesure.

Ces portraits, aux formes variées, voyagent entre véracité historique, fantaisie, humour et poésie. Un spectacle qui permet à tous et toutes de (re)découvrir notre Matrimoine - l’héritage de l'autre moitié de l'humanité !

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Portraits de femmes : archéologues et militantes

Une femme de dos avec un chapeau sur la tête, fait face à un chantier de fouilles archéologies
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Crédit : Alter Ego Rennes

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Il existe une croyance forte dans le monde des sciences selon laquelle les affaires politiques n’ont rien à voir avec le monde de la raison. Pourtant, cette prétention à la neutralité se heurte à des réalités bien tangibles : le racisme, le mépris de classe, le validisme, l’homophobie, le sexisme sont présents tout autour de nous, dans nos enseignements, nos campus, nos manuels scolaires.

L’archéologie en tant que champ disciplinaire où sciences humaines côtoient sciences de la terre ne déroge pas à la règle. Patriarcat et sexisme y ont infusé toute l’histoire de la recherche et, de fait, influencé considérablement notre compréhension des sociétés passées. Toutefois, le cours de l’histoire tend à nous prouver que cette situation n’est pas immuable et qu’il est possible de faire bouger ces rapports de force et de faire évoluer la science et ses enseignements. Cette exposition rend hommage à quinze femmes chercheuses qui, dans leurs travaux académiques comme dans leurs vies, se sont battues pour ces idéaux d’égalité et de solidarité.

 

Cette exposition s’inscrit au sein d’un cycle d'événements autour du sexisme en archéologie organisé du 26 septembre au 28 octobre 2022 par l’association étudiante Alter Ego Rennes.

texte

Has feminism changed archaeology ? Absolutely.

Auteur de la citation
Margaret Conkey (2003)

Colette Cosnier, une pionnière à l'Université Rennes 2

Colette Cosnier à son bureau
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Colette Cosnier derrière son bureau

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Rencontre avec Patricia Godard, autrice, et Elise Calvez, co‑présidente de HF Bretagne.
Colette Cosnier (1936-2016) est enseignante en littérature générale et comparée à l’Université Rennes 2 de 1973 à 1995. Dès son arrivée, elle met en place un cours composé uniquement d’écrivaines.
Portée par le mouvement des femmes, la littérature féministe des années 1970 et 1980, l’œuvre d’autrices comme Colette, Virginia Woolf, Anaïs Nin, Georges Sand, elle prolonge son travail de transmission à l’université non seulement par des œuvres personnelles (romans, pièces de théâtre, essais) mais aussi en écrivant des biographies de femmes et en se demandant pourquoi, au XIXe siècle et au début du XXe siècle, si peu d’œuvres sont produites par les femmes. Avec Elise Calvez, co-présidente de HF Bretagne, association qui agit pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes dans les arts et la culture, Patricia Godard, autrice de Colette Cosnier, un féminisme en toutes lettres (Éditions Goater, 2022), reviendra sur le parcours de cette enseignante féministe, atypique et anticonformiste. Il y sera question d’enseignement, de littérature, de féminisme et de matrimoine.
La rencontre sera ponctuée de lectures par des membres des associations HF Bretagne et Histoire du féminisme à Rennes.

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

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