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Exposition | Tarot Trans

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Photographie de Zaida González Ríos
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El sol, série Tarot Trans © Zaida González Ríos, Courtesy Galerie NegPos

PHOTOGRAPHIES DE ZAIDA GONZÁLEZ RÍOS

Tarot Trans » est un projet photographique de l’artiste chilienne Zaida González Ríos qui s'approprie les 22 arcanes majeurs du Tarot en remplaçant les figures des cartes par des modèles non standardisés, tels que des personnes transgenres, des migrants, des personnes handicapées, des personnes âgées et d'autres personnes qui correspondent au sens de la carte attribuée.

Au Chili, les groupes minorisés sont nombreux à s’organiser et à manifester pour que leurs droits soient respectés, pour l’inclusion sociale et pour la fin de la discrimination. Les groupes LGBTQIA+ et les migrants en particulier, ont été victimes d'abus répétés, d'homicides et de féminicides volontaires.

La relation qui se crée entre le tarot et ces groupes de personnes, grâce au support même, doit implicitement servir à faire tomber les masques. Ce jeu de cartes est consulté par de nombreuses personnes appartenant à toutes les couches socioculturelles. Bénéficiant d'une diffusion massive et populaire, il s’agit donc d’un média très visible et auquel on peut facilement s'identifier. Il est construit sur l'union du langage et de la vision. Le tarot est également l’une des traditions magiques principales de l'occident, il véhicule une riche iconographie et de nombreux symboles intéressants à contextualiser dans une représentation non normative.

Chaque carte a permis d'extraire un ensemble de valeurs identificatrices pour une réflexion qui se manifeste à travers des concepts tels que : la liberté, l'indépendance, le pouvoir, la création, l'autorité, la sagesse, la revendication, l'amour, la lutte, la transcendance, la victoire et la guérison, entre autres.

Vernissage le mercredi 18 janvier à partir de 13h en présence de l'artiste.

Une exposition présentée dans le cadre de la 34e édition du festival Travelling qui poursuit cette année ses explorations en terres cinématographiques chiliennes.

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Les photographies de l’exposition « Tarot Trans » de Zaida González Ríos sont disponibles à la vente.

  • L'image 12x18 dans un 21x30, signée et numérotée sur 15 exemplaires : 250€
  • L'image 20x30 dans un 30x40, signée et numérotée sur 10 exemplaires : 450€
  • L'image 40x60, signée et numérotée sur 5 exemplaires : 750€
  • Les tirages exposés et imprimés sur papier photo en format 33.3x50 : 600€.

Renseignements et commandes avant le vendredi 17 février auprès du service culturels-culturel [at] univ-rennes2.fr (s-culturel[at]univ-rennes2[dot]fr) / 02 99 14 11 47
Paiement auprès de la galerie NegPos qui adressera par voie postale les clichés commandés.

Retransmission | ¡Ni una menos! Combattre les violences machistes : de la loi à sa mise en œuvre. Le cas espagnol.

Fresque représentant une femme pleurant entre deux hommes
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© Dimitar Belchev, Unsplash

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Retransmission en direct de la conférence de Glòria Casas Vila, sociologue à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Depuis presque vingt ans, l’État espagnol dispose d’une des législations contre les violences machistes les plus avancées en Europe. Après des décennies de luttes féministes, une loi-cadre de mesures de protection intégrale a été promulguée. Cette loi, ainsi que d’autres lois régionales, ont signifié un changement politique majeur, passant d’un paradigme juridique androcentrique à un paradigme d’inspiration féministe.

Les avancées en termes d’obtention de nouveaux droits pour les femmes sont indéniables. Cependant, loin d’une vision acritique de ce qui se passe dans ce pays voisin, il est important de signaler les obstacles dans la mise en œuvre de la loi : coupes budgétaires au temps de l’austérité, manque de formation des professionnel·les, maintien des stéréotypes sexistes, violences institutionnelles, résistances explicites de la part des partis d’extrême droite. Plus spécifiquement, quand les victimes ont des enfants avec leurs agresseurs, elles doivent faire face à l’injonction à la « coparentalité » qui les empêche d’obtenir une réelle séparation. Femmes et enfants continuent à vivre des violences post-séparation face aux intouchables « droits des pères ».

 

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

Logo des Mardis de l'égalité

Portraits de femmes : archéologues et militantes

Une femme de dos avec un chapeau sur la tête, fait face à un chantier de fouilles archéologies
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Crédit : Alter Ego Rennes

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Il existe une croyance forte dans le monde des sciences selon laquelle les affaires politiques n’ont rien à voir avec le monde de la raison. Pourtant, cette prétention à la neutralité se heurte à des réalités bien tangibles : le racisme, le mépris de classe, le validisme, l’homophobie, le sexisme sont présents tout autour de nous, dans nos enseignements, nos campus, nos manuels scolaires.

L’archéologie en tant que champ disciplinaire où sciences humaines côtoient sciences de la terre ne déroge pas à la règle. Patriarcat et sexisme y ont infusé toute l’histoire de la recherche et, de fait, influencé considérablement notre compréhension des sociétés passées. Toutefois, le cours de l’histoire tend à nous prouver que cette situation n’est pas immuable et qu’il est possible de faire bouger ces rapports de force et de faire évoluer la science et ses enseignements. Cette exposition rend hommage à quinze femmes chercheuses qui, dans leurs travaux académiques comme dans leurs vies, se sont battues pour ces idéaux d’égalité et de solidarité.

 

Cette exposition s’inscrit au sein d’un cycle d'événements autour du sexisme en archéologie organisé du 26 septembre au 28 octobre 2022 par l’association étudiante Alter Ego Rennes.

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Has feminism changed archaeology ? Absolutely.

Auteur de la citation
Margaret Conkey (2003)
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