Service culturel

Arts plastiques

Exposition - Tumultes d'eaux, formes de pierres

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Photographie du Glacier de la Charpoua
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Glacier de la Charpoua, photographie issue de la série Glaciers, 2012-2018 © Aurore Bagarry, Courtesy Galerie Sit Down

PHOTOGRAPHIES D'AURORE BAGARRY

COMMISSARIAT : PHILIPPE BOULVAIS

Les paysages sont les formes de la Terre, sculptées par l’érosion. Le maître d’ouvrage est l’eau, qui dessine de larges peintures, où les couleurs sont apportées par les végétaux, herbes et algues. Pour le reste, la roche est grise, la glace est blanche.

Aurore Bagarry rend compte de ces arts naturels par le sien, la photographie.

L’homme n’est pas absent de l’atelier. En ouvrant des carrières, il met au jour les structures géologiques profondes ; en ouvrant des regards dans le sol de Paris, il dévoile les circuits d’eaux, les artères de la ville. Les photographies qu’Aurore Bagarry a prises dans les carrières du Bassin de Paris illustrent la succession des couches sédimentaires, les falaises de la Manche mettent à jour des roches exondées de leur océan jurassique, aussi bien que des granites et des gneiss résultant des tectoniques d’âges dévoniens et carbonifères.

Dans les Alpes, les roches sont mises à jour par l’effondrement de larges blocs, érosion de formes par les glaciers. Aurore Bagarry en détaille la mécanique. Elle se fait voyeuse aussi, lorsqu’elle nous révèle l’eau pénétrant au coeur des pierres, le corps des roches ; ses photographies rendent compte de la force et du tumulte, de la passion unissant les eaux et les pierres.

Vernissage le jeudi 12 janvier, à partir de 18h.

Exposition - Les oiseaux ne se retournent pas

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Dessin d'une petite fille de dos regardant la mer
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Illustration de Nadia Nakhlé

EXPOSITION DU ROMAN GRAPHIQUE DE NADIA NAKHLÉ.

Un jour, la décision a été prise : Amel, orpheline de 12 ans, partira. Il n'est pas ici question de choix : son pays est en guerre. Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu.

À la frontière, Amel perd la famille chargée de l'accompagner et se retrouve seule. Sur sa route, elle rencontre Bacem, un déserteur et joueur de oud.

Ensemble, l'enfant et le soldat apprennent à se reconstruire. Au moins un quart des personnes exilées en Europe sont des mineurs isolés. Ils fuient la même barbarie que les adultes. Que se passe-t-il dans la tête d’un enfant qui échappe à la guerre ? C’est la question qui traverse ce récit.

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Exposition de dessins de Nadia Nakhlé tirée du roman graphique Les Oiseaux ne se retournent pas publié aux Éditions Delcourt.


Événement présenté en lien avec le spectacle éponyme de Nadia Nakhlé porté par la Cie Traces & Signes, programmé en décembre 2022 au Tambour, dans le cadre du festival Transversales « Itinérance »

BD concert - Les Oiseaux ne se retournent pas

Illustration d'une petite fille de dos face à la mer
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© Illustration de Nadia Nakhlé

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Spectacle musical et dessiné de Nadia Nakhlé, porté par la Cie Traces & Signes. D'après le romain graphique du même nom de Nadia Nakhlé publié aux éditions Delcourt.

 

Un jour, la décision a été prise : Amel (« espoir » en arabe), orpheline de 12 ans élevée par ses grands-parents, partira. Elle échappera à la barbarie et elle sera heureuse. Il n‘est pas ici question de choix : son pays est en guerre. Pour Amel, partir signifie oublier la guerre et reprendre le chemin de l’école. Tout a été prévu : elle changera d'identité et deviendra Nina, la deuxième fille de la famille chargée de prendre soin d'elle. Nous suivons Amel dans ce long voyage vers l’inconnu et revenons sur son passé et ses souvenirs. Malheureusement, rien ne se déroulera comme prévu. A la frontière, Amel perd la famille qui l’accompagne. L‘enfant se retrouve seule et rencontre Bacem, un ancien soldat et musicien joueur de oud. L'enfant se lie d’amitié avec le soldat. Ensemble, ils traversent la douleur de l’exil et apprennent à se reconstruire.

Le spectalce associe projections animées, musique et création sonore immersive. Sur scène, sont présents le compositeur et interprète Mohamed Abozekry, au oud et Ludovic Yapoudjian au piano, ainsi que les comédiennes et chanteuses, Mayya Sanbar et Negar Hashemi qui portent le texte.

Spectacle proposé dans le cadre du Festival Transversales, édition "Itinérance" et en lien avec la journée mondiale des droits humains. À l’issue du spectacle, une vente de livres sera proposée par la librairie Critic.

Une exposition de planches de la bande-dessinée sera présentée sur la Mezzanine en lien avec le concert, du 7 décembre au 20 janvier.


Nadia Nakhlé Auteure, texte, dessin, mise en scène / Mohamed Abozekry Musique, oud interprète / Mayya Sanbar Comédienne, chanteuse
Negar Hashemi Comédienne / Chanteuse / Ludovic Yapaudjian Pianiste interprète / Stéphanie Verissimo Sound design & régie son
Gaëlle Fouquet Création Lumière, & régie générale  / Lorenzo Marcolini Assistant Lumière & régie / Ahlame Saoud Scénographie & costumes

SOUTIEN ET PARTENAIRES

Le Cube - Centre de création numérique - Production de l'exposition, Stereolux - Résidence de création et diffusion, Fonds Nouveaux médias du CNC, Soutien de l'auteure à l’écriture, Fonds de soutien Mission Cinéma de la Mairie de Paris, Soutien à l’écriture et au développement, L'Institut français de Meknès (Maroc), Dans le cadre de l’exposition «EXIL» de Nadia Nakhlé, Amnesty international - Commission des droits de l’enfant, La Cimade - Partenaire à la diffusion du projet

Festival Transversales - Itinérance

Une boussoule dorée sur fond noir
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© Service culturel

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Pour sa 12e édition, le festival Transversales s’empare de la notion d’itinérance : il s’agira d’interroger les formes artistiques et littéraires plaçant au premier plan le mouvement, le déplacement d’un lieu à un autre, d’un espace concret ou métaphorique à un autre.

Le point de départ de cette programmation est le thème du voyage, abordé de façon résolument engagée : il s’agira moins de mettre en lumière le voyage dans sa forme anodine et occidentalisée qu’est le tourisme, que des mobilités chargées d’une valeur forte, de l’exil à l’errance, en passant par l’itinérance ontologique ou métaphysique et les formes de quête de soi par le déplacement.

À petite ou grande échelle, de la déambulation urbaine et poétique aux migrations anciennes et contemporaines, de la flânerie dix-neuvièmiste à la psychogéographie situationniste, des divagations picaresques et aventureuses aux explorations fictives et réelles qui jalonnent notre histoire, le festival mettra au premier plan l’idée de mouvement : d’où part-on ? où arrive-t-on ? l’itinérance a-t-elle un point final ? par quoi est‑elle suscitée, et que produit-elle ?

Mots clés

Les femmes, l'art et la mer : des engagements divers

Un petit poisson nage dans une mer pleine de déchets
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© Naja Bertolt Jensen, Unsplash

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Anthropologue, co-directrice du département d’ethnologie de l’université de Bretagne Occidentale et commissaire d’exposition, Géraldine Le Roux est spécialiste des arts aborigènes et océaniens. Depuis plusieurs années, elle documente la perception culturelle des océans et le recyclage artistique des déchets marins. À ce titre, elle s’est engagée en 2020 dans un périple à la voile dans le Pacifique dont elle a tiré l’ouvrage Sea-Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution (2021, Indigène éditions), qui a obtenu le prix du Livre engagé pour la planète.

Sa conférence présentera le projet eXXpedition, tour du monde en voilier avec un équipage entièrement féminin dédié à l’étude et à la lutte contre la pollution plastique. Les pratiques et enjeux de cette forme de science participative seront discutés anthropologiquement afin de contextualiser les données relatives aux microdéchets plastiques et à l’éco-féminisme.

La conférence sera illustrée d’œuvres, notamment d’art des ghostnets, mouvement artistique novateur qui a émergé dans le nord de l’Australie il y a près de dix ans et qui s’est déployé dans le monde. Les artistes utilisent des filets de pêche perdus ou délestés en mer et les transforment en étonnantes œuvres d’art. Dans cette dynamique de protection des océans et de souveraineté culturelle, les femmes occupent un rôle essentiel.

 

En partenariat avec les mardis éco'solidaires de l’ESS cargo.

Logo de l'ESSCargo

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

Logo des Mardis de l'égalité

"Quelques-uns riaient, d'autres pleuraient, la plupart restaient silencieux"

Photographie noir et blanc de 1946, montrant un photographe à bord d'un avion.
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Photographe aérien audacieux, essai de la bombe atomique sur l'atoll de Bikini. 1946.
© Library of Congress Prints and Photographs Division Washington (LOT 15153, no. 67)

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Commissariat de Bruno Elisabeth.

Cette exposition explore la condition nucléaire de l’humanité au spectre de quelques représentations plastiques contemporaines. Les œuvres qui la composent évoquent les multiples facettes des capacités révélatoires, destructives et énergétiques de la radioactivité. Elles apportent  quelques éléments de réflexions afin d'appuyer l'idée que « nul besoin d'être un savant en physique atomique pour avoir le droit moral et politique de penser
le nucléaire ».

L'intérêt de ces œuvres et documents (photographies, films et affiches) sera de replacer la question nucléaire au sein du monde humain et de la réflexion plastique contemporaine. Les radionucléides qui sont maintenant partout tout en n'étant visibles nulle part, ou presque, prendront ici corps, sur les cimaises et les écrans. Leurs représentations nous aideront à dépasser le renoncement, afin d’étoffer une construction dialectique face aux pouvoirs technopolitiques et ainsi à éclairer certains des enjeux qui attendent l’humanité, notamment face à la gestion des millions de tonnes de déchets hautement radioactifs qui attend l’humanité pour les millénaires à venir.

Cette exposition présentera les œuvres de :

Renaud Auguste Dormeuil, Denis Briand, Jacques Castan, Bruce Conner, Dorian Degoutte, Julie Giraud, Isao Hashimoto, Nicolas Lelievre, Jurgen Nefzger, Jean-Gabriel Périot, Arzhel Prioul, Anaïs Tondeur.

 

Vernissage le 6 octobre à partir de 18h. Exposition présentée dans le cadre de la Fête de la Science.

Ambivalences #3 - Mutations politiques

Le terme "ambivalences" écrit sur fond jaune
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© Festival Maintenant

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Partant du postulat que la technologie n’est pas neutre, que son déploiement exponentiel impacte l’ensemble de notre écosystème, et que la place de l’art et de la culture est essentielle pour explorer ces questionnements et ces enjeux, Electroni[k], Stereolux et Oblique/s s’associent pour présenter un cycle de rencontres intitulé Ambivalences. Après deux premières saisons consacrées aux mutations environnementales puis aux mutations du vivant, ces rencontres auront cette année pour thème les mutations politiques.

La digitalisation progressive de nos sociétés engendre des transformations profondes dans de nombreux aspects de nos vies : accès à l’information, au savoir, à la culture, évolutions des rapports sociaux et économiques... Dès  lors, comment ces mutations modifient‑elles les rapports de force dans le champ social ? Quelles en sont les implications politiques ? Quels regards portent les artistes d’aujourd’hui sur ces mutations et de quelles manières utilisent‑ils ces technologies dans leur travail pour porter un discours politique et en révéler la dimension émancipatrice, aliénatrice ou subversive ?

Pauline Briand (journaliste, rédactrice et consultante) et Jean‑Paul Fourmentraux (Socio‑anthropologue et critique d’art, professeur à l’Université d'Aix-Marseille) seront les invité·es de ces rencontres. Une table ronde avec des artistes conclura l’après-midi.

Dans le cadre du festival Maintenant, festival arts, musique et nouvelles technologies, du 6 au 9 octobre 2022 à Rennes.

Portraits de femmes : archéologues et militantes

Une femme de dos avec un chapeau sur la tête, fait face à un chantier de fouilles archéologies
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Crédit : Alter Ego Rennes

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Il existe une croyance forte dans le monde des sciences selon laquelle les affaires politiques n’ont rien à voir avec le monde de la raison. Pourtant, cette prétention à la neutralité se heurte à des réalités bien tangibles : le racisme, le mépris de classe, le validisme, l’homophobie, le sexisme sont présents tout autour de nous, dans nos enseignements, nos campus, nos manuels scolaires.

L’archéologie en tant que champ disciplinaire où sciences humaines côtoient sciences de la terre ne déroge pas à la règle. Patriarcat et sexisme y ont infusé toute l’histoire de la recherche et, de fait, influencé considérablement notre compréhension des sociétés passées. Toutefois, le cours de l’histoire tend à nous prouver que cette situation n’est pas immuable et qu’il est possible de faire bouger ces rapports de force et de faire évoluer la science et ses enseignements. Cette exposition rend hommage à quinze femmes chercheuses qui, dans leurs travaux académiques comme dans leurs vies, se sont battues pour ces idéaux d’égalité et de solidarité.

 

Cette exposition s’inscrit au sein d’un cycle d'événements autour du sexisme en archéologie organisé du 26 septembre au 28 octobre 2022 par l’association étudiante Alter Ego Rennes.

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Has feminism changed archaeology ? Absolutely.

Auteur de la citation
Margaret Conkey (2003)

Visites des œuvres du campus

Vue de la bibliothèque universitaire, dont le mur est orné d'une fresque
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Une idée percutante, fresque de l'artiste Mya

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Créées en 1984 par le ministère de la Culture, les Journées Européennes du Patrimoine ont pour objectif de montrer au plus grand nombre la richesse extraordinaire de notre patrimoine au travers de rendez-vous inédits, de visites insolites, et d’ouvertures exceptionnelles.

A cette occasion, l’Université Rennes 2 vous fait découvrir les œuvres d’art installées sur le campus Villejean. Le service culturel et le Master Médiation du patrimoine et de l'histoire en Europe (MPHE) ont conçu un circuit commenté qui vous permettra d’explorer ce patrimoine méconnu. 
 

Titre de l'encadré
Programme des visites
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Vendredi 16 septembre : 12h30 > 13h30 (tous publics)

Samedi 17 septembre : 11h > 12h & 14h > 15h (tous publics)

Dimanche 18 septembre : 11h > 12h (visite spéciale jeune public, à partir de 8 ans) & 14h > 15h (tous publics)

Humaines

Anne Puech, par Olivia Gay
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Anne Puech posant devant une œuvre de l’artiste de rue Hyuro (décédée en 2020). © Olivia Gay, 2022.

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Photographies d'Olivia Gay.

Olivia Gay est une photographe engagée sur des questions documentaires et sociales. Diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, elle est actuellement doctorante dans le cadre du programme de recherche et création Radian, ESAM Caen-Cherbourg. Depuis ses débuts, son travail explore la notion de regard dans des contextes qui tendent à altérer la visibilité des personnes tels que l’usine, le supermarché, les camps de réfugiés, le foyer d’hébergement ou la prison. À l’automne 2021, Olivia Gay a présenté à la Chambre claire une partie de ses séries consacrées aux ouvrières, caissières, dentellières et fermières au travail dans une exposition intitulée Envisagées. La photographe a ensuite été accueillie en résidence à l’Université Rennes 2 au cours de l’année 2022, pour aller à la rencontre d’enseignantes-chercheuses. Au sein de cette exposition, elle restitue une partie de cette enquête artistique, qui lie photographies et témoignages, et livre un récit sensible du quotidien de ces femmes scientifiques.

Exposition présentée dans le cadre de la Fête de la Science.

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