Service Culturel

Arts plastiques

Ambivalences #3 - Mutations politiques

Le terme "ambivalences" écrit sur fond jaune
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© Festival Maintenant

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Partant du postulat que la technologie n’est pas neutre, que son déploiement exponentiel impacte l’ensemble de notre écosystème, et que la place de l’art et de la culture est essentielle pour explorer ces questionnements et ces enjeux, Electroni[k], Stereolux et Oblique/s s’associent pour présenter un cycle de rencontres intitulé Ambivalences. Après deux premières saisons consacrées aux mutations environnementales puis aux mutations du vivant, ces rencontres auront cette année pour thème les mutations politiques.

La digitalisation progressive de nos sociétés engendre des transformations profondes dans de nombreux aspects de nos vies : accès à l’information, au savoir, à la culture, évolutions des rapports sociaux et économiques... Dès  lors, comment ces mutations modifient‑elles les rapports de force dans le champ social ? Quelles en sont les implications politiques ? Quels regards portent les artistes d’aujourd’hui sur ces mutations et de quelles manières utilisent‑ils ces technologies dans leur travail pour porter un discours politique et en révéler la dimension émancipatrice, aliénatrice ou subversive ?

Pauline Briand (journaliste, rédactrice et consultante) et Jean‑Paul Fourmentraux (Socio‑anthropologue et critique d’art, professeur à l’Université d'Aix-Marseille) seront les invité·es de ces rencontres. Une table ronde avec des artistes conclura l’après-midi.

Dans le cadre du festival Maintenant, festival arts, musique et nouvelles technologies, du 6 au 9 octobre 2022 à Rennes.

Portraits de femmes : archéologues et militantes

Une femme de dos avec un chapeau sur la tête, fait face à un chantier de fouilles archéologies
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Crédit : Alter Ego Rennes

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Il existe une croyance forte dans le monde des sciences selon laquelle les affaires politiques n’ont rien à voir avec le monde de la raison. Pourtant, cette prétention à la neutralité se heurte à des réalités bien tangibles : le racisme, le mépris de classe, le validisme, l’homophobie, le sexisme sont présents tout autour de nous, dans nos enseignements, nos campus, nos manuels scolaires.

L’archéologie en tant que champ disciplinaire où sciences humaines côtoient sciences de la terre ne déroge pas à la règle. Patriarcat et sexisme y ont infusé toute l’histoire de la recherche et, de fait, influencé considérablement notre compréhension des sociétés passées. Toutefois, le cours de l’histoire tend à nous prouver que cette situation n’est pas immuable et qu’il est possible de faire bouger ces rapports de force et de faire évoluer la science et ses enseignements. Cette exposition rend hommage à quinze femmes chercheuses qui, dans leurs travaux académiques comme dans leurs vies, se sont battues pour ces idéaux d’égalité et de solidarité.

 

Cette exposition s’inscrit au sein d’un cycle d'événements autour du sexisme en archéologie organisé du 26 septembre au 28 octobre 2022 par l’association étudiante Alter Ego Rennes.

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Has feminism changed archaeology ? Absolutely.

Auteur de la citation
Margaret Conkey (2003)

Visites des œuvres du campus

Vue de la bibliothèque universitaire, dont le mur est orné d'une fresque
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Une idée percutante, fresque de l'artiste Mya

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Créées en 1984 par le ministère de la Culture, les Journées Européennes du Patrimoine ont pour objectif de montrer au plus grand nombre la richesse extraordinaire de notre patrimoine au travers de rendez-vous inédits, de visites insolites, et d’ouvertures exceptionnelles.

A cette occasion, l’Université Rennes 2 vous fait découvrir les œuvres d’art installées sur le campus Villejean. Le service culturel et le Master Médiation du patrimoine et de l'histoire en Europe (MPHE) ont conçu un circuit commenté qui vous permettra d’explorer ce patrimoine méconnu. 
 

Titre de l'encadré
Programme des visites
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Vendredi 16 septembre : 12h30 > 13h30 (tous publics)

Samedi 17 septembre : 11h > 12h & 14h > 15h (tous publics)

Dimanche 18 septembre : 11h > 12h (visite spéciale jeune public, à partir de 8 ans) & 14h > 15h (tous publics)

Humaines

Anne Puech, par Olivia Gay
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Anne Puech posant devant une œuvre de l’artiste de rue Hyuro (décédée en 2020). © Olivia Gay, 2022.

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Photographies d'Olivia Gay.

Olivia Gay est une photographe engagée sur des questions documentaires et sociales. Diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, elle est actuellement doctorante dans le cadre du programme de recherche et création Radian, ESAM Caen-Cherbourg. Depuis ses débuts, son travail explore la notion de regard dans des contextes qui tendent à altérer la visibilité des personnes tels que l’usine, le supermarché, les camps de réfugiés, le foyer d’hébergement ou la prison. À l’automne 2021, Olivia Gay a présenté à la Chambre claire une partie de ses séries consacrées aux ouvrières, caissières, dentellières et fermières au travail dans une exposition intitulée Envisagées. La photographe a ensuite été accueillie en résidence à l’Université Rennes 2 au cours de l’année 2022, pour aller à la rencontre d’enseignantes-chercheuses. Au sein de cette exposition, elle restitue une partie de cette enquête artistique, qui lie photographies et témoignages, et livre un récit sensible du quotidien de ces femmes scientifiques.

Exposition présentée dans le cadre de la Fête de la Science.

Eyes as Big as Plates

Eyes as big as plates
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Edda (Iceland, 2013) © Riitta Ikonen & Karoline Hjorth

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Ce projet photographique des artistes finlandaise et norvégienne Riitta Ikonen et Karoline Hjorth a commencé comme un jeu autour du folklore nordique, puis a évolué vers une recherche continuelle du sentiment d’appartenance de l’être humain moderne à la nature.
La série est produite en collaboration avec des personnes à la retraite (fermier·es, pêcheur·ses, zoologistes, plombier·es, chanteur·ses d’opéra, femmes au foyer, artistes, universitaires…). Chaque image de la série présente une figure solitaire au milieu d’un paysage, habillée d’éléments environnants mais qui n’indiquent ni temps ni lieu. La nature agit ici à la fois comme contenu et comme contexte : les personnages habitent littéralement le paysage en portant des sculptures créées en collaboration avec les artistes.

En tant que participantes actives de notre société contemporaine, ces personnes âgées encouragent la redécouverte d’un groupe démographique trop souvent décrit comme marginalisé ou comme stéréotype. C’est ainsi que ce projet vise à produire de nouvelles perspectives sur qui nous sommes et quelle est notre place dans ce monde.

Exposition présentée dans le cadre de la Fête de la science.

Les couleurs de l'âme

Conscious choices - Fares Micue
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Conscious choices - Fares Micue

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Fares Micue est une photographe espagnole autodidacte née en 1987 à Lanzarote (Îles Canaries).
Si la photographie, qu’elle débute en 2009, était au départ un simple hobby, la pratique artistique de Fares Micue s’est ensuite transformée pour devenir le moyen parfait pour l’artiste de partager ses pensées, ses idées et sa perception de la réalité. La photographe accorde une grande attention à chaque élément qu’elle intègre dans ses compositions – le lieu, les couleurs, les accessoires, l’ambiance – afin de créer des images pleines de sens et d’une grande richesse esthétique.

« En tant que photographe d’autoportraits, j’utilise mes expériences personnelles, l’observation de ce qui m’entoure et ma propre transformation pour créer de belles images conceptuelles. Mon travail est très symbolique et chaque élément de mes compositions a un sens. En combinant tous ces éléments, je peux transformer mes idées en images. Je suis de nature très positive et cet optimisme se reflète souvent dans mon travail et au travers de mes images qui viennent délivrer un message fort de développement personnel, d’amour propre et d’empuissancement. Je veux que mes photos donnent de l’espoir et apprennent aux gens à être bienveillants envers eux-mêmes, à s’aimer, à rêver et à croire que tout est possible.»

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