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Sciences humaines et sociales

Projection - CRIP CAMP la révolution des éclopés

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Affiche du film "CRIP CAMP", Deux jeunes garçons sont au centre de l’image, sur une route d’un camp de vacances entouré de bâtiments blancs et de nature verdoyante. L’un est assis dans un fauteuil roulant, souriant, vêtu d’un t-shirt blanc et d’un pantalon noir. L’autre, debout derrière lui, torse nu et tenant une serviette sur l’épaule, pousse le fauteuil.

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CRIP CAMP la révolution des éclopés

Un documentaire de Nicole Newnham, James LeBrecht

En partenariat avec la Mission égalité de l'Université Rennes 2 et l’association étudiante Handi’rennes2

À deux pas de Woodstock, dans les Catskills, Camp Jened accueille chaque été, de 1971 à 1977, des centaines de jeunes en situation de handicap. « Un camp de vacances pour handicapées et handicapés géré par des hippies », résume James LeBrecht, ancien pensionnaire et co‑réalisateur du documentaire produit par la société de production de Barack et Michelle Obama.

Nourri d’images d’archives et de nombreux témoignages savamment entremêlés, le film décrit les parties de baseball, les flirts, la vie en communauté… mais aussi les échanges nombreux autour du handicap et des difficultés rencontrées au quotidien. 
 
Camp Jened devient un lieu d’émancipation et d’inspiration, et se transforme progressivement en agora politique.

Tout au long des années 1970-1980, dans le sillage du mouvement des droits civiques, de nombreuses et nombreux pensionnaires du camp prennent part, à travers les États-Unis, au combat pour la reconnaissance des droits des personnes en situation de handicap.

Manifestations, occupations, grèves de la faim… Un engagement de longue haleine, dont témoignent les récits bouleversants et pleins d’humour de ces jeunes devenues militantes et militants.

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Date de création : 2020
Réalisateur·ices : Nicole Newnham, Jim LeBrecht
Producteur·ices exécutif·ves : Président Barack Obama, Michelle Obama, Tonia Davis,
Priya Swaminathan, Howard Gertler
Produit par : Sara Bolder, Jim LeBrecht, Nicole Newnham
Montage : Eileen Meyer, Andrew Gersh
Co-monteuse : Mary Lampson
Directeur de la photographie : Justin Schein
Productrice associée : Lauren Schwartzman
Musique : Bear McCreary
Superviseur musical : Amine Ramer
Monteur additionnel : Shane Hofeldt
Consultante en scénario : Denise Sherer Jacobson
Productrice d’impact : Andraéa LaVant

À VOIR AUSSI.

Conférence - Intelligence artificielle et métiers de la création

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Visuel fête de la science 2025

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Intelligence artificielle et métiers de la création

Dans le cadre de la Fête de la Science et en partenariat avec l’Institut des sciences sociales du travail de l’Ouest (ISSTO)

Avec Stéphanie Le Cam, maîtresse de conférences et vice-présidente du Conseil culturel de Bretagne ; Alexandra Fresse- Eliazord, autrice ; Xavier Person, directeur de Livre et lecture en Bretagne ; Romain Champalaune, de Films en Bretagne ; et Samuel Arnoux, directeur de l’association Electroni[k].

L’intelligence artificielle bouleverse les métiers de la création : elle compose, dessine, écrit, imagine... en quelques secondes. Face à ces machines capables de générer ce que nous mettions des semaines à concevoir, quelle place reste-t-il aux créatrices et créateurs humains ? Menace existentielle ou nouvel outil à apprivoiser ? Cette conférence propose d’ouvrir les yeux — et le débat.

Elle s’inscrit aussi dans un temps de bilan : après avoir mené une étude sur les impacts de l’IA dans le secteur culturel, le Conseil culturel de Bretagne (CCB) a remis un rapport à la Région fin 2024.

Où en sommes-nous un an après ? Comment les artistes, les autrices et auteurs, les institutions s’approprient-iels — ou subissent-iels — ces mutations ? Venez nombreuses et nombreux confronter vos idées, vos pratiques et vos inquiétudes !

Conférence organisée en partenariat avec l’ISSTO (Institut des sciences sociales du travail de l’Ouest).

Danse et conférence performée - Concha, histoires d'écoute

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Une femme tenant un coquillage
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Concha, histoires d’écoute © Fernanda Tafner

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CONCHA, HISTOIRES D’ÉCOUTE
DANSE & CONFÉRENCE PERFORMÉE SUIVIE D’UN DJ SET

Dans le cadre du festival Waterproof, plongez dans la danse !

Avec Hortense Belhôte, Gérald Kurdian et Marcela Santander Corvalán.

La « Concha » ou la Conque, est un gros coquillage que l’on trouve sur toutes les plages du monde. Sa cavité, vidée de son occupant sous-marin, devient une caisse de résonance naturelle. Si on le porte à l’oreille, on « entend la mer », comme on dit. Mais sur les cinq continents, la conque est également considérée comme un des plus vieux instruments de musique. De la famille des vents, elle décuple le souffle et produit un son sourd, à mi-chemin entre la voix humaine et la vibration aquatique.

Par ailleurs, en Argentine, au Paraguay et au Chili, « concha » est un mot d’argot pour désigner le vagin. La « Concha de tu madre » est ainsi une insulte ou une exclamation de contrariété comparable à notre « Putain ! ». La Conque est le fil rouge de notre vaste archéologie non-exhaustive de l’écoute à travers le temps et l’espace. Elle nous permet d’explorer autant les bas-fonds de la culture occidentale que de la contredire.

À la fois émetteur et récepteur, elle nous oblige surtout à envisager une troisième voix, entre la passive et l’active, curieusement portée par le genre féminin. D’objet prétexte, la « concha » devient allégorie et symbole magique d’un monde nouveau, volontiers écologiste, futuriste et féministe. C’est elle qui guide notre voyage, de Rome à la Kanaky, du minaret à notre canapé, d’Idir à Greuze, de Mondrian à Nikolais, du deep listening à la chillwave.

 

Gérald Kurdian
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© Gérald Kurdian

+ DJ SET DE GÆRALD XOXO KURDIAN

À la suite du spectacle à 21h, le hall du Tambour se transformera en piste de dancefloor ! Productrix, songwriter, performer et DJ protéiforme, GÆRALD XOXO KURDIAN est la mother of ceremony des soirées Hot Bodies of the Future et des chorales Hot Bodies. Entre techno sombre, pop DIY et post punk électronique, iel défend les amours inclusives et la communion. Un projet club hybride. Unique en son genre.

 


AVANT LE SPECTACLE
Dès 19h dans le hall du Tambour, assistez à une performance dansée du Groupe Chorégraphique Universitaire réalisée en collaboration avec la chorégraphe Léa Rault lors d’un stage en décembre 2023.


 

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WATERPROOF, PLONGEZ DANS LA DANSE !

L’Université Rennes 2 est partenaire du festival Waterproof! Retrouvez toutes les propositions émanant de la communauté universitaire dans notre programmation.

Exposition - Itinéraires sensibles : cartographies subjectives de l'Université Rennes 2

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Crayons et carte
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© Agence sensible

PROJET PARTICIPATIF MENÉ PAR L’AGENCE SENSIBLE

ITINÉRAIRES SENSIBLES : CARTOGRAPHIES SUBJECTIVES DE L’UNIVERSITÉ RENNES 2

En résidence sur le campus Villejean de l’Université Rennes 2 depuis septembre 2023, l’Agence Sensible a accompagné un groupe d’une vingtaine d’étudiant·es issu·es de différentes disciplines (Arts plastiques, Géographie, Design graphique, EUR Caps, Littérature comparée, Sociologie, Communication) pour réaliser un travail de cartographie sensible de l’université.

De l’organisation d’ateliers de collecte permettant de recueillir le ressenti des personnes à la création plastique des cartes, ce projet participatif a permis la réalisation de trois objets artistiques donnant à voir le regard de trois publics qui fréquentent le campus : les étudiant·es, les personnels et les habitant·es du quartier Villejean qui ont un usage de ce territoire. Croisant des données fonctionnelles, des ressentis sensibles et sensoriels et des anecdotes, les cartes donnent à voir les usages différents qui sont faits des espaces, les lieux côtoyés et appréciés et les lieux délaissés, les points de rencontres ou les morcellements, les histoires et les imaginaires qui se cachent derrière chacun d'eux...

  • Découvrez les trois cartes réalisées par les étudiant·es dans le hall du Tambour jusqu'aux vacances de février.

À NOTER

Ce projet a été réalisé en écho à l’exposition Ceci n’est pas un Atlas présentée à la galerie La Chambre claire de l’Université Rennes 2 entre mars et septembre 2023. Retrouvez l’interview de l’historienne Nepthys Zwer à ce sujet sur lairedu.fr

Exposition - Archives graphiques de la recherche. De Jacques Bertin à Adrian Frutiger

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Graphique d'Otto Neurath
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Otto Neurath, «Sources of Power», Modern Man in the Making, Alfred.A.Knopf. New-York & London, 1939, p. 68. Annotations de B.P.R. Vithal, Inde, date inconnue.

ARCHIVES GRAPHIQUES DE LA RECHERCHE. DE JACQUES BERTIN À ADRIAN FRUTIGER, EXPOSITION COLLECTIVE.

Commissariat : Anne-Lyse Renon

Vernissage lundi 18 janvier à partir de 18h

Exposition thématique présentant les travaux de Jacques Bertin, Anne Chappuis, Luc de Golbéry, Mahendra Patel et Adrian Frutiger.

De nouvelles convergences entre design et recherche sont mobilisées pour questionner la place dévolue au design graphique dans la construction visuelle et instrumentale des pratiques et des savoirs scientifiques contemporains. Ces relations émergent à partir de l’étude des représentations graphiques au sein du développement des recherches en sciences sociales, et également dans leur informatisation.

Proposant de montrer les processus, et les trajectoires intellectuelles que seules les archives graphiques peuvent nous permettre de comprendre, cette recherche exposée dresse un parcours en quatre temps. Depuis les recherches en sémiologie graphique et en cartographie de Jacques Bertin vers leur informatisation en Inde par Anne Chappuis et Luc de Golbéry, puis leurs croisements avec les travaux typographiques et théoriques de Mahendra Patel et Adrian Frutiger.

Il s’agit d’une enquête à la fois historique et graphique, entre les fonds d’archives inédites de chercheurs, chercheuses et graphistes de la deuxième moitié du XXe siècle, de la cartographie à la typographie, de la France vers l’Inde.

Mardi de l'égalité - Alpha Male. Le masculinisme en questions

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Photo de Mélanie Gourarier
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Mélanie Gourarier

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Alpha Male. Le masculinisme en questions. 

Conférence de Mélanie Gourarier
Dans le cadre du cycle des Mardis de l’égalité.

Mélanie Gourarier est anthropologue, chercheuse au CNRS. Elle a notamment travaillé sur le genre et les sexualités. Elle a publié Alpha Mâle, Séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes aux éditions du Seuil en 2017.

En janvier 2023, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) évoquait dans son dernier rapport les « réflexes masculinistes » chez les plus jeunes et la montée de l’antiféminisme sur les réseaux sociaux. Entre réaffirmation de la virilité et appel à la domination des femmes, l’idéologie masculiniste prend de l’ampleur et inquiète. Cinq ans après #MeToo, qui sont les masculinistes et quelles sont les dérives sur ce mouvement de pensée ? Et d’ailleurs, est-ce un phénomène si récent ? Lors de cette conférence, Mélanie Gourarier se propose d’analyser cette idéologie fondée sur l’idée d’une masculinité problématique.

Vente de livres.
Notre librairie partenaire Comment dire sera présente lors de cet événement.


 

A VOIR AUSSI

En lien avec cette conférence, découvrez le spectacle Backlash du groupe Vertigo.

Danny, un type lambda et un brin frustré, tombe un jour sur les vidéos d’un certain Angry Alan, qui défend les Droits des Hommes, et met le doigt dans un engrenage…
Mardi 9 avril · 20h · Le Tambour


À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

Logo des mardis de l'égalité

Mardi de l'égalité - Le patriarcat des objets

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Photo de Rebekka Endler dans des escaliers
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Rebekka Endler © Frederike Wetzels

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LE PATRIARCAT DES OBJETS. CONFÉRENCE DE REBEKKA ENDLER
Dans le cadre du cycle des Mardis de l’égalité. En lien avec le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes.

Dans notre monde, I’homme est la mesure de toute chose. Littéralement. Malheureusement, cela entraîne des désagréments pour au moins la moitié de l’humanité.

Qui d’un homme ou d’une femme aura le plus de chance de survivre à un accident de voiture ? Qui aura accès à des médicaments adaptés à son organisme et à sa morphologie ? Pourquoi considère-t- on certains sports comme masculins ? Pour qui une ville est-elle construite ? Pourquoi les femmes ont-elles plus souvent froid dans les bureaux ? Pourquoi les vêtements féminins sont-ils avant tout beaux et ceux des hommes pratiques ? En quoi les uniformes des policiers, des pompiers, le matériel agricole, les sièges des pilotes d’avion rendent-ils ces professions plus difficiles d’accès aux femmes ?


Rebekka Endler, dans cet essai lumineux et percutant, nous invite à repenser I’histoire de toutes ces choses qui rendent au quotidien le monde inadapté aux femmes et à toutes les personnes qui ne sont pas cis masculines. Parce que pour avancer vers l’égalité, il faut aussi savoir prendre en compte nos différences, loin des stéréotypes.

Vente de livres.
Notre librairie partenaire Comment dire sera présente lors de cet événement.

Le Patriarcat des objets de Rebekka Endler - chronique d'Isabelle Sorente
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Isabelle Sorante a lu votre essai : Lu et adoré, l'histoire du design patriarcal peut se résumer ainsi, l'homme est la mesure de toute chose, littéralement, ce qui entraîne des désagréments pour au moins 50% de l'humanité, écrivez-vous, des désagréments mais aussi des accidents, des handicaps, des dangers mortels, comme on le disait. Votre essai, Rebecca Handler, dresse la liste de ces embûches qui guettent les femmes dans un monde fonctionnel pour les uns, ce qui conçoit ce monde, et dysfonctionnel pour les autres, ceux et surtout celles qui doivent s'y adapter, ces corps adaptables ce sont les corps des femmes mais aussi les corps de tous ceux et toutes celles qui n'ont pas la bonne morphologie, le bon poids, la bonne couleur de peau, adaptez-vous donc aux objets inconfortables, dangereux, car les objets ne s'adapteront pas à vous, les objets ne sont plus comme dans les poèmes de Francis Ponge, la source d'une contemplation infinie, nous rappelant notre fragilité et notre finitude. Au 21e siècle, les objets sont devenus par une étrange distorsion, les inertes gardiens d'un ordre, un ordre conçu pour ceux qui dominent, produisent, extraient et entendent continuer, aussi confortablement que possible, confort et inconfort, bordures de trottoirs conçues pour les voitures mais pas pour les vieux en déambulateurs ni pour les mères, avec des poussettes, tant pis pour les vieux, tant pis pour les mères, urinoires pensées pour les hommes, les femmes n'ont qu'à se retenir, la retenue leur va si bien, confort et inconfort, aux garçons les pantalons à poche pratique, aux autres aux filles les jeans slim et les leggings aux poches impraticables ou inexistantes, aux uns l'espace public, aux autres l'assignation à résidence, voilà ce que signifient ces inconforts subtils, si tu restes chez toi, il ne t'arrivera rien, malheureusement c'est faux puisque, vous le rappelez, la majorité des agressions contre les femmes sont perpétrées au sein de leur foyer, confort et inconfort, vous êtes stressé madame, vous devriez vous faire soigner, tiens, parlons médecine, parlons masque chirurgical, voilà, je me souviens d'avoir cherché pendant le confinement un masque à ma taille, en fait j'ai le visage fin et ça baillait de tous les côtés, il y a bien des masques pour enfants mais ils sont trop petits pour moi, alors on fait quoi ? Comme d'habitude, on la ferme et on s'adapte, on s'adapte à un monde difforme jusqu'à devenir difforme soi-même, on s'habille mais on se blesse à force de s'adapter, on devient fou aussi, comme Ignace Semmelweis, ce jeune médecin de l'hôpital de Vienne dont vous rappelez la tragique histoire, je l'adore cette histoire Charlene, au 19e siècle Semmelweis comprend que ce sont les pratiques de ses collègues médecins qui provoquent la fameuse fièvre pleur pérale, la mort brutale par infection de femmes en bonne santé juste après le racouchement, alors il faut dire, il faut imaginer l'hôpital universitaire de Vienne, les médecins, ils enchaînent la dissection de cadavres le matin et la mise au monde d'enfants l'après-midi sans se laver les mains ni laver leur tablier sanglant, Semmelweis teintra de leur imposer des règles d'hygiène, il finira à l'asile, ses tabliers sanglants virils, c'était la fierté de ses confrères, il n'allait quand même pas se laisser faire et renoncer à leur fierté pour des histoires de bonnes femmes, médecine encore, les infarctus des femmes diagnostiqués trop tard car ne présentant pas les mêmes symptômes que ceux des hommes, les livres de gynécologie du 19e siècle parfois reliés en peau de femmes, souvent la peau de patiente handicapée et puis l'informatique que vous qualifiez de Goliath du patriarcat, j'adore cette expression, avec ses algorithmes et ses bulles connectives, sa façon de reproduire les discriminations, les personnes corpulentes ou noires censurées sur Instagram, l'IA qui fonctionne comme un amplificateur du bruit du monde, grondement de haters compris, des objets qui nous forment, des objets qui nous déforment et nous nous adaptons, nous nous adaptons, comme les patientes de l'hôpital de Vienne au tablier sanglant, j'ai achevé la lecture de votre livre comme un tirage de Yiking avec une pensée sombre et une pensée mutable, le trait sombre c'est le diagnostic, notre monde crée des handicaps fonctionnels, notre monde crée une impuissance à prise aux effets handicapants bien réels, les objets graves, les discriminations dans la chair et la psyché, voilà le trait sombre, le trait mutable c'est qu'avec le chaos climatique, avec l'épuisement des ressources, il va falloir apprendre à vivre avec moins d'objets que ça, il va falloir se coltiner l'inconfort, le patriarcat il va les perdre ces objets, il est déjà en train de les perdre, alors salut ceux qui sont entraînés à l'inconfort, entraînés aux manques, entraînés à se protéger seuls, à ne pas être pris en compte, ceux que les objets oublient, ceux que les objets maltraitent, ce sont elles, ce sont eux les plus adaptés à la Merci beaucoup chère Isabelle pour cette lecture et analyse de l'essai de Rebecca Endler qui s'intitule le patriarcat des objets, pourquoi le monde ne convient pas aux femmes, parruchée d'Alva, il est sorti au mois d'octobre, il est toujours disponible bien sûr, Rebecca Endler, autrice, journaliste, indépendante, allemande


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Mardi de l'égalité - Les inégalités face au logement

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Photo d'une rue
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© Clara Guichard, Université Rennes 2

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LES INÉGALITÉS FACE AU LOGEMENT. CONFÉRENCE DE SOLÈNE GAUDIN
Dans le cadre du cycle des Mardis de l’égalité.

Selon le rapport de la fondation Abbé Pierre paru au mois de février 2023, ce sont aujourd’hui plus de 4,1 millions de personnes qui sont considérées comme mal-logées en France et 12 millions de personnes touchées de près ou de loin par la crise du logement (copropriétés en difficulté, locataires en impayés, surpeuplement modéré, personnes en situation de précarité énergétique ou d’effort financier excessif). Des chiffres qui progressent fortement depuis 5ans, notamment en Bretagne.

Dans un contexte persistant de crise du logement, les inégalités sociales, territoriales et générationnelles se creusent et l’accès au logement devient un des leviers essentiels des discriminations sociales. Pourtant la France est un des pays qui construit le plus de logements, et le nombre de logements rapporté au nombre de ménages est l’un des plus favorable en Europe. Comment expliquer cette crise permanente ? Quelles actions peuvent–être conduites ? Comment agir ? Le logement devient aujourd’hui non seulement un élément de sécurité (assurance retraite) ou d’insécurité (expulsion), un actif d’investissement financier (plate-forme Airbnb, avantages fiscaux), mais aussi un enjeu de débats politique et citoyen majeur.

Solène Gaudin, maîtresse de conférences au département Géographie- Aménagement de l’Université Rennes 2 et co-directrice du laboratoire ESO- Rennes (Espaces et Sociétés), est spécialiste du logement. Ses recherches portent notamment sur les politiques du logement et la rénovation urbaine, les inégalités et les discriminations sociales en privilégiant une approche pluridisciplinaire croisant sciences sociales, politiques et socio-linguistique.

Lors de cette conférence, elle proposera notamment une analyse critique des politiques de l’habitat, en revenant sur les nombreux facteurs qui rendent l’accès au logement de plus en plus difficile pour les Bretons et les Bretonnes.


Rediffusion
Ce Mardi de l'égalité sera disponible en replay sur lairedu.fr en version sous-titrée


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Mardi de l'égalité - Le sexe interdit : la sexualité des français et sa répression

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Deux personnes s'embrassant
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© Man Ray, Lee Miller embrassant une femme, vers 1930. Paris, Centre Pompidou - Musée national d’art moderne

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LE SEXE INTERDIT : LA SEXUALITÉ DES FRANCAIS ET SA RÉPRESSION. CONFÉRENCE DE FANNY BUGNON ET PIERRE FOURNIÉ
Dans le cadre du cycle des Mardis de l’égalité et du focus sur le désir

Cette conférence s’appuie sur le travail de longue haleine de deux historien·nes : Pierre Fournié et Fanny Bugnon ont exploré les cartons des archives nationales et départementales pour retrouver les traces de la sexualité des Français·es depuis la fin du Moyen Âge.

Iels dévoilent des documents exceptionnels et inédits sur les tabous de la société française : manuscrits, procès-verbaux, jugement en sorcellerie ou en adultère, traités de médecine et journaux intimes permettent de saisir les mots des Français sur leurs pratiques sexuelles. Iels retracent comment les autorités judiciaires et religieuses ont façonné les normes. Des thèmes en écho aux préoccupations contemporaines : prise en compte du viol et des violences sexuelles, définition des normes, jugement sur l’adultère ou l’homosexualité, liberté sexuelle des femmes, contraception...

Vente de livres
Notre librairie partenaire Comment dire sera présente lors de cet événement

Ce Mardi de l'égalité sera disponible en replay sur lairedu.fr en version sous-titrée

 


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Mardi de l'égalité - Quand le rap croise l'anthropologie visuelle

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Visuel DMZ
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© DMZ

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QUAND LE RAP CROISE L’ANTHROPOLOGIE VISUELLE, présentation du projet collaboratif entre l'anthropologue Anna Cuomo, le rappeur l'Authentique et l'association DMZ.


Dans le cadre du cycle des Mardis de l’égalité, et en partenariat avec le département de Musique de l'Université Rennes 2

Ce projet de recherche-création rassemble deux chercheur·es, l'anthropologue Anna Cuomo et le doctorant en musicologie Paul Transon, ainsi que l'association DMZ composé du rappeur L’authentique, du réalisateur vidéo Karpet Pixelz, du compositeur Msath et du coordinateur Remizuka.

Les transformations digitales de l’industrie musicale ont placé l’image au centre des stratégies de promotion : les artistes sont devenus des marques à part entière et la musique produite s’accompagne d’un storytelling, d’une identité visuelle et de concepts adossés à des valeurs. Afin d'accroître les ventes des musiques dites urbaines, les images produites par ces industries s’inscrivent dans des codes esthétiques circonscrits à des imaginaires altérisés, qui renforcent bien souvent des frontières symboliques héritées de l’histoire coloniale.

Ce projet de recherche-création consiste en la conception d'un format vidéo hybride, à la croisée du documentaire et du clip. Son but est de construire un pont entre promotion artistique et anthropologie en travaillant un storytelling centré sur le processus de création de l’Authentique et non sur des éléments saillants de différence. Ce travail de recherche, habituellement cantonné aux universités, est ici mis à profit dans la promotion artistique avec un objectif d’innovation sociale.

REDIFFUSION
Retrouvez la conférence sous-titrée en ligne sur www.lairedu.fr


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