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Littérature

Nuits de la lecture | « Où nos corps habitent » 

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Silhouette tenant un livre
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Affiche Nuits de la lecture 2024

RESTITUTION D'ATELIER D'ÉCRITURE ET DE MISE EN VOIX, « OÙ NOS CORPS HABITENT »
Dans le cadre du focus sur le désir et des Nuits de la lecture

Les Nuits de la lecture ont pour thème cette année « Le Corps ».

En lien avec le fil rouge de ce second semestre, Juliette Thomas propose à la communauté universitaire deux ateliers pour explorer le corps par le biais du désir, de l’engagement des corps dans les luttes, dans le monde, dans nos vies.

Autour du corps, quels textes peuvent émerger ? Lors de ces temps de création, les participant·es tireront sur les fils, exploreront des pistes, inventeront des formes et se les approprieront. Ils et elles écriront autour de ces thématiques et imagineront à partir de ces textes une restitution collective.

Construite à partir des échanges et des lectures, cette restitution rendra compte de leurs questionnements autour de ce que c’est qu’être un corps, être traversé·e par des désirs qui nous permettent d’incarner nos idéaux, nos rêves, et nos luttes. Ensemble, iels inventerons le lieu que peuvent habiter leur corps lors de cette présentation.

ATELIER
Étudiant·es et personnels Rennes 2, participez à ce projet animé par Juliette Thomas ! Gratuit, sur inscription

Cet événement s’inscrit dans le cadre des Nuits de la lecture portées par les Bibliothèques Universitaires de l’Université Rennes 2. Retrouvez toute la programmation sur bu.univ-rennes2.fr.

Festival Transversales 2023

affiche du festival transversales
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Pour cette 13e édition que l’on choisit de placer sous le signe de la chance, le festival Transversales pousse les portes de l’imaginaire en s’intéressant au rêve à hauteur d’enfant. Le rêve, qu’il s’agisse de l’envisager comme cet état de sommeil dans lequel l’esprit forme une succession d’images mentales illusoires pourtant ressenties comme réelles, ou bien qu’il s’agisse de le penser comme ce que l’on projette pour soi dans l’avenir, semble entretenir une relation toute particulière à l’enfance : l’enfance, c’est cette période de la vie où tous les possibles sont encore ouverts, où tout est encore à inventer et à rêver. C’est aussi une période riche d’imaginations, de personnages fantasmagoriques et de récits oniriques aux frontières floues avec le monde réel. Mais le rêve, en particulier lorsqu’il se fait cauchemar, peut aussi revêtir un aspect bien plus sombre, effrayant, à même d’inquiéter l’enfant en nous. Comment alors, par les oeuvres littéraires et artistiques, renoue-t-on avec nos rêves d’enfant ?

Le festival Transversales entend, lors de cette 13e édition, explorer des œuvres qui croisent de façon originale, centrale ou plus marginale, cette interaction entre le rêve (le fantasme, le cauchemar, la chimère, la projection, l’onirisme, le mirage, l’illusion, le songe, voire l’utopie) et l’enfance, entendue comme point de vue (qu’il s’agisse d’envisager des œuvres présentant des personnages d’enfants, ou bien des œuvres adressées à ce public spécifique qu’est l’enfance et l’adolescence). Comment les œuvres traduisent-elles le point de vue de l’enfant, ses rêves, ses aspirations, mais aussi ses peurs ? Comment parviennent-elles à nous replonger dans un univers onirique, celui de l’enfance, où l’imaginaire occupe une place centrale ?  

Retrouvez nos événements et nos invité·es pendant une semaine entière de festivités ! Au programme, des rencontres avec des écrivain·es et des illustrateur·rices, des projections de films, des ateliers créatifs, des conférences, un ciné-concert, des temps conviviaux… et bien plus encore !

Organisation : Gaëlle Debeaux et toute l’équipe de l’association FTR2

 

Consulter le programme complet du festival Transversales 13e édition.


À ne pas manquer

 

Ciné-concert | Wonderland : Alice au cinéma

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photo alice au pays des merveilles
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Alice © Brandon Christopher Warren

RÉSERVER SA PLACE

WONDERLAND : ALICE AU CINÉMA

« ALICE IN WONDERLAND » DE W. W. YOUNG (1915), CINÉ-CONCERT DE WILFRIED THIERRY À PARTIR DU FILM  + RENCONTRE

En partenariat avec le festival Transversales et l’association Clair Obscur

Par un bel après-midi d’été, Alice, qui rêve couchée dans l’herbe, voit passer un lapin blanc qui, selon ses dires, est très en retard. Intriguée, elle le suit... À la fois onirique, loufoque, poétique et magique, cette toute première adaptation du roman de Lewis Caroll au cinéma est un véritable enchantement.

Pour accompagner ce film, le musicien Wilfried Thierry a composé une musique électronique originale, sans peur de confronter ce classique cinématographique à des sonorités modernes. C’est donc une musique enjouée et rythmée qui accompagnera Alice dans ses aventures, prouvant ainsi qu’un siècle après elle ne cesse d’être une source d’inspiration !

  • RENCONTRE

Le ciné-concert sera suivi d’une table ronde en présence de l'artiste visuel et sonore Wilfried Thierry, d'Anne Le Henaff de l’association Clair Obscur et de Jean- Baptiste Massuet, maître de conférences au sein du département Arts du spectacle à l'Université Rennes 2, notamment auteur de l'ouvrage Le Dessin animé au pays du film – Quand l'animation graphique rencontre le cinéma en prises de vues réelles (PUR, 2017). Cette rencontre sera animée par des étudiant·es du festival Transversales. Ensemble, ils et elles exploreront les nombreuses adaptations cinématographiques d'Alice aux pays des merveilles.

POT CONVIVIAL
Dès 18h30 dans le hall du Tambour, le service culturel et les Transversales vous invitent à rencontrer l'équipe du festival autour d'un verre.

Concert BD | Algues Vertes

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Affiche du spectacle
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Affiche du spectacle Algues Vertes par Mnemotechnic et Poing

RÉSERVER SA PLACE

ALGUES VERTES, CONCERT-BD DE MNEMOTECHNIC ET POING + RENCONTRE

Focus sur les algues vertes, dans le cadre du cycle Verdoyons #4

Une adaptation scénique de la bande dessinée Algues Vertes, l’histoire interdite d’Inès Léraud et Pierre Van Hove. Un scandale, nauséabond, qui imprègne nos sols, nos rivières et nos plages, nos assiettes et nos champs, nos villages et nos villes, nos familles, nos paysans et nos ouvriers, notre classe laborieuse, notre démocratie. Nos vies. Trois ou quatre générations d’idéologie hégémonique, par la force du pouvoir corrompu, déversée dans les journaux, les radios, les télévisions, les manuels scolaires et les histoires du dimanche. Un saccage. Des morts.

Le courage d’une véritable lanceuse d’alerte, journaliste d’investigation. La justesse d’un illustrateur. L’ouvrage Algues Vertes, l’histoire interdite d’Inès Léraud et Pierre Van Hove est une bande dessinée documentaire au succès mérité.

RENCONTRE
Le spectacle sera suivi d’une discussion avec le musicien, compositeur et sound designer François Joncour alias Poing, la journaliste et documentariste Inès Léraud, le chanteur et guitariste Arnaud Kermarrec-Tortorici et la photographe Alice Pallot, autrice de l’exposition Algues maudites. La modération sera assurée par Yohann Rech, Vice-président Transition socio-environnementale et aménagement des campus de l'Université Rennes 2.
  • Vente de livres : Notre librairie partenaire Critic sera présente lors de cet événement.

VERNISSAGE

Le Concert-BD est précédé à 18h du vernissage de l’exposition des planches de la bande dessinée Algues Vertes, l'histoire interdite en présence d'Inès Léraud à la Bibliothèque Universitaire Centrale.


Verdoyons 4e édition

Organisé par l’Université Rennes 2 tous les deux ans, ce cycle d’événements est consacré à notre rapport à la nature, à l’écologie et au développement durable. À travers une série d’ateliers, de rencontres, d’expositions et de spectacles, il nous invite à réfléchir aux enjeux environnementaux et à créer ensemble un futur durable et désirable ! Programmation 2023.

Table ronde | La dystopie au féminin

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image dystopie
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© 8machine via Unsplash

RÉSERVER SA PLACE

LA DYSTOPIE AU FÉMININ, TABLE RONDE AVEC CHANTAL MONTELLIER ET LOU JAN MODÉRÉE PAR ARNAUD WASSMER
Dans le cadre du Mois de l’imaginaire, en partenariat avec la librairie Critic et les Bibliothèques de l’Université Rennes 2

L’adaptation télévisée de La Servante écarlate a donné un écho phénoménal au roman féministe de Margaret Atwood. Mais l'écrivaine canadienne n'est pas la seule à utiliser la dystopie pour dénoncer les inégalités femmes/hommes. De nombreux·ses auteurs et autrices imaginent des récits contre-utopiques aux allures de puissants manifestes politiques.

Chantal Montellier, pionnière en France de la BD féministe et politique, sera aux côtés de Lou Jan, autrice de science-fiction, pour explorer la dystopie au féminin lors de cette table ronde animée par Arnaud Wassmer, producteur-animateur de podcasts et animateur de rencontres publiques.

Chantal Montellier intègre le milieu de la bande dessinée par le biais du dessin de presse politique au début des années 70. Ses débuts sont marqués par ses collaborations avec Charlie Mensuel, Métal Hurlant, (À suivre) ainsi que dans la revue féministe, Ah ! Nana, interdite ensuite. Elle est l'autrice de plus d'une vingtaine d'albums-chocs, comme autant de manifestes, chez Futuropolis, Casterman, aux Humanoïdes associés... En 2007, elle co-fonde l'association Artemisia. Son parcours, son travail remarquable, ses dessins puissants, réalistes, en font une figure incontournable du 9e art.

Lou Jan est autrice de romans d'anticipation depuis 10 ans. Son ambition littéraire est de terminer son triptyque de science-fiction sur les ressources clés : le temps, l’amour et le corps. Son premier roman, Sale Temps, est paru aux éditions Rivière Blanche et a connu un franc succès. Son deuxième roman, La Machine à aimer, est paru aux éditions Critic en juin 2023.

Vente de livres
Notre librairie partenaire Critic sera présente lors de cet événement.

À VOIR AUSSI

Cette table ronde est proposée en lien avec l’exposition Un voyage halluciné de Philippe Druillet et Dimitri Avramoglou. 


 

Logo Mois de l'imaginaire
Logo Librairie Critic
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[PROLONGÉ] Projection en ligne | Donna Haraway: Story Telling for Earthly Survival

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Donna Haraway
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Donna Haraway: Story Telling for Earthly Survival

PROJECTION EN LIGNE

DONNA HARAWAY: STORY TELLING FOR EARTHLY SURVIVAL
UN DOCUMENTAIRE DE FABRIZIO TERRANOVA

Belgique, France, 2016, - Production : Spectre Productions, Atelier Graphoui

Donna Haraway, éminente philosophe, primatologue et féministe, a bousculé les sciences sociales et la philosophie contemporaine en tissant des liens sinueux entre la théorie et la fiction. Elle s’est fait connaître à partir des années 1980 par un travail sur l’identité qui, rompant avec les tendances dominantes, œuvre à subvertir l’hégémonie de la vision masculine sur la nature et la science. L’auteure du Manifeste Cyborg est aussi une incroyable conteuse qui dépeint dans ses livres des univers fabuleux peuplés d’espèces transfuturistes.

Le réalisateur Fabrizio Terranova a rencontré Donna Haraway chez elle en Californie. À partir de discussions complices sur ses recherches et sa pensée foisonnante, il a construit un portrait cinématographique singulier qui immerge le spectateur dans un monde où la frontière entre la science-fiction et la réalité se trouble. Le film tente de déceler une pensée en mouvement, mêlant récits, images d’archives et fabulation dans la forêt californienne.

Regarder le film en ligne jusqu'au 29 septembre (sur inscription via Billetweb).

Cette projection en ligne vous est proposée du 30 mars au 29 septembre en parallèle de l'exposition présentée à la Chambre claire Ceci n'est pas un atlas co-produite par le service culturel de l'Université Rennes 2 et les Éditions du commun.


BANDE-ANNONCE

Contenu du texte déplié

Et encore une fois, la seule façon de l'attraper,, disons les mystiques importants qui ont formé ma petite tête de 13 ans, … la seule façon d'arriver dans sa présence, c'est de continuer à faire des choses positives. Vous devez continuer à faire une expérience. Vous devez continuer à écrire cette histoire, pas une histoire en général, mais cette histoire. Vous devez faire ça. Vous devez être ici, pas partout. Vous devez être attachés à certaines choses, pas à tout. La seule possible façon, c'est encore et encore et encore, d'engager l'un avec l'autre, et de faire quelque chose. OK ? Vous n'avez même pas votre point. D'accord, ceux qui ont de l'endurance, continuerons. Ceux qui n'ont pas d'endurance, repartiront.

[Annulé] Lecture | Santiago par les textes

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Affiche du festival de cinéma rennais Travelling
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Affiche du festival de cinéma rennais Travelling

/!\ Suite à l'annonce du mouvement de grève nationale le mardi 7 février 2023, cet événement est annulé.

Vous pouvez assister à ce temps de lecture le 12 février à 14h30 au Liberté/L'Étage.


Nous vous remercions pour votre compréhension,
L'équipe du service culturel

IMPROMPTUS, SANTIAGO PAR LES TEXTES
Lecture bilingue de poésie chilienne

Miguel Parraguez, Beatriz Swinburn, Jimena Obregón Iturra

L’association Clair Obscur / Festival Travelling, en partenariat avec le service culturel, le département d’espagnol et l’Institut des Amériques, a le plaisir de vous convier à un temps de lecture en français et en espagnol de poésie chilienne.

« "Santiago est une ville ébranlée et commercialisée", déclare l'écrivain Gonzalo Rojas. Dans le cadre du festival Travelling, et sous la forme d'impromptus, nous proposons une rencontre autour de l'imaginaire de la ville. Une sélection de textes de différentes périodes et sous différents formats littéraires nous permettra de nous immerger dans la ville et de découvrir son architecture, ses paysages, son symbolisme et ses mémoires. Lecture bilingue, espagnol-français. »

Cette lecture vous est présentée dans le cadre de la 34e édition du festival Travelling qui poursuit cette année ses explorations en terres cinématographiques chiliennes. 


« "Santiago es una ciudad atropellada y comercializada" dice el escritor Gonzalo Rojas. En el marco del festival Travelling, y en forma de Impromptu, proponemos un encuentro en torno al imaginario de la ciudad. Una selección de textos de diferentes épocas y en diferentes formatos literarios nos permitirá sumergirnos en ella y descubrir su arquitectura, sus paisajes, su simbolismo y sus memorias. Lectura bilingüe, español-francés. »


À NOTER
  Ce temps de lecture vous est également proposé le 12 février à 14h30 au Liberté/L'Étage.

Mardi de l'égalité | Le mérite - Regards croisés art et sociologie

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Une bougie de cire jaune éteinte par l'artiste Thomas Tudoux
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© Thomas Tudoux, Graals, Cire, format variable, 2017

MARDI DE L’ÉGALITÉ

LE MÉRITE REGARDS CROISÉS ART ET SOCIOLOGIE

Pourquoi croit-on encore au mérite aujourd’hui ? Comment interroger l’incarnation et l’incorporation des normes méritocratiques ? À partir de leurs travaux respectifs en arts plastiques et en sociologie qui traitent des modes de croyances dans le mérite et de la manière dont cette notion structure notre quotidien et nos identités sociales, Thomas Tudoux et Annabelle Allouch collaborent dans des projets de recherches-créations collaboratives.

Annabelle Allouch est maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Picardie-Jules Verne et chercheuse associée à l’Institut national de l’audiovisuel. Ses recherches actuelles portent sur l’accès à l’enseignement supérieur et sur la production et la circulation des hiérarchies et des classements académiques en France et dans le monde anglo-américain. Elle est notamment l'autrice de Mérite (2021, Anamosa) et Les nouvelles portes des grandes écoles (2022, PUF).

À travers une pratique individuelle d’ateliers et des créations coopératives dans l’espace public et social, Thomas Tudoux explore notre rapport au temps, à l’activité, à la performance et à la compétition tel qu’il se manifeste dans le monde du travail, le système éducatif, dans l’espace urbain, ou à travers des fictions.

À l'issue de cet événement, une vente de livres sera proposée par la librairie Le Failler.

À propos des Mardis de l'égalité

La Mission égalité et le service culturel de l’Université Rennes 2 organisent conjointement les Mardis de l’égalité, cycle de rencontres qui s’attache à créer des temps d’échanges et de débats sur l’égalité et la lutte contre les violences et discriminations. Ces temps de réflexion et de sensibilisation sont gratuits et ouverts au grand public.

Logo des Mardis de l'Égalité

Concert dessiné | Je serai le feu - Diglee

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Couverture du livre « Je serai le feu » de Diglee
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Couverture du livre « Je serai le feu » de Diglee

JE SERAI LE FEU

UN CONCERT DESSINÉ DE DIGLEE, SOPHIE DAULL, HÉLOÏSE LUZZATI, LAURIANNE CORNEILLE ET FIONA MCGOWN

La poésie est loin de n’être qu’une affaire d’hommes ! Avec son anthologie très personnelle Je serai le feu, Diglee nous emmène dans ce qui a été pour elle un voyage, une épiphanie : la découverte d’un matrimoine littéraire oublié et méconnu d’oeuvres de poétesses, principalement du XIXe et XXe siècles. Cinquante femmes, devenues sa famille, dont elle exhume les écrits pour leur redonner une seconde vie.

À l’image de l’autrice, la violoncelliste Héloïse Luzzati est une « passeuse ». Avec l’association Elles women composers, regroupant un collectif d’artistes, elle travaille à la réhabilitation du matrimoine musical et à la diffusion des répertoires de compositrices invisibilisées, effacées de l’histoire…

Il n’y avait donc qu’un pas pour réunir ces deux univers artistiques en une création qui prend la forme d’une lecture musicale dessinée, hautement poétique.

Mis en scène, incarnés et incantés par la comédienne Sophie Daull pour lesquels elle prêtera sa voix, les vers des poétesses Rosemonde Gérard, Anna de Noailles, Marceline Desbordes‑Valmore, Louise de Vilmorin ou encore Marina Tsvetaeva (re) trouveront leur correspondance musicale.

Alternant entre duo ou trio, la violoncelliste Héloïse Luzzati, la pianiste Laurianne Corneille, et la chanteuse mezzo soprano Fiona McGown joueront ces compositions inconnues de tou·tes, sous la plume de Diglee qui, quant à elle, dessinera en direct et redonnera un visage à toutes ces poétesses injustement oubliées.

À l'issue de cet événement, une vente de livres sera proposée par la librairie l'Établi des mots.

Un spectacle qui s'inscrit dans le cadre du Printemps des poètes.


En lien avec cet événement, Sophie Daull animera un atelier d’écriture réservé à la communauté universitaire le mardi 28 mars à 12h30.

[PROLONGÉ] Exposition | Ceci n'est pas un atlas

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Carte communautaire présente dans l'ouvrage « Ceci n'est pas un atlas »
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Carte communautaire réalisée en 2013 par Mohiuddin en collaboration avec Selina, Md. Mannan et Shahid Gazi. © Photos par Günter Nest. Dans l'article « Surcharge informationnelle ; Allers-retours de la carte au terrain » de Elisa T. Bertuzzo et Günter Nest.

À PARTIR DE L’OUVRAGE DE KOLLEKTIV ORANGOTANGO+
SOUS LA DIRECTION ÉDITORIALE ET TRADUCTION DE NEPTHYS ZWER
PARU AUX ÉDITIONS DU COMMUN

CECI N’EST PAS UN ATLAS

Cette exposition inédite, présentée à l’occasion de la publication en février 2023 de l’ouvrage éponyme, est prolongée sur le mois de septembre.

Les cartes ont pour fonction de spatialiser des données économiques et sociales. Les cartes « critiques », quant à elles, révèlent une réalité souvent occultée : les inégalités de conditions de vie et de droits, les compromis politico-économiques, l’accaparement des terres par l’agro–industrie, la pollution de la planète par l’industrie extractive…

Celles et ceux qui produisent les cartes sont ici les premiers·ères concerné·es par leur élaboration. Parce qu’elle est collaborative, la contre-cartographie fait tomber les barrières sociales et culturelles : activistes, chercheur·ses, artistes et citoyen·nes agissent de concert et apprennent les un·es des autres. Ensemble, ces cartographes vont mettre en lumière les dysfonctionnements sociaux et renforcer la dimension politique de l’action collective. Le livre doit servir à initier ce processus de prise de conscience et de dévoilement des structures et des mécanismes de pouvoir.

Cette exposition inédite proposée en collaboration avec les Éditions du commun, est présentée à l’occasion de la publication en février 2023 de l’ouvrage CECI N’EST PAS UN ATLAS - La cartographie comme outil de luttes, 21 exemples à travers le monde par les ed. du commun. Il s'agit du pendant du livre Cartographie radicale. Explorations de Nepthys Zwer et Philippe Rekacewicz paru fin 2021 chez Dominique Carré – La Découverte.

Finissage : jeudi 28 septembre à 18h, à La Chambre claire, en présence de Nepthys Zwer.

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Alors, je m'appelle Nepthys Zwer, je suis historienne, j'ai commencé à travailler sur l'isotype, qui est un système de représentation par pictogramme de données statistiques développé par Marie Reidemeister et Otto Neurath entre les deux guerres à Vienne, avec un propos, une intention politique sous-jacente, c'était représenter ce qui se passe sur le plan économique et social dans l'espace, le montrer sur des panneaux, soumettre ces panneaux au public qui viendra les discuter. Et bien sûr, comme toute activité économique ou sociale se déploie dans l'espace, ces représentations comportaient énormément de cartes, ainsi, j'en suis venue à la cartographie, j'ai intégré le groupe de recherche indépendant Vision Carto, qui publie énormément de contre-cartographie, mais aussi de cartographie sensible et tout ce qui peut de loin ou de près correspondre à une représentation graphique d'un phénomène spatial. Alors, le terme de contre-cartographie a été forgé par Nancy Peluso, c'est une façon de dire que la carte qui a toujours servi les pouvoirs en l'espace, qui est quelque chose d'institutionnel, peut aussi s'en émanciper dans ses moyens, c'est-à-dire partir d'autres intentions, traiter d'autres sujets, se financer autrement, se diffuser autrement et représenter des thématiques peu abordées, voire occultées. Je prends l'exemple d'un quartier informel. Sur les cartes officielles, ce quartier informel sera soit une forêt, comme nous l'avons sur une des cartes de Kibera ici, cette zone n'existe pas, donc il n'y a pas d'être humain, donc on n'a pas besoin d'investir dans une infrastructure correcte, ne serait-ce que le tout à l'égout. Donc, c'est soit une forêt, soit un point noir ou un point gris et la contre-cartographie va s'ingénier à montrer toute la vie qui s'y déploie et tous les besoins afférents des populations. Donc, le terme de contre-cartographie, c'est un générique, en fait, qui ressemble des choses que l'on nuance parfois, cartographie radicale, cartographie critique, qui ont une origine historique, c'est-à-dire que vous avez deux géographes aux États-Unis dans les années 70, David Harvey et William Bungie, avec Gwendolyn Warren, qui estiment faire de la géographie radicale ou critique, c'est-à-dire une géographie qui va s'émanciper du cadre officiel, du cadre universitaire et traiter d'autres sujets. Mais en fait, cette cartographie, elle a certainement toujours existé. Le besoin de représentation cartographique, il est propre à l'être humain. Nous avons des cartes dans nos têtes, nous nous déplaçons dans ces cartes schématiques que nous reproduisons inconsciemment et donc le pas, le pas qui consisterait à le transposer sur le plan d'une carte, la carte c'est un moyen de communication, il est tout petit en fait et on a toujours représenté le monde vu d'en gros, pour des besoins de déplacement, pour des besoins cadastraux, pour des besoins d'appropriation à un certain moment. Toute la colonisation a été possible parce qu'un jour sur des cartes ou après des traités de paix, on a tracé des traits qui ont délimité le territoire et déclaré des possessions et on conçoit tout l'artifice de la chose et qui faisait fi de la façon de vivre l'espace qui est la vôtre, la mienne. Si vous prenez une carte topographique, elle va dessiner la forme des continents, elle va dessiner les frontières administratives, une rivière deviendra une frontière, une rivière n'est jamais une frontière, une rivière c'est une interface où l'échange économique sera particulièrement dense. Voilà donc la contre-cartographie, cartographie radicale, cartographie critique, cartographie alternative, elle va montrer autre chose et surtout elle embarque dans la conception des non cartographes mais des personnes concernées qui ont l'expérience empirique du terrain et concernées par la problématique donc ils vont apporter une information qui n'existe nulle part sur les cartes officielles. Voilà alors ceci n'est pas un Atlas, tout petit livre qui en fait est la petite sœur, nous l'appelons la petite sœur du Tina, Tina this is not an Atlas qui a apparu en 2018 en langue anglaise chez l'éditeur Transcript en Allemagne qui lui recensait 40 expériences de contre-cartographie dans le monde, c'est un très gros ouvrage qui est ici dans la vitrine et nous avons choisi avec les éditions du commun et Benjamin Root un beaucoup plus petit format c'est à dire la moitié des contributions, 19 contributions plus de contributions de chercheuses et chercheurs français parce que c'est un quand j'assiste au lancement de this is not an Atlas à Berlin en 2018 je me dis immédiatement mais cet ouvrage doit paraître en français, Passe la crise du corona et pendant une année j'écris un autre livre qui est le livre de l'approche épistémologique de la cartographie cartographie radicale exploration donc quelque part on a brouillé les pistes les exemples sont venus avant la théorie après mais à présent on se rattrape donc avec ce livre donc lui il va recenser des exemples Donc on a des cartes qui localisent l'endroit comme dans l'autre où se trouve où ont lieu ces projets de chercheuses et chercheurs et de citoyennes et citoyens il en a sur la terre entière il était bon de le découvrir à l'occasion de ses publications et ces projets sont tous expliqués comment avons-nous procédé comment est-ce que les populations locales autochtones je pense au par exemple ont été invités à faire la carte la carte mentale de leur expérience de l'espace ces personnes savent où se trouve la végétation ce qu'on en fait comment on exploite la terre comme quelle est quelle est la faune locale ce que vous ne trouverez pas non plus sur des cartes officielles mais cette information ensuite elle va permettre d'établir des cartes très utiles pour l'aménagement du territoire donc il ne s'agit pas de cartographie qui va venir contester quelque chose c'est une cartographie presque complémentaire et nourrit nourrit d'une information essentielle celle de l'expérience vécue des gens ces cartes ensuite on va envoyer les gens sur le terrain on leur apprend à utiliser la géomatique à se servir d'un gps pour localiser l'information la géo référencé établir des cartes plus conformes peut-être aux attentes de notre de nos représentations de ce qu'est la cartographie très sérieuse très scientifique à base à base de données vérifiées etc mais ces cartes elles vont pouvoir servir devant les tribunaux à montrer que l'usage d'un espace si vous faites passer un pipeline au milieu d'un village au fin fond de du brésil le jour où il y aura une fuite c'est tout le village qui sera impacté etc etc et ça repose bien sûr sur la la preuve la preuve fournie par la carte d'un usage de l'espace que ce soit pour la récolte ou la pêche ou des pratiques culturelles aussi aux religieuses voilà donc le livre représente ce type d'exemple mais comme ça se passe sur la terre entière vous avez des problématiques très très différentes ici pour cette exposition on part de la question de la mobilité qu'est ce que cela signifie pour nous être humain d'être mobile sur terre que vous soyez migrante et que vous ressentiez le besoin de représenter votre parcours de la migration au niveau humain c'est à dire fi des flèches de contexte qui montre une invasion possible à partir de flèches acérées pointées sur l'europe mais là on a ce qu'est vraiment la migration c'est à dire quelque chose qui qui se pratique sur des années et des années parce que plus vous serez repoussés et bien plus vous devrez déployer d'efforts pour revenir et ce sera à votre avec votre sensibilité avec des contre narratifs aussi des contre narrations comment représenter la migration et là il y a un isotype un isotype qui montre que l'humanité est toujours migrante a toujours été migrante que les flux vont à droite et à gauche et par exemple nous aujourd'hui on peut se dire mais nous les occidentaux riches et munis de visa qui nous permettent d'aller sur la terre entière nous nous migrons même et certains iront et certains iront passer leur retraite dans des pays pauvres nous avons ce droit pourquoi dénions-nous le droit aux autres donc on a ce thème de la migration c'est qui peut être représenté de façon très très différente on a une oeuvre de madmeg qui reprend une immense oeuvre de l'artiste madmeg qui reprend le thème du radeau de la méduse et le transpose à la migration avec toute une narration une contextualisation idoine ensuite si vous migrez bah c'est pour vous arrêter quelque part c'est pour vivre quelque part pour vivre décemment à l'endroit que vous aurez choisi et on a par ici ici par exemple les cartes des effets de airbnb à san francisco alors il y a des cartels qui expliquent bien pourquoi on a la emp à san francisco a lancé ce projet c'est tout simplement qu'on constate donc cette cartographie elle va pouvoir de permettre de faire des recuts de coupements et de montrer des corrélations on constate que là où airbnb se déploie où il y a le plus d'offres les loyers montent et les gens quittent les centres historiques des villes où normalement le il était encore possible de se loger on constate ce phénomène sur la terre entière donc on a la problématique des spoliations de territoire du logement on a ici une une collection d'images de de matthieu noucher donc chercheurs sur la guianne qui lui a collecté toutes les façons de représenter par des cartes les enjeux qui se déroulent en guianne entre les populations et les grandes multinationales d'extraction minière donc on a des combats les gens se sont rendus compte que la la représentation graphique par la carte elle permettait elle était extrêmement puissante la carte elle est puissante par nature ce que j'explique dans le deuxième livre c'est scientifiquement elle est plus ou moins j'ai essayé d'expliquer tous les tous les moments où vous votre objectivité elle elle s'immisait dans le travail de production dans le geste cartographique et tous les paramètres qui font qu'une carte produite est diffusée médiatisée elle a été fait avec une intention avec un propos qui est toujours politique et il faut toujours garder ça à l'esprit on a des thèmes très proche très proche de la question d'habiter c'est les communs les communs c'est quoi c'est tout ce dont nous avons besoin pour vivre et que ce soit l'eau et on le sait en ce moment avec les luttes pour préserver quelque chose qui est un bien commun c'est à dire l'eau qui n'a aucune façon n'a le droit d'être privatisée et qui se trouve confronté à une répression inhumaine et incompréhensible l'eau nous appartient notre espace de vie nous appartient et ici vous avez une carte de mon collègue Philippe qui montre comment les aéroports ont été accaparés par le commerce des duty free shop vous avez le commun ça concerne aussi l'histoire qui qui construit notre paysage informationnel qui construit notre mémoire qui va contribuer à la constitution même à la construction bien sûr d'une mémoire locale et on a l'exemple de où les populations ont conçu l'histoire par la racine de leur de leur petite ville donc on a tous ces communs qu'on va dont on va déjà montrer l'existent et réclamer la réappropriation par la carte et bien sûr ça concerne énormément de problématiques en amérique du sud où les gens sont privés de leur espace de vie donc on a beaucoup de Philippine notamment au Bangladesh en Inde où les gens visibilisent leur leur quartier informel on discute beaucoup de la terminologie bien sûr parce que là on a des traductions de traductions de traductions et chaque culture a une définition précise d'un terme comme indigène autochtone bidonville slum favela quartier informel et donc les autochtones sont très présents parce que c'est aussi un endroit où a émergé le cours à la cartographie en tant que pour l'administration de la preuve d'un vécu et on a aussi et c'est une part très importante pour moi en tant que féministe radicale même si je mets des guillemets parce que ce terme signifie aujourd'hui autre chose je lui attribue un autre sens c'est la question de la représentation des femmes les femmes sont éliminées des cartes les femmes n'existent pas dans les cartes les femmes ne signent pas les cartes les femmes sont dans des collectifs puisque le propre de l'être humain c'est quand même d'être un collectif et du leur nom n'est nulle part on a quelques stars de la cartographie et de la géographie on n'a pas de femmes et en tant qu'objets de représentation les femmes n'existent pas on représentera l'espace public tel que les hommes le conçoivent et le vivent et très peu les femmes donc on a des cartes qui montrent le harcèlement sexuel de rue en égypte on a des cartes qui montrent la l'expérience de l'espace de femmes marocaines ils ont leur très petit espace à partir de tissus donc toute la question de la sémiologie adoptée est aussi très très importante on va pas forcément faire du numérique on va faire du sensible avec des outils sensibles mais on ne refusera pas le numérique donc on a par exemple la carte de watch the med et alarm phone qui sont des plateformes donc les plateformes ça permet quoi une carte numérique sur une plateforme vous allez pouvoir la renseigner à ras map les gens peuvent faire des signalements de harcèlement sexuel eux-mêmes et elles-mêmes ce qui évite d'aller avoir à déposer plainte devant un policier va libérer la parole et va surtout stigmatiser la personne qui dans l'espace public a commis un crime ou un acte délictueux voilà donc ces cartes elles peuvent être disséminées partout ce qui est merveilleux c'est de retrouver ces cartes en grand format monsieur un livre c'est pratique vous l'emmenez partout surtout celui-ci il est il comporte un fanzine le guide de la cartographie collective et critique j'espère qu'il est qu'il sera beaucoup utilisé tout est en ligne est disponible pour tout le monde parce que même si le livre n'est pas cher je pense que tout le monde doit avoir accès à la connaissance il ne doit pas y avoir de copyright et ces cartes ici en grand format elles sont bien sûr mises en valeur mais surtout elles se retrouvent à l'université dans un lieu où se construit la connaissance et il est bon d'avoir cette ses contre narration par rapport à quelque chose que vous enseignerez façon top down c'est à dire la géomatique comment faire des cartes comment comment adopter toute la sémiologie développée depuis des décennies et décennies pour qu'elle soit compréhensible partout mais on se rend compte que si on veut décolonialiser nos discours et bien nous décolonialisons aussi cette cette façon de concevoir l'espace et de le représenter or ici justement chaque carte est une contre narration ou un contre narratif un contre récit un récit barricade justement même si on peut beaucoup discuter sur ce terme de ce terme et ici nous invitons les gens à les regarder à en discuter et à faire émerger à partir d'arguments ici nous présentons des arguments à faire émerger une discussion c'est ça son objectif et donc ici elles sont on peut passer beaucoup de temps les cartels résument le propos et suggèrent des pistes de réflexion et de discussion l'idée c'est que le savoir il va être construit avec la prise en compte de toutes ces voies le savoir il est chorale en fait il y a plusieurs façons de concevoir l'espace de le dire de de le vivre bien sûr de le dire et de le partager la carte est un médium elle doit être partagée et c'est pour cela que cette exposition est destinée à quitter Reine 2 à un moment donné où j'espère que beaucoup d'étudiantes et étudiants se diront ah mais je vais faire de la cartographie de la contre cartographie moi aussi et se poseront des questions sur nos usages de l'espace c'est ça l'objectif aussi et ayant quitté Reine 2 où elle est dans un écran incroyable ici à la chambre claire et circulera dans toute la France donc il y a des demandes d'exposition à marier avec des rencontres un peu partout jusqu'à Berlin à présent donc elle va beaucoup bouger et son objectif et l'idée c'est de c'est un cadeau en fait c'est de donner de donner ce que nous nous sommes des centaines à avoir travaillé sur ces projets et de leurs conceptions à leur mise en forme et c'est de disséminer l'idée que la carte c'est un outil c'est un outil à destination de la société civile qui doit se l'approprier et


À VOIR AUSSI

À la suite de cette exposition, découvrez le projet Itinéraires sensibles : cartographies subjectives de l'Université Rennes 2 de l'Agence Sensible.

Dans ce cadre, nous lançons un appel à participation : étudiant·e, personnel ou habitant·e, si vous êtes intéressé·e pour participer à la création d’une cartographie sensible du campus Villejean, contactez :
s-culturel [at] univ-rennes2.fr (s-culturel[at]univ-rennes2[dot]fr).

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